Chocolatier Jean-Paul Hévin





© Jean Paul Hévin
Né en 1957 à Méral, dans la Mayenne, Jean-Paul Hévin ne se destinait pas à devenir chocolatier, mais envisageait plutôt une carrière d’électrotechnicien. Une inscription trop tardive et le hasard ont fini par aiguiller le jeune Français, alors âgé de 13 ans, vers le chemin de la pâtisserie et du chocolat. Quelques années plus tard, en 1976, sa rencontre avec Joël Robuchon va permettre à Jean-Paul Hévin de découvrir les exigences du métier, mais surtout le côté très raffiné de la vie japonaise.

Premières récompenses pour Jean-Paul Hévin
C’est à l’âge de 25 ans que le chocolatier français commence à faire valoir son talent avec l’obtention du Premier Prix Coupe de France de la Pâtisserie en 1982. L’année suivante, le prix se transforme en Prix International de la Chocolaterie, et sera suivi du Premier Prix Vase de Sèvres lors du Concours gastronomique d’Arpajon (prix décerné par le président de la République de l’époque, François Mitterrand, en personne), jusqu’au titre de Meilleur Ouvrier de France en 1986.

L’inspiration japonaise
Très vite inspiré par le raffinement japonais, Jean-Paul Hévin concrétise son amour de la culture nippone en 1984 avec l’ouverture d’une première boutique au Japon pour la Maison Peltier. La vie japonaise, sa civilisation, la gastronomie mais aussi les arts martiaux ou le théâtre fascinent chaque jour un peu plus le Français, qui ouvre en 2002 les deux premiers bars et caves à chocolat à Tokyo et Hiroshima. Le concept séduit, s’exporte et met à chaque fois en scène le savant mélange du talent du chocolatier français avec la culture des contrées asiatiques. "



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