Marc Lepesqueux affirme aussi que Mare, pourtant mis à l’eau quelques semaines avant le départ, et peu éprouvé, tournait la nuit dernière à 115% de son potentiel. Les premières turbulences devraient arriver par le nord dans les jours qui viennent et Groupe Picoty (Fournier/Caso) pourrait bien se retrouver sur la tangente d’une zone de turbulence (vents forts jusqu’à 30 nœuds) et dans une mer propice pour naviguer (4 à 5 mètres). Pour les autres, après un important arrêt aujourd’hui, les compteurs seraient tenu de repartir à la hausse dès la nuit à venir avec un vent favorable de secteur ouest favorisant une descente rapide vers l’arc antillais.
Mare, qui surveille toute la flotte, n’est pas protéger des assauts des pirates de l’air qui risquaient de venir jouer les trouble-fêtes. Les sept premiers se maintiennent à 60 milles, soit sept heures de navigation. Geodis (Amedeo/Tripon) est le plus rapide ces dernières heures ; les deux excellents pilotes d’Aquarelle.com (Bestaven/Drouglazet) ont une endurance qui permet de penser qu’ils auront l’écoute entre les dents jusqu’au bout ; Agir Recouvrement-Bureau Veritas (Le Diraison/Hardy) et Jack in the Box (Le Claquin/Aglaor) se livrent une bataille sans merci qui les encourage à exprimer le meilleur de leur monture ; Eole Generation - GDF SUEZ, grisé par sa première place hier, se surpasse. Sébastien Rogues et Bertrand Delesne, qui avouaient quelques jours avant le départ être en apprentissage du Class40, démontrent aujourd’hui leurs formidables capacités à inquiéter les ténors.
Dans une semaine, la patrouille chocolatée devrait atteindre Saint-Barth en rangs serrés, à moins que l’un des équipages ne parvienne à jouer les filles de l’air.
Mare, qui surveille toute la flotte, n’est pas protéger des assauts des pirates de l’air qui risquaient de venir jouer les trouble-fêtes. Les sept premiers se maintiennent à 60 milles, soit sept heures de navigation. Geodis (Amedeo/Tripon) est le plus rapide ces dernières heures ; les deux excellents pilotes d’Aquarelle.com (Bestaven/Drouglazet) ont une endurance qui permet de penser qu’ils auront l’écoute entre les dents jusqu’au bout ; Agir Recouvrement-Bureau Veritas (Le Diraison/Hardy) et Jack in the Box (Le Claquin/Aglaor) se livrent une bataille sans merci qui les encourage à exprimer le meilleur de leur monture ; Eole Generation - GDF SUEZ, grisé par sa première place hier, se surpasse. Sébastien Rogues et Bertrand Delesne, qui avouaient quelques jours avant le départ être en apprentissage du Class40, démontrent aujourd’hui leurs formidables capacités à inquiéter les ténors.
Dans une semaine, la patrouille chocolatée devrait atteindre Saint-Barth en rangs serrés, à moins que l’un des équipages ne parvienne à jouer les filles de l’air.
Pépites du large
Sébastien Rogues (Eole Generation - GDF SUEZ)
« On n’est pas fatigué, notre rythme est atteint et c’est parti ! Avoir une course de onze bateaux dans laquelle chacun peut prendre un avantage à tout moment, c’est réellement excitant. C’est un vrai combat sur l’eau. »
Marc Lepesqueux (Mare)
« Changements de voile et de réglages en permanence. C’est assez fatigant. Notre position ouest va payer. On n’arrête pas de mettre du charbon. Ça avance toujours au maximum. Cette nuit, on a atteint 115 % du potentiel. On a bien poussé la machine. On n’a pas les mêmes conditions que les autres. On s’arrête en premier, on repart en premier, c’est un petit jeu de yoyo. Nous sommes de plus en plus dans le rythme, avec Jorg, on est à bloc. »
Ludovic Aglaor (Jack in the Box)
« C’est très serré, tout le monde est au contact. Le jeu est intéressant depuis le départ. On passe beaucoup de temps à la barre alors on profite du paysage. On ne se repose pas tant que ça car il ne faut vraiment rien lâcher. Si on lâche un peu, on perd tout de suite des milles sur les autres. »
Mathis Prochasson (Poèmes Bleus – Planète Insuline)
« On a croisé une petite flottille américaine. C'était un vrai convoi "mystérieux" : 4 ou 5 frégates pour accompagner un seul cargo ! Au radar, on ne voyait que le cargo : pas une trace des frégates et leur charmant petit nom de code quand elles s'appelaient à la VHF : WarShip 95, Warship 94. Bref, il se passe des choses au milieu de l'Atlantique... " On nous cache tout, on nous dit rien, plus on en apprend, plus on ne sait rien... ».
Sébastien Rogues (Eole Generation - GDF SUEZ)
« On n’est pas fatigué, notre rythme est atteint et c’est parti ! Avoir une course de onze bateaux dans laquelle chacun peut prendre un avantage à tout moment, c’est réellement excitant. C’est un vrai combat sur l’eau. »
Marc Lepesqueux (Mare)
« Changements de voile et de réglages en permanence. C’est assez fatigant. Notre position ouest va payer. On n’arrête pas de mettre du charbon. Ça avance toujours au maximum. Cette nuit, on a atteint 115 % du potentiel. On a bien poussé la machine. On n’a pas les mêmes conditions que les autres. On s’arrête en premier, on repart en premier, c’est un petit jeu de yoyo. Nous sommes de plus en plus dans le rythme, avec Jorg, on est à bloc. »
Ludovic Aglaor (Jack in the Box)
« C’est très serré, tout le monde est au contact. Le jeu est intéressant depuis le départ. On passe beaucoup de temps à la barre alors on profite du paysage. On ne se repose pas tant que ça car il ne faut vraiment rien lâcher. Si on lâche un peu, on perd tout de suite des milles sur les autres. »
Mathis Prochasson (Poèmes Bleus – Planète Insuline)
« On a croisé une petite flottille américaine. C'était un vrai convoi "mystérieux" : 4 ou 5 frégates pour accompagner un seul cargo ! Au radar, on ne voyait que le cargo : pas une trace des frégates et leur charmant petit nom de code quand elles s'appelaient à la VHF : WarShip 95, Warship 94. Bref, il se passe des choses au milieu de l'Atlantique... " On nous cache tout, on nous dit rien, plus on en apprend, plus on ne sait rien... ».
Au carré des associations
L’association Matelots de la vie était à l'heure présente l’invitée de la vacation en direct sur France Bleu Loire Ocean. Françoise Levaux, la présidente, a parlé en direct avec Adrien Hardy (Agir Recouvrement – Bureau Veritas) qui est son ambassadeur, avant d’attaquer le vif du sujet : « L’association organise des expéditions pour les enfants hospitalisés. En juillet et août, 16 jeunes en rémission de maladies graves, ou guéris, embarquent sur un voilier et partagent leur expérience avec plus de 2500 enfants hospitalisés. Par l’intermédiaire de vidéos envoyées du bord et d’un jeu d’énigme quotidien sur le site des Matelots de la Vie. Tous les matins, les enfants vont chercher une énigme sur notre site, ils ont 24 heures pour la résoudre et transmettent la solution au bateau. Cette solution donne aux Matelots embarqués l’indice qu’ils doivent trouver sur le terrain. Ils filment l’indice et l’aventure. Les rushs sont montés et mis en ligne sur le site. Cela permet aux enfants de sortir de leur chambre d’hôpital, de dédramatiser la blouse blanche puisque les infirmiers jouent avec eux. C’est un très beau message d’espoir entre les matelots en rémission qui se sont battus, qui ont guéri et les enfants qui sont à l’hôpital. ».
Classement de la Solidaire du Chocolat 2012 - 21/03/2012 à 14:00
L’association Matelots de la vie était à l'heure présente l’invitée de la vacation en direct sur France Bleu Loire Ocean. Françoise Levaux, la présidente, a parlé en direct avec Adrien Hardy (Agir Recouvrement – Bureau Veritas) qui est son ambassadeur, avant d’attaquer le vif du sujet : « L’association organise des expéditions pour les enfants hospitalisés. En juillet et août, 16 jeunes en rémission de maladies graves, ou guéris, embarquent sur un voilier et partagent leur expérience avec plus de 2500 enfants hospitalisés. Par l’intermédiaire de vidéos envoyées du bord et d’un jeu d’énigme quotidien sur le site des Matelots de la Vie. Tous les matins, les enfants vont chercher une énigme sur notre site, ils ont 24 heures pour la résoudre et transmettent la solution au bateau. Cette solution donne aux Matelots embarqués l’indice qu’ils doivent trouver sur le terrain. Ils filment l’indice et l’aventure. Les rushs sont montés et mis en ligne sur le site. Cela permet aux enfants de sortir de leur chambre d’hôpital, de dédramatiser la blouse blanche puisque les infirmiers jouent avec eux. C’est un très beau message d’espoir entre les matelots en rémission qui se sont battus, qui ont guéri et les enfants qui sont à l’hôpital. ».
Classement de la Solidaire du Chocolat 2012 - 21/03/2012 à 14:00