Une demande accrue de la part des nouveaux marchés
Cabosses dans un cacaoyer©ChocoClic
Au mois de Septembre 2015, la saison du chocolat s’achevait sur un chiffre alarmant : 174 000 tonnes de cacao supplémentaires auraient été nécessaires pour satisfaire la demande globale. Cette année, il est prévu que plus de 115 000 tonnes manquent pour répondre aux besoins toujours croissants des nouveaux marchés, tels que le Brésil ou la Chine, selon l’Organisation Internationale du Cacao.
Pour les plus gros producteurs de chocolat, il devient impératif d’augmenter les capacités de productions des plantations déjà existantes, afin de répondre à la demande future. Contrairement au coton, ou au maïs, qui sont récoltés annuellement, les arbres a cacao ont besoin d’environ quatre ans pour produire une récolte commercialisable. Le CCN51 est une variété de cacao qui produit quatre fois plus que les autres et qui possède des défenses naturelles contre de nombreuses maladies anéantissant les récoltes. Développé en Equateur il y’a 50 ans, ce cacao pourrait être une solution envisageable, s’il ne possédait pas un gout si particulier.
Pour les plus gros producteurs de chocolat, il devient impératif d’augmenter les capacités de productions des plantations déjà existantes, afin de répondre à la demande future. Contrairement au coton, ou au maïs, qui sont récoltés annuellement, les arbres a cacao ont besoin d’environ quatre ans pour produire une récolte commercialisable. Le CCN51 est une variété de cacao qui produit quatre fois plus que les autres et qui possède des défenses naturelles contre de nombreuses maladies anéantissant les récoltes. Développé en Equateur il y’a 50 ans, ce cacao pourrait être une solution envisageable, s’il ne possédait pas un gout si particulier.
Les chocolatiers face à un dilemme
Longtemps considéré comme le vilain petit canard pour son gout acide, le cacao CCN51 apparait pourtant comme un sauveur maintenant que la demande explose. Le gout provenant des processus de séchage et de torréfaction, les cultivateurs et chocolatiers apprennent à l’améliorer. Si le gout n’est plus aussi acide que dans le passé, la plupart des chocolatiers le considèrent au mieux, fade.
Adopter cette nouvelle variété et en améliorer les qualités avec le temps semble être une décision logique, pourtant les plus grands chocolatiers ne peuvent s’y résoudre. Le débat est lance dans la communauté du chocolat, et si des producteurs de bonbons et barres chocolatées l’intègrent aujourd’hui à leurs recettes, la plupart des artisans s’y opposent, pour l’instant.
Adopter cette nouvelle variété et en améliorer les qualités avec le temps semble être une décision logique, pourtant les plus grands chocolatiers ne peuvent s’y résoudre. Le débat est lance dans la communauté du chocolat, et si des producteurs de bonbons et barres chocolatées l’intègrent aujourd’hui à leurs recettes, la plupart des artisans s’y opposent, pour l’instant.