À la recherche des sensations perdues
Musique et chocolat©
Ce qui inspire cette artiste sonore qui parcourt le monde, c’est le côté éphémère que peuvent revêtir les sons, les saveurs et toute autre perception que nous pouvons ressentir. Tellement éphémère par ailleurs que nous en venons à ne plus percevoir certains sons, certains goûts et donc à ne plus les apprécier à la hauteur de ce qu’ils nous apportent.
Joindre le plaisir sonore au plaisir du palais
Animée par le souhait de renouer avec des sonorités perdues, mais également de sensibiliser son public à l’écoute, tout en faisant a promotion des cultures traditionnelles, Julia Drouin s’est lancée dans un projet incroyable : réaliser des disques qui peuvent s’écouter et comestibles. Si sa première idée était de réaliser cette prouesse avec de l’eau gelée, elle s’est très vite tournée vers le chocolat.
Le disque vinyle en chocolat
Le principe est relativement simple : le disque en chocolat est créé à l’aide d’un moule spécial en silicone dans lequel les sillons de musique sont déjà incrustés. Ce moule est destiné à accueillir le chocolat qui, une fois réfrigéré, pourra être écouté à l’aide d’une platine tourne-disque classique. Pour réussir cet exploit, Julia Drouhin s’est rapprochée de Ben Milne, un chocolatier originaire d’Irlande, et de Ian Munday sculpteur de Tasmanie pour la réalisation des moules.
Un disque éphémère
Le disque en chocolat a la particularité de ne pouvoir être écouté qu’une dizaine de fois. Et chaque écoute est différente de la précédente puisque le diamant de la platine travaille le chocolat au fur et à mesure des lectures. Ensuite, aux surprises sonores très plaisantes, place est faite aux plaisirs gustatifs : vous pouvez manger votre disque !