Sébastien – Bonjour, ici Sébastien Rivière du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis avec Cédric Van Belle, le responsable du Choco-Story en Belgique. Dis-moi Cédric, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ton parcours ? Qu’est-ce que tu as fait ? Pourquoi tu en es venu ici ? Et après on ira un petit peu plus en détail. Je te poserai plein de questions parce que nos auditeurs ont envie de savoir qui dirige, qui expose toutes ces belles sculptures, etc.
Cédric Van Belle – D’accord. En fait, je me suis retrouvé ici un petit peu par hasard. C’est un musée familiale, privé. On a créé ça il y a dix ans avec mon père et à l’époque – je me souviens on était en 2000 ; mon père est un collectionneur chevronné qui collectionne plein d’objets différents et ça n’a rien à voir avec le chocolat mais sa première passion c’était les lampes. Il a une immense collection de lampes anciennes. À l’époque on s’est dit : « Qu’est-ce qu’on va faire de toutes ces lampes ? » et on a décidé d’en faire un musée. Donc c’est à ce moment-là qu’on a acquis un bâtiment à Bruges pour exposer ce musée. Au début je ne m’occupais pas du tout de ce projet-là et un chocolatier de Bruges est venu voir mon père en lui demandant : « Tiens, voilà, moi j’ai envie de faire un musée du chocolat à Bruges, et peut-être que vous pourriez m’aider ? » Il connaissait mon père via la société Belcolade et savait que mon père démarrait ce projet de musée des lampes à Bruges. Finalement ce chocolatier – qui avait ici trois chocolateries, qui avait une toute petite collection de moules, une collection de boîtes en métal, enfin pour démarrer c’était déjà pas mal, mais il n’avait quand même pas énormément de pièces. Finalement il a trouvé que c’était trop compliqué. Il n’avait pas d’endroit pour mettre ses objets et il a dit : « Je ne vais pas le faire, ça va être trop difficile. »
Moi à ce moment-là je changeais de travail. Je travaillais dans la consultance en informatique – donc à nouveau rien à voir avec le chocolat – et j’ai dit à mon père : « Enfin un musée du chocolat c’est quand même déjà une bonne idée. Le musée de la lampe c’est chouette, on va mettre tes lampes là, elles seront exposées mais enfin qui est-ce qui va aller voir le musée de la lampe. Ça risque d’être quand même assez difficile. Mais si on faisait le musée du chocolat, on aurait quand même quelque chose qui permet un peu d’aider le musée de la lampe à survivre. » Alors on a proposé à la personne, le chocolatier en question, Jacky, si ça lui irait que nous on fasse le musée et que lui nous aide, qu’on fasse un peu l’inverse. Lui était ravi parce que c’était un peu son rêve qui prenait réalité et donc du coup à ce moment-là j’ai quitté mon boulot. J’ai pris comme
boulot le hobby de mon père et j’ai démarré le projet du musée du chocolat en 2003. Finalement on a ouvert le musée du chocolat avant le musée de la lampe qui a ouvert trois ans plus tard.
Sébastien – Qu’est-ce qui t’a fait aller dans les mêmes sources que ton père ? Parce que ton père est issu du groupe Puratos. Tu m’arrêtes si je me trompe.
Cédric Van Belle – Tout à fait.
Sébastien – Tu es baigné déjà au niveau du chocolat et là, bon tu n’as pas suivi cette voie-là au tout début. Qu’est-ce qui t’a fait le déclic pour dire « Hop, je rejoins un petit peu mon père ou je vais dans cette aventure chocolat. »
Cédric Van Belle – Déjà, il y avait le fait que j’étais à un moment où je ne voulais plus du tout faire le boulot que je faisais à ce moment-là et je me suis dit : « Ok c’est une opportunité unique. Ça va être un projet quand même assez important. » Déjà c’est très varié comme travail parce que finalement on était une équipe très réduite. On a démarré à trois. Il y avait le chocolatier en question, Jacky, moi-même et la concierge. Et donc on a travaillé les premiers mois. Jacky a travaillé pendant trois mois sept jours sur sept, vu qu’on était ouvert sept jours sur sept. Petit à petit on a agrandi. On est une quinzaine maintenant donc ça a quand même fort changé en dix ans. C’est vrai qu’au début on faisait tout. Du marketing à la promotion du musée en passant par les achats, les stocks. Enfin on gérait la conception du musée elle-même ; on a dû tout faire de zéro.
Donc c’était vraiment un beau challenge. Ça c’est ce qui m’a motivé au départ. Même si c’était l’aspect musée, on a toujours décidé de prendre ce projet comme une vraie entreprise et pas justement comme seulement quelque chose de culturel – sans vouloir être péjoratif – et c’est ça peut-être qui a réussi à en faire le succès aussi. Parce que quand je vois la plupart des autres directeurs de musée que je peux rencontrer vu que je suis quand même pas mal dans le monde de la culture et qu’il y a beaucoup de musées très subventionnés et qui tournent avec d’énormes pertes et bien je me rencontre qu’on a probablement pris le bon chemin et qu’on a géré ça de façon optimale.
Sébastien – Ta passion elle grandit ? Comment ça se passe ?
Cédric Van Belle – Alors là oui. On va dire que ça grandit parce que des projets on en rajoute chaque année. Mon frère a rejoint aussi la société cette année-ci – donc on a douze ans d’écart mais il a fini ses études et on lui a dit : « Qu’est-ce que tu comptes faire ? ». Il ne savait pas trop. « Alors viens, tu vas voir c’est chouette». Donc du coup il travaille avec nous. Mon beau-frère aussi travaille dans les musées donc c’est vrai que ça reste familiale et on crée des projets on va dire sans arrêt vu qu’en dix ans on est à notre septième musée.
Sébastien – Ça je pense qu’on en reparlera dans une prochaine vidéo et vous verrez plein de nouveautés, plein de choses en ébullition concernant les musées Choco-Story. C’est super.
Cédric Van Belle – D’accord. En fait, je me suis retrouvé ici un petit peu par hasard. C’est un musée familiale, privé. On a créé ça il y a dix ans avec mon père et à l’époque – je me souviens on était en 2000 ; mon père est un collectionneur chevronné qui collectionne plein d’objets différents et ça n’a rien à voir avec le chocolat mais sa première passion c’était les lampes. Il a une immense collection de lampes anciennes. À l’époque on s’est dit : « Qu’est-ce qu’on va faire de toutes ces lampes ? » et on a décidé d’en faire un musée. Donc c’est à ce moment-là qu’on a acquis un bâtiment à Bruges pour exposer ce musée. Au début je ne m’occupais pas du tout de ce projet-là et un chocolatier de Bruges est venu voir mon père en lui demandant : « Tiens, voilà, moi j’ai envie de faire un musée du chocolat à Bruges, et peut-être que vous pourriez m’aider ? » Il connaissait mon père via la société Belcolade et savait que mon père démarrait ce projet de musée des lampes à Bruges. Finalement ce chocolatier – qui avait ici trois chocolateries, qui avait une toute petite collection de moules, une collection de boîtes en métal, enfin pour démarrer c’était déjà pas mal, mais il n’avait quand même pas énormément de pièces. Finalement il a trouvé que c’était trop compliqué. Il n’avait pas d’endroit pour mettre ses objets et il a dit : « Je ne vais pas le faire, ça va être trop difficile. »
Moi à ce moment-là je changeais de travail. Je travaillais dans la consultance en informatique – donc à nouveau rien à voir avec le chocolat – et j’ai dit à mon père : « Enfin un musée du chocolat c’est quand même déjà une bonne idée. Le musée de la lampe c’est chouette, on va mettre tes lampes là, elles seront exposées mais enfin qui est-ce qui va aller voir le musée de la lampe. Ça risque d’être quand même assez difficile. Mais si on faisait le musée du chocolat, on aurait quand même quelque chose qui permet un peu d’aider le musée de la lampe à survivre. » Alors on a proposé à la personne, le chocolatier en question, Jacky, si ça lui irait que nous on fasse le musée et que lui nous aide, qu’on fasse un peu l’inverse. Lui était ravi parce que c’était un peu son rêve qui prenait réalité et donc du coup à ce moment-là j’ai quitté mon boulot. J’ai pris comme
boulot le hobby de mon père et j’ai démarré le projet du musée du chocolat en 2003. Finalement on a ouvert le musée du chocolat avant le musée de la lampe qui a ouvert trois ans plus tard.
Sébastien – Qu’est-ce qui t’a fait aller dans les mêmes sources que ton père ? Parce que ton père est issu du groupe Puratos. Tu m’arrêtes si je me trompe.
Cédric Van Belle – Tout à fait.
Sébastien – Tu es baigné déjà au niveau du chocolat et là, bon tu n’as pas suivi cette voie-là au tout début. Qu’est-ce qui t’a fait le déclic pour dire « Hop, je rejoins un petit peu mon père ou je vais dans cette aventure chocolat. »
Cédric Van Belle – Déjà, il y avait le fait que j’étais à un moment où je ne voulais plus du tout faire le boulot que je faisais à ce moment-là et je me suis dit : « Ok c’est une opportunité unique. Ça va être un projet quand même assez important. » Déjà c’est très varié comme travail parce que finalement on était une équipe très réduite. On a démarré à trois. Il y avait le chocolatier en question, Jacky, moi-même et la concierge. Et donc on a travaillé les premiers mois. Jacky a travaillé pendant trois mois sept jours sur sept, vu qu’on était ouvert sept jours sur sept. Petit à petit on a agrandi. On est une quinzaine maintenant donc ça a quand même fort changé en dix ans. C’est vrai qu’au début on faisait tout. Du marketing à la promotion du musée en passant par les achats, les stocks. Enfin on gérait la conception du musée elle-même ; on a dû tout faire de zéro.
Donc c’était vraiment un beau challenge. Ça c’est ce qui m’a motivé au départ. Même si c’était l’aspect musée, on a toujours décidé de prendre ce projet comme une vraie entreprise et pas justement comme seulement quelque chose de culturel – sans vouloir être péjoratif – et c’est ça peut-être qui a réussi à en faire le succès aussi. Parce que quand je vois la plupart des autres directeurs de musée que je peux rencontrer vu que je suis quand même pas mal dans le monde de la culture et qu’il y a beaucoup de musées très subventionnés et qui tournent avec d’énormes pertes et bien je me rencontre qu’on a probablement pris le bon chemin et qu’on a géré ça de façon optimale.
Sébastien – Ta passion elle grandit ? Comment ça se passe ?
Cédric Van Belle – Alors là oui. On va dire que ça grandit parce que des projets on en rajoute chaque année. Mon frère a rejoint aussi la société cette année-ci – donc on a douze ans d’écart mais il a fini ses études et on lui a dit : « Qu’est-ce que tu comptes faire ? ». Il ne savait pas trop. « Alors viens, tu vas voir c’est chouette». Donc du coup il travaille avec nous. Mon beau-frère aussi travaille dans les musées donc c’est vrai que ça reste familiale et on crée des projets on va dire sans arrêt vu qu’en dix ans on est à notre septième musée.
Sébastien – Ça je pense qu’on en reparlera dans une prochaine vidéo et vous verrez plein de nouveautés, plein de choses en ébullition concernant les musées Choco-Story. C’est super.