L’origine du cacao vénézuélien
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Lors de l’arrivée des conquistadors Espagnols en Venezuela, ils ont constaté diverses régions vénézuéliennes qui favorisent la culture du cacao, telles que le Rio Noir, l’El Pedegral, les bords du lac de Maracaibo et ceux des rivières voisines. Ce sont effectivement les peuples anciens qui pratiquaient la culture du cacao (uniquement de la variété Criollo). Les indigènes de l’époque consommaient une boisson extraite des fèves de cacao à laquelle s’ajoutaient des épices et de l’eau. Les Aztèques et les Indiens vénézuéliens utilisaient également les fèves de cacao pour des fins médicinales ou religieuses.
Plus tard, la variété issue de la Trinité a été introduite en Venezuela et s’appelle maintenant Trinitario (hybride issu du croisement entre le Forastero et le Criollo).
Entre 1600 et 1800, les plantations du cacao s’étendaient dans tout le pays grâce aux moines capucins originaires de l’Aragon. .
Environ 20 000 tonnes de cacao sont récoltées annuellement durant les années 1800. Ainsi, le cacao représentait 75% des produits d’exportation vénézuéliens et générait un bénéfice considérable.
Plus tard, la variété issue de la Trinité a été introduite en Venezuela et s’appelle maintenant Trinitario (hybride issu du croisement entre le Forastero et le Criollo).
Entre 1600 et 1800, les plantations du cacao s’étendaient dans tout le pays grâce aux moines capucins originaires de l’Aragon. .
Environ 20 000 tonnes de cacao sont récoltées annuellement durant les années 1800. Ainsi, le cacao représentait 75% des produits d’exportation vénézuéliens et générait un bénéfice considérable.
L’économie du pays
Actuellement, 2500 personnes sont mobilisées pour la production de cacao dans la seule région d’El Pedegral, Venezuela. La qualité des fèves produites ainsi que la facilité de l’exportation (les réseaux de collecte vénézuéliens étaient depuis longtemps structurés) incitent les agriculteurs à étendre leur zone d’intervention. À vrai dire, de 1990 jusqu’en 2003, la quantité de production vénézuélienne n’a jamais cessé d’augmenter. Son pic le plus remarquable atteint en 2003 une valeur de 22 000 tonnes. Cette productivité a d’ailleurs un impact majeur pour l’économie. Les exportations constituent le plus important revenu de l’État. Toutefois, le gouvernement vénézuélien tend actuellement à équilibre les valeurs de ses produits agricoles pour stabiliser l’économie du pays.