Klervi Mandon, Importatrice de passion chocolat





K – Je m’appelle Klervi Mandon. Je suis importatrice exclusive du chocolat Marou pour l’instant mais d’autres chocolats de pure origine par la suite. La passion du chocolat ça m’est venue depuis, ça m’est venue il y a très longtemps quand j’étais petite. Ça a commencé quant à un Noël on m’a offert un coffret du parfait petit chocolatier avec une mini-tempéreuse, des petits moules en plastique. Donc là j’ai commencé à faire mes petits moulages en chocolat dans ma cuisine en prenant un petit peu tout ce qu’il y avait dans les placards de ma mère, des épices, des choses du frigo que j’aurais peut-être pas dues utiliser parfois. J’ai utilisé beaucoup ma famille comme cobaye pour voir. Ils appréciaient beaucoup. Mais vraiment ce que je voulais faire c’était de la chocolaterie. Donc après mon Bac Littéraire, j’ai intégré un CAP en pâtisserie pour après aller ensuite en chocolaterie.

S – D’accord.

K – Le problème c’est que j’étais peut-être pas assez manuelle, peut-être pas prête au monde du travail aussi. Je ne suis pas non plus tombée forcément sur les bonnes personnes, ce qui fait que j’ai très vite arrêté et heureusement j’ai pu intégrer la même année un cursus universitaire qui m’a amené donc à obtenir un diplôme de langues étrangères appliquées au commerce international, et parce biais j’ai découvert des domaines que je ne connaissais pas du tout comme le marketing, la vente, qui m’ont beaucoup plu et donc je me suis dit que je pouvais peut-être réintégrer le domaine du chocolat par ce biais-là. À la fin de ma troisième année de licence, on avait un stage obligatoire que j’ai effectué à Shanghai dans une chocolaterie. Donc ça m’a un petit peu permis aussi de voir ce que c’était que ce travail-là, de voir ce que c’était que d’évoluer aussi dans ce milieu qui m’a beaucoup plu.

S – Donc vous avez été plongée directement dans le chocolat

K – Voilà, voilà.

S – Et vous avez été de nouveau piquée pour pouvoir continuer dans votre passion alors ?

K – Exactement. Donc j’ai pu rencontrer des gens, des acteurs intéressants et importants aussi du monde du chocolat. J’ai vu que dans la production de bonbons, c’était une production semi-industrialisée déjà, la production de bonbons de chocolat à Shanghai qui est, donc ce marché complètement nouveau pour le chocolat se vendait, donc la production se vendait majoritairement dans les hôtels de luxe, dans des épiceries fines ou des magasins assez luxueux d’import de produits étrangers. Bref, tout ce milieu-là m’a vraiment attirée. Le fait de rencontrer des clients, de leur parler chocolat, c’est vraiment ça qui me plaisait le plus. Donc j’ai cherché un moment, pendant assez longtemps, pendant un an, à intégrer une chocolaterie pour être commerciale, assistante commerciale, pour ces entreprises-là.

En m’intéressant à l’actualité de Pierre Marcolini j’ai vu qu’il était parti au Vietnam et qu’il avait rencontré donc deux gars qui étaient partis à l’aventure là-bas pour faire du chocolat à partir de fèves de cacao vietnamiennes. Et je les ai contactés, ces gars-là puisque leur histoire m’intéressait. Et on est resté un petit peu en contact via les réseaux sociaux, et puis par le plus grand des hasards il y a le journal Ouest France de Bretagne qui a publié un article sur eux ; en fait c’est une journaliste qui est partie au Vietnam à ce moment-là, qui les a rencontrés et donc je leur en ai parlé à ces gars-là et, ils m’ont demandé la version papier du journal que je leur ai envoyée et ils m’ont remerciée en m’envoyant deux tablettes de chocolat. Alors j’étais super contente, puisque je ne m’y attendais pas du tout et j’ai pu goûter ce chocolat qui était une vraie révélation pour moi puisque je n’avais rarement goûté du chocolat aussi bon et aussi fin et puis en plus il y avait un super emballage donc c’était, ils avaient tout bon. Donc je les ai recontactés, puisque j’ai vu qu’ils allaient être invités au salon du chocolat de Paris en 2012, et je leur ai proposé de leur, d’être, enfin de les aider sur leur stand en tant que vendeuse. Ils ont accepté, donc c’est là qu’a commencé un petit peu ma

S – L’aventure

K – L’aventure

S – Votre aventure continue et

K – Au salon du chocolat de Paris, un soir, l’un des deux gars, donc Samuel, m’a proposé de distribuer leurs produits en France puisqu’ils n’avaient personne encore sur le territoire français pour s’occuper de toute l’importation et de toute la distribution dans les points de vente français. Moi c’est exactement ce que je recherchais donc c’était parfait. J’ai accepté tout de suite avec certaines conditions évidemment, notamment celle d’être l’importatrice exclusive pour la France. Donc ça s’est passé comme ça. On a commencé un peu avec un petit stock et puis ça s’est agrandi et aujourd’hui, donc depuis le mois de janvier 2013, j’ai créé mon entreprise, donc Delikats avec un site web, donc delikats.com où je commercialise pour l’instant uniquement le chocolat Marou mais bientôt d’autres marques aussi de chocolats du même standing.

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