La provenance des fèves de cacao du Nicaragua



Le Nicaragua est un pays de l’Amérique centrale. Il est limité respectivement au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest par le Honduras, le Costa Rica, la mer des Caraïbes, par le Pacifique. Et il est séparé des États-Unis par le Guatemala. Colonisé depuis 1524 par les Espagnols, le Nicaragua a obtenu son indépendance le 15 septembre 1821. Depuis 1854, il est devenu une république souveraine.
Ce pays est pourvu d’une superficie de 129 494 km2 sur lequel 120 254 km2 sont constitués de terre. Habité aujourd’hui de quelques 6 millions de Nicaraguasyens (69% métis, 17% de blancs, 9% de noirs et 5% d’Amérindiens), le pays présente une densité démographique plus ou moins faible. Son climat est tropical dans les vallées et conditionne une végétation qui compte environ 17.000 espèces. Les richesses naturelles sont constituées de l’or, du zinc, du cuivre et de l’argent. Son agriculture est basée sur les cultures d’exportation telles que maïs, sorgho ou haricot. Mais l’une des plus valeureuses activités agricoles du Nicaragua est le cacao.



Le cacao Nicaraguasyen

©ecco fotolia ChocoClic.com
La culture des cacaotiers a débuté en Nicaragua après l’installation en 1550 des colons espagnols. Ces derniers ont apporté effectivement les variétés Criollo et Forastero afin d’initier les agriculteurs à la plantation de cacao. Depuis, des améliorations des méthodes de production ont été financées par les Espagnols et les États-Unis. Jusqu’en 1990, l’extension des zones de plantations et l’hybridation de variétés ont été entreprises dans le but d’accroître la productivité.
D’une manière générale, l’exportation des fèves de cacao est prise en charge directement par l’association des paysans. La principale cible d’exportation reste l’Union Européenne (55%) tandis que de petits agriculteurs envisagent une orientation vers l’Asie.

La perspective de la production

Les meilleures variétés de cacao du monde sont aujourd’hui exploitées par les Nicaraguasyens. Avec environ 1000 tonnes de production totale annuelle (une partie des produits sont directement transformés puis exportés), le cacao Nicaraguasyen montre un réel potentiel qui n’est cependant pas exploité. L’un des problèmes des agriculteurs est la problématique de la fermentation du cacao. En effet, les Nicaraguasyens ne sont pas habitués au cacao fermenté alors que ce dernier est nécessaire pour l’industrie chocolatière. Ainsi, les associations et organismes locaux entreprennent des formations d’agriculteurs pour favoriser l’entrée dans le marché international et l’industrie locale.
Grâce aux multiples variétés locales, le cacao du Nicaragua voit son chiffre d’exportation s’élever constamment. Une opportunité pour le pays de redresser son économie et de renforcer l’industrie de transformation de produits agricoles. Ainsi, les organisations internationales et locales cherchent des financements et des soutiens stratégiques pour réaliser des projets d’envergure nationale : construction d’usines de traitement cacaotier, création d’entreprise chocolatière, etc.

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