Sébastien : Alors là nous arrivons au musée du chocolat de Lyon, à la Chocolaterie Sève où tous les chocolats, en tout cas, sont réalisés. Venez avec moi, on y va. C’est parti pour la visite alors.
Richard : Allez, on y va !
Sébastien : Allez c’est parti.
Gaëlle : Bienvenu au Musco ! Alors le Musco qu’est-ce que cela veut dire ? Vous êtes peut-être posé la question, ici à Lyon.
Sébastien : Non pas du tout. Pas encore, mais c’est une question que j’allais vous poser.
Gaëlle : Alors, le Musco c’est un musée ? “M” pour musée, musée manufacture. Donc “S” pour Sève, bien sûr, parce que c’est quand même la maison de Sève, si on le précise à l’entrée mais après vous verrez ce n’est pas bronder, ce n’est pas un musée l’hymne à une marque ici, c’est l’hymne surtout à un produit. “C” pour cabinet de curiosité, puisque c’est aussi un cabinet de curiosité ce lieu d’objet qu’on a chiné tout au long de nos visites sur les différentes routes du cacao. “C” pour collection, une collection particulière et “O” pour Origine. Origine ethnologique des gens qui, voilà qui travaillent le cacao dans différents pays et puis origine du cacao bien sûr. Voilà.
Sébastien : C’est super… commençons !
Gaëlle : On a voulu articuler le sens de la visite autour de table, donc on a la table des origines du cacao, la table du cacao culture sous ces différentes tables, eh bien on va pouvoir découvrir l’histoire du chocolat, l’histoire aussi des gens qui cultivent les cacaos. Au fil de nos voyages on a rapporté différents trésors. On a des casques pour écouter un compte autour des divinités Mayas, autour du cacao.
Stéphanie : Alors comme Gaëlle a dû vous l’expliquer sur le principe, le principe de l’espace c’est de présenter la culture alors au sens ethnologique, mais au sens comment on cultive aussi les cacaoyers et le mettre en rapport avec la manière dont on transforme ici… et voilà ! C’est un double regard en fait qu’on a travaillé. Une première partie sur l’histoire et la culture du cacao. Vous devez très bien la connaître vous aussi. Ce qui nous semblait intéressant de traiter c’est que c’était une histoire très ancienne, puisque moins trois milles pour les premières traces de cacao, moins deux milles pour Criollo le Blanco, qui parle à tout le monde. Une trace très ancienne et que c’est finalement assez récemment via l’industrialisation qu’on a transformé la pâte de fève de cacao en bonbon, tablette, et ainsi de suite.
Gaelle : On travaille des plantations qui sont organiques. Donc quand on arrive, on n’a pas le droit de mettre du "pshiiit" contre les différents insectes et on nous dote… en fait quand on arrive notamment dans la plantation d’agent de Tabasco chez Vicente Gutierrez de ça, donc on l’attache à nos ceintures, vous allez pouvoir le découvrir dans le film ensuite, et quand on a une petite bête qui vient nous taquiner, on la fait fuir, voilà ! On ne la tue pas, et puis on ne pollue pas la plantation. Voilà, ça c’est un objet qui est utilisé de façon contemporaine. On voulait vraiment avoir ce côté naturel et brut et se sentir en voyage quand on vient ici au Musco.
Là on passe, ça y est les fèves de cacao sont arrivé ici à Lyon dans nos ateliers et on explique aux gens cette démarche que l’on a eu de monter cette structure. Quand nous, on n'est pas héritier d’eux, on n'est pas deuxième ou troisième génération donc personne ne nous a donné des machines il a fallu aller les chercher, il a fallu les trouver et quand on a commencé à chercher les machines il y a bien huit ans, eh bien on était confronté à un problème.
Dans les années 50, quand les industriels dans le bassin ici Ronald Pain, il a beaucoup de chocolateries et les artisans chocolatiers c’est leurs propres couverture de chocolat contrairement au “bing” des industriels qui laissent penser que cela n’a jamais été les métiers de chocolatiers, si c’était le métier des chocolatiers donc on rétablit un peu les choses . Ce qu’il y a c’est quand les industriels ont racheté ces chocolateries, eh bien ils ont installé leurs outils industriels et casser l’outil artisanal.
Ce qui fait qu’en France, on ne trouve plus ces vieilles machines, anciennes, qui datent des années 40 et des années 50 donc il a fallu aller chiner dans toute l’Europe, notamment, plus précisément en Italie et en Allemagne pour trouver toutes les machines qui constituent la chaîne de fabrication du chocolat, de la fève Bean To bar : de la fève à la tablette .
On découvre chaque étape derrière cette grande verrière. On découvre chaque étape de la fabrication du chocolat. On voit les chocolatiers travailler, puis on a poussé les bouchons un peu plus loin, parce que qu'ici à Lyon, même pousser le bouchon un peu plus loin… on est allé mettre des caméras au cœur des machines pour voir ce qui se passait à l’intérieur, donc au fil de la découverte des différentes étapes de fabrication du chocolat, eh bien le visiteur va pouvoir goûter chaque étape de fabrication de chocolat. On a beau être très bons chocolatiers, si on n’a pas une matière première d’exception et un travail qui est bien était fait en amont, entre fermentations, la récolte la fermentation, eh bien on ne peut rien faire d’excellent dans ce cas-là.
Je vous invite à déguster. Le grué de cacao, après donc le casse-cacao-tarare ce que l’on obtient c’est notre matière première pour commencer à faire le chocolat.
Tenez, il est là … le Pérou.
Je vous invite à aller à la table de dégustation. Je vous parlais de table tout à l’heure, la table est très importante. Dans bien des musées dans le monde entier, quand on finit une visite, eh bien on nous tend un petit récipient avec quelque chocolat et on nous dit voilà goûtez et puis après passez un petit peu plus loin. Non ! ICI on marque une pause. On s'assied, donc je vous invite à vous asseoir. Passez à table comme à la maison.
Je vous invite à ouvrir le petit tiroir secret, prendre un écrin et déguster différents chocolats signature de notre maison. Et là, pendant cette dégustation vous allez découvrir sur les petites vidéos, un film qui était réalisé délibérément au ralenti, comme l’envol d’un colibri pour décomposer la précision du geste du chocolatier. Alors je vous invite à déguster en douceur tout tranquillement et je vous rejoins ensuite.
Sébastien : C’est intéressant d’être posé en regardant tranquillement, c’est vrai que cela permet de se poser, justement à déguster, de regarder, de se concentrer … Oui, tout à fait.
Gaëlle : De se concentrer et d’être… souvent les gens le regardent plusieurs fois, et restent un bon moment ici.
Sébastien : Oui cela ne m’étonne pas.
Gaëlle : Parce qu’ils n’ont pas envie de partir.
Sébastien : En plus c’est bien, il y a un beau tournage au niveau des vidéos.
Gaëlle : Puis dans cet espace boutique, pour les gens qui le souhaitent, pour emporter dans leurs régions ou dans leurs foyers quelques spécialités de la maison Sève, et qu’on retrouve toutes les différentes tablettes Bean To bars de notre maison, différentes spécialités qui mit en valeur. Le produit est roi ici, le client aussi, mais c’est le produit en premier.
Ce qui est sympathique c’est que, les visiteurs quand ils viennent ici, ils sont de toutes cultures, toutes religions et le chocolat c’est un produit qui réunit en fait les différentes cultures.
Richard : Allez, on y va !
Sébastien : Allez c’est parti.
Gaëlle : Bienvenu au Musco ! Alors le Musco qu’est-ce que cela veut dire ? Vous êtes peut-être posé la question, ici à Lyon.
Sébastien : Non pas du tout. Pas encore, mais c’est une question que j’allais vous poser.
Gaëlle : Alors, le Musco c’est un musée ? “M” pour musée, musée manufacture. Donc “S” pour Sève, bien sûr, parce que c’est quand même la maison de Sève, si on le précise à l’entrée mais après vous verrez ce n’est pas bronder, ce n’est pas un musée l’hymne à une marque ici, c’est l’hymne surtout à un produit. “C” pour cabinet de curiosité, puisque c’est aussi un cabinet de curiosité ce lieu d’objet qu’on a chiné tout au long de nos visites sur les différentes routes du cacao. “C” pour collection, une collection particulière et “O” pour Origine. Origine ethnologique des gens qui, voilà qui travaillent le cacao dans différents pays et puis origine du cacao bien sûr. Voilà.
Sébastien : C’est super… commençons !
Gaëlle : On a voulu articuler le sens de la visite autour de table, donc on a la table des origines du cacao, la table du cacao culture sous ces différentes tables, eh bien on va pouvoir découvrir l’histoire du chocolat, l’histoire aussi des gens qui cultivent les cacaos. Au fil de nos voyages on a rapporté différents trésors. On a des casques pour écouter un compte autour des divinités Mayas, autour du cacao.
Stéphanie : Alors comme Gaëlle a dû vous l’expliquer sur le principe, le principe de l’espace c’est de présenter la culture alors au sens ethnologique, mais au sens comment on cultive aussi les cacaoyers et le mettre en rapport avec la manière dont on transforme ici… et voilà ! C’est un double regard en fait qu’on a travaillé. Une première partie sur l’histoire et la culture du cacao. Vous devez très bien la connaître vous aussi. Ce qui nous semblait intéressant de traiter c’est que c’était une histoire très ancienne, puisque moins trois milles pour les premières traces de cacao, moins deux milles pour Criollo le Blanco, qui parle à tout le monde. Une trace très ancienne et que c’est finalement assez récemment via l’industrialisation qu’on a transformé la pâte de fève de cacao en bonbon, tablette, et ainsi de suite.
Gaelle : On travaille des plantations qui sont organiques. Donc quand on arrive, on n’a pas le droit de mettre du "pshiiit" contre les différents insectes et on nous dote… en fait quand on arrive notamment dans la plantation d’agent de Tabasco chez Vicente Gutierrez de ça, donc on l’attache à nos ceintures, vous allez pouvoir le découvrir dans le film ensuite, et quand on a une petite bête qui vient nous taquiner, on la fait fuir, voilà ! On ne la tue pas, et puis on ne pollue pas la plantation. Voilà, ça c’est un objet qui est utilisé de façon contemporaine. On voulait vraiment avoir ce côté naturel et brut et se sentir en voyage quand on vient ici au Musco.
Là on passe, ça y est les fèves de cacao sont arrivé ici à Lyon dans nos ateliers et on explique aux gens cette démarche que l’on a eu de monter cette structure. Quand nous, on n'est pas héritier d’eux, on n'est pas deuxième ou troisième génération donc personne ne nous a donné des machines il a fallu aller les chercher, il a fallu les trouver et quand on a commencé à chercher les machines il y a bien huit ans, eh bien on était confronté à un problème.
Dans les années 50, quand les industriels dans le bassin ici Ronald Pain, il a beaucoup de chocolateries et les artisans chocolatiers c’est leurs propres couverture de chocolat contrairement au “bing” des industriels qui laissent penser que cela n’a jamais été les métiers de chocolatiers, si c’était le métier des chocolatiers donc on rétablit un peu les choses . Ce qu’il y a c’est quand les industriels ont racheté ces chocolateries, eh bien ils ont installé leurs outils industriels et casser l’outil artisanal.
Ce qui fait qu’en France, on ne trouve plus ces vieilles machines, anciennes, qui datent des années 40 et des années 50 donc il a fallu aller chiner dans toute l’Europe, notamment, plus précisément en Italie et en Allemagne pour trouver toutes les machines qui constituent la chaîne de fabrication du chocolat, de la fève Bean To bar : de la fève à la tablette .
On découvre chaque étape derrière cette grande verrière. On découvre chaque étape de la fabrication du chocolat. On voit les chocolatiers travailler, puis on a poussé les bouchons un peu plus loin, parce que qu'ici à Lyon, même pousser le bouchon un peu plus loin… on est allé mettre des caméras au cœur des machines pour voir ce qui se passait à l’intérieur, donc au fil de la découverte des différentes étapes de fabrication du chocolat, eh bien le visiteur va pouvoir goûter chaque étape de fabrication de chocolat. On a beau être très bons chocolatiers, si on n’a pas une matière première d’exception et un travail qui est bien était fait en amont, entre fermentations, la récolte la fermentation, eh bien on ne peut rien faire d’excellent dans ce cas-là.
Je vous invite à déguster. Le grué de cacao, après donc le casse-cacao-tarare ce que l’on obtient c’est notre matière première pour commencer à faire le chocolat.
Tenez, il est là … le Pérou.
Je vous invite à aller à la table de dégustation. Je vous parlais de table tout à l’heure, la table est très importante. Dans bien des musées dans le monde entier, quand on finit une visite, eh bien on nous tend un petit récipient avec quelque chocolat et on nous dit voilà goûtez et puis après passez un petit peu plus loin. Non ! ICI on marque une pause. On s'assied, donc je vous invite à vous asseoir. Passez à table comme à la maison.
Je vous invite à ouvrir le petit tiroir secret, prendre un écrin et déguster différents chocolats signature de notre maison. Et là, pendant cette dégustation vous allez découvrir sur les petites vidéos, un film qui était réalisé délibérément au ralenti, comme l’envol d’un colibri pour décomposer la précision du geste du chocolatier. Alors je vous invite à déguster en douceur tout tranquillement et je vous rejoins ensuite.
Sébastien : C’est intéressant d’être posé en regardant tranquillement, c’est vrai que cela permet de se poser, justement à déguster, de regarder, de se concentrer … Oui, tout à fait.
Gaëlle : De se concentrer et d’être… souvent les gens le regardent plusieurs fois, et restent un bon moment ici.
Sébastien : Oui cela ne m’étonne pas.
Gaëlle : Parce qu’ils n’ont pas envie de partir.
Sébastien : En plus c’est bien, il y a un beau tournage au niveau des vidéos.
Gaëlle : Puis dans cet espace boutique, pour les gens qui le souhaitent, pour emporter dans leurs régions ou dans leurs foyers quelques spécialités de la maison Sève, et qu’on retrouve toutes les différentes tablettes Bean To bars de notre maison, différentes spécialités qui mit en valeur. Le produit est roi ici, le client aussi, mais c’est le produit en premier.
Ce qui est sympathique c’est que, les visiteurs quand ils viennent ici, ils sont de toutes cultures, toutes religions et le chocolat c’est un produit qui réunit en fait les différentes cultures.
A la découverte du Musco©