Découverte du Chocoscope avec Carré C





Véronique – Pour les fêtes de fin d’année ou pour quelqu’un que l’on sait être amoureux du chocolat. Voilà, un coffret garni et puis après on le compose à l’envie.

Sébastien – Donc aujourd’hui je suis sur le stand de Carré C, avec Véronique. Bonjour Véronique.

Véronique – Bonjour Sébastien.

Sébastien – Moi j’aimerais bien voir un petit peu depuis quand tu existes et c’est quoi le Carré C ?

Véronique – Le Carré C en fait, c’est un nouveau concept de consommation du chocolat. On l’a fait comme pour nous parce que moi j’en avais assez d’emballer mes tablettes à la diable. Donc j’ai mis au point un objet qu’on appelle le chocoscope pour déguster le chocolat avec élégance, que ce soit directement consommable, c’est-à-dire on ouvre, on se sert et vraiment c’est un pur plaisir. Déjà pour le regard, parce qu’on a tous les chocolats sous les yeux et puis par dégustation. C’est à l’envie. Un peu comme une cave à cigare ou une boîte à thé. C’est quelque chose qui est très récent. Bien que nous ayons une antériorité parce que nous plantons des cacaos en Amérique du sud et nous commençons à produire nos premières variétés. Ce sont essentiellement des variétés rares et aromatiques. Au Costa Rica, au Nicaragua. Ce sont des variétés de collection botanique et là nous avons notre première récolte de Maya blanc ; donc c’est un pur Criollo. À l’initiative de cette première récolte nous nous sommes lancés dans le concept du chocoscope pour le mettre en valeur et donc arriver dans le monde des amoureux du chocolat avec nos produits.

Sébastien – Alors depuis combien de temps le Carré C existe aujourd’hui ?

Véronique – Le Carré C existe depuis le mois de janvier.

Sébastien – Ah oui ! Donc tout récent.

Véronique – Oui, c’est très récent.

Sébastien – Qu’est-ce qui vous est venu d’aller sur cette belle matière, le chocolat.

Véronique – Déjà mes goûts personnels et puis la découverte du fait que les cacaos rares, les Criollos n’étaient pas du tout connus et j’ai vraiment souhaité sublimer cette matière dont je raffole depuis que je suis toute petite.

Sébastien – Mais vous étiez dans le chocolat avant ? Qu’est-ce que vous faisiez avant justement ?

Véronique – Oh la la ! C’est très compliqué. Je suis géologue à la base. J’adore la nature. Je suis très sensible à l’aspect biodiversité et je suis très sensible aussi aux produits de qualité, du vrai chocolat. J’aime aussi connaître ce que je déguste, ce que je mange. Voilà, c’est une démarche un petit peu de retour aux sources pour la plante et de me faire plaisir également.

Sébastien – Donc qu’est-ce qui vous a piqué pour vous lancer ?

Véronique – Qu’est-ce qui m’a piqué pour commencer ? Les premières récoltes de Maya blanc.

Sébastien – Magnifique. Donc ce qui veut dire que vous aviez déjà planté quelques années avant ?

Véronique – Oui, ça c’est un projet qui remonte maintenant à quatre ans et nous avons donc nos toutes premières cabosses. En fait nous sommes partis à la recherche des vieilles variétés à travers les collections mais à travers aussi d’expéditions particulières qu’on a menées pendant deux ans. Nous avons fait faire des tests d’analyse sensorielle pour identifier le potentiel aromatique de chacune de nos variétés et puis nous nous sommes mis à les mettre en culture petit à petit. Donc il y a des arbres que nous avons retrouvés qui ont plus de 150 ans au fin fond du Nicaragua, comme le Maya blanc par exemple. Et donc voilà nous nous sommes lancés là-dedans et vraiment on voulait le sublimer en lui offrant une belle parure.

Sébastien – Donc vous êtes vraiment, au niveau des gammes, sur du Criollo ?

Véronique – Sur du Criollo. Pas uniquement, parce qu’il existe aussi des – alors on va remettre ça sous le terme Forastero parce que c’est aujourd’hui le nom le plus commun – mais pour les puristes nous sommes sur des Piura, des Mara, des Guayanas, vraiment à la source et pour retrouver tous ces arômes et toutes ces vieilles variétés à la manière d’un collectionneur de roses anciennes. Tout simplement.

Sébastien – Magnifique tout ça. Alors aujourd’hui vous avez mis en place votre boutique depuis janvier.

Véronique – Nous n’avons pas de point de vente physique. Nous commençons par les salons. Dans quinze jours nous serons au salon de Lyon. Nous avons aussi peut-être la perspective d’aller faire d’autres salons du chocolat et nous travaillons uniquement par internet après, puisque notre écrin est rechargeable. Nous envoyons à la fois les écrins, les chocoscopes et les recharges de chocolat par courrier.

Sébastien – Quels sont vos projets dans l’avenir ?

Véronique – Nos projets alors, c’est de rentrer davantage toutes les variétés que nous avons en culture et donc d’offrir une gamme la plus large possible en sachant pertinemment que nous aurons des variétés avec de très petites récoltes et donc notre objet c’est vraiment de surprendre et d’animer, en fait de scénariser l’amour du chocolat de chacun et de pouvoir aller se mettre en quête d’une belle recharge, d’une belle gamme de chocolat et en étant attentif à ce qu’on va pouvoir apporter au consommateur par nos voyages, par nos produits. Cet été j’étais au Pérou. J’ai été identifier des variétés rares de Purochocho. Donc dans quelques temps j’aurais à cœur d’amener cette variété sur notre chocoscope. C’est une vitrine et je veux dire qu’elle est offerte à même d’autres chocolatiers, d’autres producteurs s’ils aiment le concept, s’ils aiment le chocoscope, l’objet, et bien il est ouvert à tous sous réserve qu’on respecte un certain nombre de critères de qualité.

Sébastien – Justement, quels sont ces critères de qualité ?

Véronique – Alors, la rareté du chocolat, l’aromatique bien évidemment et puis une identité forte aromatique et identitaire du chocolat, du cacao ; du cacao à l’origine.

Sébastien – Super projet ça.

Véronique – Écoutez oui, ça nous tient depuis quelques années.

Sébastien – Moi j’aimerais aller un petit peu sur le technique concernant vos plants. En fait vous faites plus de la greffe, vous partez à partir de la graine ?

Véronique – Non, on part par bouture puisqu’en fait on travaille sur des variétés – il y a certains arbres pour lesquels on a un, voire deux individus donc on part sur du clonage. Donc on a toute une pépinière. C’est une organisation un petit peu plus structurée en Amérique Centrale.

Sébastien – D’accord. Là je vais aller directement sur la dégustation. Quelqu’un qui vient chez vous, qui vous pose des questions, quels sont les premiers conseils que vous indiquez, que vous transmettez au niveau de la dégustation.

Véronique – Alors déjà, il faut que la personne aime ce qu’elle a dans la bouche. C’est une question d’amour, d’affect, de ressenti. On n’a pas tous les mêmes goûts. Nous n’avons pas tous non plus les mêmes dispositions physiologiques pour apprécier tous les arômes. Donc ce qui est peut-être à éviter ce sont les chocolats qui vont vous laisser une mauvaise sensation dans la bouche, un gras qui tapisse, des goûts désagréables de brûlé, de moisi. Après c’est vraiment en fonction du goût de chacun mais moi j’encourage vraiment les gens à aller vers la diversité et faire l’exercice soit comme – si je reprends le parallèle avec les roses anciennes, les différents parfums pour les gens qui seront plutôt olfactifs et pour les gens qui seront plutôt en bouche et bien le faire à la manière d’un vin et pouvoir reconnaître des arômes de fleur, de fruit – fruit jaune, fruit rouge pour certains – fruits séchés, fruits secs. L’intérêt du Carré C c’est que c’est un format de dégustation optimale. Vous avez deux croques. Un premier pour vous mettre en bouche, le deuxième pour vraiment vous plonger dans votre ressenti. C’est un carré très fin qui n’excède pas 5 mm, et là vous avez absolument tout ; tout vous arrive. Et puis si ce n’est pas suffisant vous en reprenez un autre. Alors il n’y a pas d’emballage. On n’a pas du tout de scrupule à manger du chocolat parce que vous voyez ces petits étuis en carton – c’est entièrement du carton recyclable, il n’y a pas du tout d’emballage, donc vous n’avez pas de déchet et vous mangez ça sans scrupule à la fin du repas. Pas vu, pas pris !

Sébastien – Ok. Super ! Véronique est-ce que tu pourrais peut-être dire un dernier mot à nos internautes qui nous écoutent ?

Véronique – J’ai envie de transmettre justement la recherche, le goût de la diversité ; pouvoir identifier la différence et voyager avec les chocolats. Puisqu’à chaque variété – j’insiste bien sur le mot variété à la base, parce qu’un même pays peut produire plusieurs variétés mais derrière la variété partir dans le voyage, dans le rêve. Retourner à l’enfance et vraiment se laisser porter par ses émotions.

Sébastien – Super Véronique. En tout cas, je te remercie de cet échange. Retrouvez Carré C sur internet. N’oubliez pas : partagez du chocolat avec vos amis.

Véronique – C’est un très beau cadeau pour les fêtes de fin d’année ou pour quelqu’un que l’on sait être amoureux du chocolat. Un coffret garni et puis après on le compose à l’envie.

Sébastien – Merci à vous. Je vous dis à très bientôt pour une prochaine vidéo. Ciao !

Véronique et Sébastien©

ChocoClic


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