La provenance des fèves de cacao d'Ampamakia (Madagascar)



L’introduction des cacaotiers à Madagascar date de 1900, l’année où les colons français accordaient une importance particulière aux capacités agricoles du pays. Les variétés Criollo et Forastero ont été croisées pour obtenir le Trinitario, hybride qui constitue 30% de la production malgache.



La production actuelle

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Ainsi, l’histoire de la plantation de cacao de Madagascar est à peine vieille de quelques dizaines d’années. Lors de ses débuts, la production locale a approvisionné uniquement la France métropolitaine. Aujourd’hui, face aux pays producteurs de cacao, Madagascar paraît minuscule en terme de quantité de production. Sur 50 kilomètres de superficie de plantation totale, Madagascar fournit moins de 1% de la production mondiale. Le district d’Ambanja (de la région DIANA) abrite les plus florissants producteurs, en l’occurrence des habitants de la vallée Sambirano. L’inondation saisonnière de la région riveraine favorise l’enrichissement en minéraux et nutriments de la zone de plantations. Ampamakia (Sambirano) produit pendant toute l’année trois principales variétés (Forastero, Criollo et l’hybride Trinitario) appréciées par les consommateurs du monde entier.

L’économie par rapport au cacao

La situation économique de la région Ampamakia Sambirano est fortement en relation avec les plantations du cacao. En effet, les agriculteurs, régulièrement ravitaillés en ressources, génèrent un taux de productivité incessamment croissant. En outre, des entreprises chocolatières multinationales exercent un rapport direct avec les cultivateurs. Ce rapport est notamment caractérisé par le financement et l’accompagnement technique fourni aux principaux concernés. A Ampamakia, la culture de la vanille et la filière cacao sont probablement liées. Cela favorise la coopération entre les différents agriculteurs locaux.

Les caractéristiques des fèves de cacao

Ampamakia, la plus vieille plantation cacaotière de Madagascar produit chaque année quelques 3000 tonnes de fèves de haute qualité. Cultivé sans utilisation de produits chimiques, le cacao de la région est reconnaissable par son arôme plus fin et long en bouche. Ces propriétés lui ont valu alors le titre de « cacao fin » décerné par l’Internation Cocoa Organisation (ICCO-UK). Toutefois, l’un des problèmes auxquels ces derniers font face est le manque de maîtrise du procédé de fermentation. Cela offre en tout cas des possibilités d’amélioration de la productivité malgache.
En somme, malgré la faible industrialisation de Madagascar, le chocolat malgache gagne les plus prestigieux palaces du monde entier. La facilité d’exportation, renforcée par la qualité inestimable des fèves constitue un pilier économique important pour Madagascar. Ainsi, il est à prévoir que la Grande Île connaîtra une hausse considérable de la production de cacao.

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