L’augmentation des capacités de transformation de cacao en Côte d’Ivoire.
Fèves Séchant au Soleil
Jusque-là, la ville d’Amsterdam abritait non seulement la plus grande usine de transformation du cacao mais aussi le premier port de débarquement du cacao au monde. Afin de profiter au mieux de sa production de cacao, la Côte d’Ivoire s’est lancée dans le développement de ses capacités de transformation de fèves de cacao. En effet, les producteurs ivoiriens ne bénéficiaient que de 6% de la valeur d’une tablette de chocolat. Après une récolte ivoirienne estimée à 1 741 millions de tonnes de fèves, le rêve est permis. Des grands noms de l’industrie chocolatière ne sont pas en reste notamment le suisse Barry Callebaut, l’américain Cargill et le français Cemoi qui ont bâti des usines avec des capacités de 190 000, 120 000 et 100 000 tonnes respectivement. Une usine telle que celle de San Pedro tenue par le Singapourien Olam, a une production annuelle proche des capacités hollandaises.
Une vague d’espoir pour les parties prenantes à la création des saveurs sucrées
Cette initiative permet aussi aux exportateurs de n’exporter que la pâte de cacao en lieu et place des fèves brutes. Bien que l'ICCA et certains observateurs restent sceptiques sur l’avenir du cacao car son prix ne cesse d’augmenter, le rêve est permis. Ceci est possible grâce au 750 millions de dollars alloués par Afreximbank pour aider la Côte d’Ivoire dans son projet. Bien que les prévisions de l’ICCA sur la production mondiale de fèves pour 2013-2014 aient été revues à la hausse, un déficit de 100 000 tonnes est annoncé pour l’année prochaine.