S – Ok. Alors qu’est-ce que tu penses justement, je rebondis là-dessus, sur le beans to bar ? La grande tendance, la grande mode mondiale sur les origines etc. Qu’est-ce que toi tu penses de ça ?
C – Moi je trouve ça formidable. Moi je trouve ça vraiment bien. Toutes les nouveautés à chaque fois ça m’attire et ça m’émerveille. Il n’y a pas de mauvais chemin ou de mauvaise nouveauté, tout peut créer des nouveaux goûts, des nouvelles sensations, des nouvelles visions et il faut surtout pas – quand on me parle d’un nouveau chocolat, on me dit, tiens il y a un nouveau chocolat blanc – est sorti le nouveau chocolat blanc qui était pas complètement désodorisé – la plupart des gens ont dit, mais c’est du chocolat blanc c’est pas du chocolat. Mais moi ça m’intéresse de goûter, après c’est une autre histoire de savoir si c’est du chocolat ou pas. C’est autre chose.
S – Oui, là la découverte d’un nouveau produit.
C – Je voulais goûter le nouveau chocolat blanc qui n’était pas complètement désodorisé ; ça, ça m’intéresse. Après j’ai goûté le chocolat, entre guillemets cru. Bon après c’est pareil, on aime ou on n’aime pas c’est pas la question mais c’est que c’est intéressant de savoir tout ça et tout ça m’intéresse et tout ça m’excite même.
S – D’accord ça ouvre vraiment des horizons et tout, très important.
C – Oui oui oui. Et puis bon après il y a des choses qu’on va exploiter et puis des choses qu’on va un peu délaisser, parce que tout n’est pas bon à prendre mais je veux dire, la découverte ça, tout est bon à découvrir en tout cas.
S – Ok. Et toi qu’est-ce que tu penses alors de l’avenir du métier de chocolatier ou du chocolat en général ? Comment tu le vois, dans quelques années ?
C – Alors moi je pense qu’on est au début. On est vraiment au début et le chocolat va exploser et moi je pense qu’on est près de la bombe, la mèche elle est presque ; mais à mon avis ça va complètement exploser parce que, déjà bon il y a un engouement du public. Il y a les professionnels qui suivent. Et ce que je m’aperçois c’est que le public est encore très – je ne vais pas employer un mot péjoratif – mais le grand public ne connaît pas beaucoup le chocolat, pas beaucoup le cacao. Déjà rien que le cacao et le chocolat, ils ont du mal à faire la différence etc. Donc je pense que les gens ont besoin de connaissances. Donc je m’aperçois au cours de mes ateliers qu’ils sont passionnés, ils ont les oreilles grandes ouvertes pour toutes les informations, parce qu’ils ont envie de recevoir les informations. Et je pense qu’on ne connaît pas bien le chocolat. Et maintenant par exemple – je fais toujours un parallèle avec le vin ou le café, etc. – je pense que même quelqu’un qui n’aime pas le vin ou qui n’est pas amateur de vins, connaît le vin. On sait de quoi ça vient, on sait d’où ça vient, on connaît les pays producteurs en quantité et en qualité etc. Le chocolat, les gens je leur dis quel est le pays d’origine du cacao, ils ne savent pas quel est le pays, le premier pays producteur de cacao au monde, ils ne savent pas. En fait même la base, les gens ne savent pas. Et qu’est-ce que c’est une ganache, qu’est-ce que c’est un praliné, bien souvent ils s’emmêlent un peu. Donc c’est pour ça que je dis qu’on est au début, c’est-à-dire que la mèche elle brûle depuis un moment. La mèche c’est la mode, c’est l’engouement et puis ça va exploser quand les gens vont avoir les connaissances etc. Je pense ça, en tout cas je pense que c’est une idée positive.
S – Oui donc c’est comme aujourd’hui avec ce superbe soleil de printemps, le chocolat est au printemps et va développer
C – Oui, la Renaissance, Pâques, voilà.
S – La Renaissance tout ça oui.
C – Moi je trouve ça formidable. Moi je trouve ça vraiment bien. Toutes les nouveautés à chaque fois ça m’attire et ça m’émerveille. Il n’y a pas de mauvais chemin ou de mauvaise nouveauté, tout peut créer des nouveaux goûts, des nouvelles sensations, des nouvelles visions et il faut surtout pas – quand on me parle d’un nouveau chocolat, on me dit, tiens il y a un nouveau chocolat blanc – est sorti le nouveau chocolat blanc qui était pas complètement désodorisé – la plupart des gens ont dit, mais c’est du chocolat blanc c’est pas du chocolat. Mais moi ça m’intéresse de goûter, après c’est une autre histoire de savoir si c’est du chocolat ou pas. C’est autre chose.
S – Oui, là la découverte d’un nouveau produit.
C – Je voulais goûter le nouveau chocolat blanc qui n’était pas complètement désodorisé ; ça, ça m’intéresse. Après j’ai goûté le chocolat, entre guillemets cru. Bon après c’est pareil, on aime ou on n’aime pas c’est pas la question mais c’est que c’est intéressant de savoir tout ça et tout ça m’intéresse et tout ça m’excite même.
S – D’accord ça ouvre vraiment des horizons et tout, très important.
C – Oui oui oui. Et puis bon après il y a des choses qu’on va exploiter et puis des choses qu’on va un peu délaisser, parce que tout n’est pas bon à prendre mais je veux dire, la découverte ça, tout est bon à découvrir en tout cas.
S – Ok. Et toi qu’est-ce que tu penses alors de l’avenir du métier de chocolatier ou du chocolat en général ? Comment tu le vois, dans quelques années ?
C – Alors moi je pense qu’on est au début. On est vraiment au début et le chocolat va exploser et moi je pense qu’on est près de la bombe, la mèche elle est presque ; mais à mon avis ça va complètement exploser parce que, déjà bon il y a un engouement du public. Il y a les professionnels qui suivent. Et ce que je m’aperçois c’est que le public est encore très – je ne vais pas employer un mot péjoratif – mais le grand public ne connaît pas beaucoup le chocolat, pas beaucoup le cacao. Déjà rien que le cacao et le chocolat, ils ont du mal à faire la différence etc. Donc je pense que les gens ont besoin de connaissances. Donc je m’aperçois au cours de mes ateliers qu’ils sont passionnés, ils ont les oreilles grandes ouvertes pour toutes les informations, parce qu’ils ont envie de recevoir les informations. Et je pense qu’on ne connaît pas bien le chocolat. Et maintenant par exemple – je fais toujours un parallèle avec le vin ou le café, etc. – je pense que même quelqu’un qui n’aime pas le vin ou qui n’est pas amateur de vins, connaît le vin. On sait de quoi ça vient, on sait d’où ça vient, on connaît les pays producteurs en quantité et en qualité etc. Le chocolat, les gens je leur dis quel est le pays d’origine du cacao, ils ne savent pas quel est le pays, le premier pays producteur de cacao au monde, ils ne savent pas. En fait même la base, les gens ne savent pas. Et qu’est-ce que c’est une ganache, qu’est-ce que c’est un praliné, bien souvent ils s’emmêlent un peu. Donc c’est pour ça que je dis qu’on est au début, c’est-à-dire que la mèche elle brûle depuis un moment. La mèche c’est la mode, c’est l’engouement et puis ça va exploser quand les gens vont avoir les connaissances etc. Je pense ça, en tout cas je pense que c’est une idée positive.
S – Oui donc c’est comme aujourd’hui avec ce superbe soleil de printemps, le chocolat est au printemps et va développer
C – Oui, la Renaissance, Pâques, voilà.
S – La Renaissance tout ça oui.