La réglementation des matières grasses végétales autres que le Beurre de Cacao
Le 15 mars 2000 : le chocolat comportant des matières grasses végétales autres que le beurre de cacao, en complément de celui-ci, aura droit d’être fabriqué et commercialisé dans toute l’Union Européenne.
Les principales dispositions de la nouvelle réglementation du chocolat :
- Pour l’essentiel, la législation antérieurement applicable est maintenue en ce qui concerne la définition et le classement des différentes sortes de chocolat : chocolat, chocolat au lait, etc…
- Il en est de même s’agissant de l’addition de matières comestibles (miel, fruits secs, céréales, etc…) qui demeure autorisée dans une certaine limite (40% du poids du produit fini). Sont toujours interdites les additions de graisses animales, de farine et d’amidon, ainsi que l’usage d’arôme imitant la saveur du chocolat ou du lait.
- La mention obligatoire de la teneur en cacao est maintenue et les dispositions générales en matière d’étiquetage sont imposées au chocolat, comme à toutes les denrées alimentaires, à savoir : liste des ingrédients et date d’utilisation optimale (DLC).
- La nouvelle directive ne traite pas directement du cas des additifs, car celui-ci est régi dans le cadre général d’une directive dressant la liste des substances autorisées (la lécithine de soja demeure ainsi admise en chocolaterie en tant qu’émulsifiant).
- A s’en tenir aux indications ci-dessus, la future réglementation paraît être semblable à celle applicable jusqu’ici. Mais une seule phrase, à l’article 2 du texte approuvé le 15 mars, suffit pour offrir la possibilité de modifier la substance du produit : « les matières grasses végétales autre que le beurre de cacao… peuvent être ajoutées dans les produits de chocolat… »
Lors de la fabrication du chocolat (le plus souvent le conchage), il sera donc possible d’incorporer au mélange cacao et sucre une quantité de matières grasses autres que le beurre de cacao,
- appartenant à la catégorie des équivalents au beurre de cacao et ainsi répertoriées : illipé, huile de palme, sal, karité, kogum gurgi et noyaux de mangue.
- Dans la limite maximum de 5% par rapport au poids du produits fini, partie chocolat exclusivement.
L’étiquetage des produits avec M.G.V. doit être complété par la mention suivante, attirant l’attention et clairement lisible : « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao ». cette mention apparaît dans le même champ visuel que la liste des ingrédients, de manière bien distincte par rapport à cette liste, et doit figurer en caractère gras, ou moins aussi grands.
Enfin la directive est muette sur les modalités de contrôle de la teneur en M.G.V., pourtant indispensable pour garantir le respect de la limite des 5%, et n’est guère contraignantes quant à la nécessité de prendre en compte la répercussion de la mesure sur l’économie des pays producteurs de cacao, tous en voie de développement .
En résumé : on trouvera dans le commerce un nouveau chocolat contenant certaines matières grasse absentes jusqu’ici dans le produit dans une limite difficilement contrôlable, et dont la présence ne sera pas toujours signalée à côté du mot « chocolat ».
L’apparition sur le marché du chocolat avec les matières grasses végétales n’interviendra pas tout de suite. En effet, après l’adoption formelle de la nouvelle directive et sa publication officielle, les États membres ont 36 mois pour l’introduire dans leur réglementation interne. Nous avons encore 2 ou 3 ans devant nous.
Le 15 mars 2000 : le chocolat comportant des matières grasses végétales autres que le beurre de cacao, en complément de celui-ci, aura droit d’être fabriqué et commercialisé dans toute l’Union Européenne.
Les principales dispositions de la nouvelle réglementation du chocolat :
- Pour l’essentiel, la législation antérieurement applicable est maintenue en ce qui concerne la définition et le classement des différentes sortes de chocolat : chocolat, chocolat au lait, etc…
- Il en est de même s’agissant de l’addition de matières comestibles (miel, fruits secs, céréales, etc…) qui demeure autorisée dans une certaine limite (40% du poids du produit fini). Sont toujours interdites les additions de graisses animales, de farine et d’amidon, ainsi que l’usage d’arôme imitant la saveur du chocolat ou du lait.
- La mention obligatoire de la teneur en cacao est maintenue et les dispositions générales en matière d’étiquetage sont imposées au chocolat, comme à toutes les denrées alimentaires, à savoir : liste des ingrédients et date d’utilisation optimale (DLC).
- La nouvelle directive ne traite pas directement du cas des additifs, car celui-ci est régi dans le cadre général d’une directive dressant la liste des substances autorisées (la lécithine de soja demeure ainsi admise en chocolaterie en tant qu’émulsifiant).
- A s’en tenir aux indications ci-dessus, la future réglementation paraît être semblable à celle applicable jusqu’ici. Mais une seule phrase, à l’article 2 du texte approuvé le 15 mars, suffit pour offrir la possibilité de modifier la substance du produit : « les matières grasses végétales autre que le beurre de cacao… peuvent être ajoutées dans les produits de chocolat… »
Lors de la fabrication du chocolat (le plus souvent le conchage), il sera donc possible d’incorporer au mélange cacao et sucre une quantité de matières grasses autres que le beurre de cacao,
- appartenant à la catégorie des équivalents au beurre de cacao et ainsi répertoriées : illipé, huile de palme, sal, karité, kogum gurgi et noyaux de mangue.
- Dans la limite maximum de 5% par rapport au poids du produits fini, partie chocolat exclusivement.
L’étiquetage des produits avec M.G.V. doit être complété par la mention suivante, attirant l’attention et clairement lisible : « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao ». cette mention apparaît dans le même champ visuel que la liste des ingrédients, de manière bien distincte par rapport à cette liste, et doit figurer en caractère gras, ou moins aussi grands.
Enfin la directive est muette sur les modalités de contrôle de la teneur en M.G.V., pourtant indispensable pour garantir le respect de la limite des 5%, et n’est guère contraignantes quant à la nécessité de prendre en compte la répercussion de la mesure sur l’économie des pays producteurs de cacao, tous en voie de développement .
En résumé : on trouvera dans le commerce un nouveau chocolat contenant certaines matières grasse absentes jusqu’ici dans le produit dans une limite difficilement contrôlable, et dont la présence ne sera pas toujours signalée à côté du mot « chocolat ».
L’apparition sur le marché du chocolat avec les matières grasses végétales n’interviendra pas tout de suite. En effet, après l’adoption formelle de la nouvelle directive et sa publication officielle, les États membres ont 36 mois pour l’introduire dans leur réglementation interne. Nous avons encore 2 ou 3 ans devant nous.