Aïe caramba, les voilà ! Ils arrivent et les quatre premiers progressent toujours aussi groupés. à l’aube du 24ème jour de course, Progreso se prépare à accueillir dans les heures qui viennent ses vainqueurs après une traversée de 5 000 milles (9 260 km) entre la France et le Mexique. Sur l’eau, la tension est à son comble alors que les écarts se sont resserrés dans la nuit dans des vents capricieux, très instables en force, qui vont et viennent sous l’effet d’une dépression orageuse remontant du sud-ouest vers le nord-ouest de la péninsule du Yucatan.
Malgré des conditions changeantes, les écarts entre Mare et son plus proche poursuivant Agir Recouvrement-Bureau Veritas se sont nettement resserrés. Elles tiennent en haleine le public sur le résultat finale côté places d’honneur disputées sévèrement par Aquarelle.com et Geodis telle un parcours en baie.
A 1 mille au large de Progresso, il est encore difficile de savoir lequel de ces bateaux va remporter la finale de la régate côtière. Cela reste encore difficile à évaluer d’autant plus que l’arrivée de ceux-là est prévue dans les 4 à 6 heures à venir.
Tout dépendra des brises thermiques. Toujours présent, elles peuvent survenir du large et souffler jusqu’à 25 nœuds. Une seule question demeure ce mercredi après-midi dans le ciel de Progreso : l’intermittence du soleil avec une couche nuageuse peut-il accélérer l’arrivée des candidats au podium avant jeudi matin (HF)?
Pépites du large
Marc Lepesqueux (Mare) : "On a un peu de pression. Le vent est tombé. Il faut qu'on s'accroche. La fin de course ne sera pas facile. On a 30% d'avance. Il nous reste 120 milles et Agir Recouvrement est revenu à 40 milles derrière. On va gérer cela. Nous serons vigilants dans les derniers milles. Il fait encore nuit, nous faisons des réglages, des manœuvres. Il y a un peu de lassitude ce matin. On a les odeurs de la terre, en passant la pointe du Yucatan."
Fabrice Amedeo (Geodis) : "Dans le duel avec Aquarelle.com, on a plus un rôle de rattrapant que d’ouvreur. On est assez au taquet car on pense qu’ils sont en visu mais on ne les voit pas. On est à 6 milles de la côte. C'est excitant, c'est sûr, mais c'est aussi épuisant car souvent la situation est figée à ce stade de la course. Je suis un peu pressé d’arriver car le course est longue après 23 jours. J’ai appris qu’il y a Pâques au Mexique, j’ai envie de voir cela."
Adrien Hardy (Agir Recouvrement – Bureau Veritas) : "Toute la nuit, on a bien avancé, le vent était soutenu et favorable, c’est normal que l’on soit revenu, ça tamponne devant. On fait tout pour revenir, ça dépend de la météo, il y a des grains, ça devient très aléatoire : on risque à chaque instant de rester scotché comme d'avancer à 10 nœuds. Même si il y a des choses possibles : 40 milles, ça fait 4 heures à 10 nœuds … c’est beaucoup. On navigue un peu à l’aveuglette : là, il fait encore nuit c’est la surprise à chaque classement. Je connais un peu le coin, je sais que c’est piégeux : il y a des hauts fonds, des courants différents, des filets dérivants, des pièges… Ce n’est pas évident. J’espère que ça va nous porter chance pour l’arrivée."
A 1 mille au large de Progresso, il est encore difficile de savoir lequel de ces bateaux va remporter la finale de la régate côtière. Cela reste encore difficile à évaluer d’autant plus que l’arrivée de ceux-là est prévue dans les 4 à 6 heures à venir.
Tout dépendra des brises thermiques. Toujours présent, elles peuvent survenir du large et souffler jusqu’à 25 nœuds. Une seule question demeure ce mercredi après-midi dans le ciel de Progreso : l’intermittence du soleil avec une couche nuageuse peut-il accélérer l’arrivée des candidats au podium avant jeudi matin (HF)?
Pépites du large
Marc Lepesqueux (Mare) : "On a un peu de pression. Le vent est tombé. Il faut qu'on s'accroche. La fin de course ne sera pas facile. On a 30% d'avance. Il nous reste 120 milles et Agir Recouvrement est revenu à 40 milles derrière. On va gérer cela. Nous serons vigilants dans les derniers milles. Il fait encore nuit, nous faisons des réglages, des manœuvres. Il y a un peu de lassitude ce matin. On a les odeurs de la terre, en passant la pointe du Yucatan."
Fabrice Amedeo (Geodis) : "Dans le duel avec Aquarelle.com, on a plus un rôle de rattrapant que d’ouvreur. On est assez au taquet car on pense qu’ils sont en visu mais on ne les voit pas. On est à 6 milles de la côte. C'est excitant, c'est sûr, mais c'est aussi épuisant car souvent la situation est figée à ce stade de la course. Je suis un peu pressé d’arriver car le course est longue après 23 jours. J’ai appris qu’il y a Pâques au Mexique, j’ai envie de voir cela."
Adrien Hardy (Agir Recouvrement – Bureau Veritas) : "Toute la nuit, on a bien avancé, le vent était soutenu et favorable, c’est normal que l’on soit revenu, ça tamponne devant. On fait tout pour revenir, ça dépend de la météo, il y a des grains, ça devient très aléatoire : on risque à chaque instant de rester scotché comme d'avancer à 10 nœuds. Même si il y a des choses possibles : 40 milles, ça fait 4 heures à 10 nœuds … c’est beaucoup. On navigue un peu à l’aveuglette : là, il fait encore nuit c’est la surprise à chaque classement. Je connais un peu le coin, je sais que c’est piégeux : il y a des hauts fonds, des courants différents, des filets dérivants, des pièges… Ce n’est pas évident. J’espère que ça va nous porter chance pour l’arrivée."
Mathis Prochasson et Matthieu Galland (Poèmes Bleus) : " Cette approche de la Jamaïque nous va à ravir. Avec 100 milles repris à Initiatives-Alex Olivier sur 48h, ça donne envie d'y revenir et de bouffer du avec le chocolat... Bon attention, une grosse partie des gains de ces 100 milles sont très ponctuels, car dus à un recalage qu'ont fait Tanguy (De Lamotte) et Jean (Galfione) et qui leur a coûté cher en distance au but. Donc ne vous attendez pas à ce qu'on continue à manger 50 milles toutes les 8h, mais c'est toujours bon à prendre. L'ours est bien vivant, on va attendre un peu pour appeler le tanneur. De la même façon, depuis que Jean-Édouard (Criquioche) a repris un cap vers la marque, il nous reprend une partie de l'avance qu'on a accumulée depuis quelques jours... Mais bon, on veut bien lui en rendre un peu, on a quand même un bon stock..."
>> extrait d’un mail reçu de Mat&Mat ce mercredi après-midi
En bref
Transport Cohérence de retour en course
Après 28 heures 25 minutes d’escale de réparation, de rechargement de batteries ainsi que 14 jours à la barre à tour de rôle, Transport Cohérence a enfin quitté Saint-Barth. Ainsi, les deux Ben, Parnaudeau et Jouandet, sont embarqués sur la route vers Progreso, Yucatan.
"On a une mer des Caraïbes de retard, mais on a le moral. Cette escale a vraiment été réparatrice, on a reçu un accueil formidable des locaux qui se sont pliés en quatre pour nous aider. Il nous tient à cœur de participer coûte que coûte aux festivités de l'arrivée", d’après les explications de Benoît Parlaudeau, ambassadeur des valeurs de la Class40 et de la Solidaire après avoir laissé Gustavia dans son tableau arrière.
Transport Cohérence a quitté Saint-Barth à 12h40 (HF) ce mercredi. Il progresse lentement selon le rythme de l’alizé qui pourrait légèrement changer de vitesse en mer des Caraïbes. Tandis que chez le doyen de la flotte et ses 60 000 milles au compteur, la vitesse est au rendez-vous. Ouvrons le pari sur la manière dont les deux Ben seront accueillis chez les yucatèque : si oui ou non ils recevront les honneurs dûs à leur esprit sportif ainsi qu’à leur combativité. 11 bateaux sur la ligne à Saint-Nazaire et autant à Progreso : voilà sans nul doute la plus belle victoire qui se profile aujourd'hui à l'horizon de la 2è édition de la transat France-Mexique.
Classement de la Solidaire du Chocolat 2012 - 04/04/2012 à 15:00
>> extrait d’un mail reçu de Mat&Mat ce mercredi après-midi
En bref
Transport Cohérence de retour en course
Après 28 heures 25 minutes d’escale de réparation, de rechargement de batteries ainsi que 14 jours à la barre à tour de rôle, Transport Cohérence a enfin quitté Saint-Barth. Ainsi, les deux Ben, Parnaudeau et Jouandet, sont embarqués sur la route vers Progreso, Yucatan.
"On a une mer des Caraïbes de retard, mais on a le moral. Cette escale a vraiment été réparatrice, on a reçu un accueil formidable des locaux qui se sont pliés en quatre pour nous aider. Il nous tient à cœur de participer coûte que coûte aux festivités de l'arrivée", d’après les explications de Benoît Parlaudeau, ambassadeur des valeurs de la Class40 et de la Solidaire après avoir laissé Gustavia dans son tableau arrière.
Transport Cohérence a quitté Saint-Barth à 12h40 (HF) ce mercredi. Il progresse lentement selon le rythme de l’alizé qui pourrait légèrement changer de vitesse en mer des Caraïbes. Tandis que chez le doyen de la flotte et ses 60 000 milles au compteur, la vitesse est au rendez-vous. Ouvrons le pari sur la manière dont les deux Ben seront accueillis chez les yucatèque : si oui ou non ils recevront les honneurs dûs à leur esprit sportif ainsi qu’à leur combativité. 11 bateaux sur la ligne à Saint-Nazaire et autant à Progreso : voilà sans nul doute la plus belle victoire qui se profile aujourd'hui à l'horizon de la 2è édition de la transat France-Mexique.
Classement de la Solidaire du Chocolat 2012 - 04/04/2012 à 15:00