Sébastien – Alors pourquoi le chocolat des Français ?
Bonjour, ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis en France, Le chocolat des Français avec Paul-Henri le co-fondateur. Paul-Henri bonjour à toi.
Paul-Henri – Bonjour à toi.
Sébastien – Ce que moi j’aimerais que tu racontes c’est vraiment l’histoire Le Chocolat des Français ; pourquoi ?
Paul-Henri – C’est hyper simple. À la base on est trois associés. Il y a Mathieu Escande, Vincent Muraire et moi-même. On était tous les trois passionnés d’arts, de design mais aussi de chocolat. Une vraie passion d’amateurs puisqu’on n’a pas de formation de chocolatier. On avait ce fantasme, tout simple, de concilier ces deux univers, le chocolat d’un côté et le design de l’autre. Donc on a rencontré de nombreux chocolatiers. On a trouvé notre perle rare et après on a appelé tous nos copains : artistes, auteurs de bandes dessinnées, illustrateurs pour illustrer toutes ces tablettes que vous pouvez voir ici. Et voilà, ça a démarré comme ça. C’était il y a deux ans, sur un coup de tête. C’était un projet un peu fou, et on est ravis, deux ans après de voir qu’année après année on monte. Il y a un vrai intérêt de la part des gens. La curiosité s’est transformée vraiment en intérêt. On est ravis.
Sébastien – Oui, parce que là, par rapport à ça, qu’est-ce qui a fait que vous avez sauté le pas ?
Paul-Henri – Je pense que ce qui a fait qu’on a sauté le pas c’est qu’on n’a pas trop réfléchis. C’est vrai, on s’est dit : « On est jeune, on n’a pas grand-chose à perdre. Allons-y ». On n’avait pas encore d’enfants à l’époque. On s’est dit : « On a qu’une vie. » C’était un projet qui nous tenait à cœur depuis assez longtemps et ça aurait été dommage que ça reste juste dans un tiroir, juste un petit fantasme jamais réalisé.
Sébastien – Ok. Avec tout ça, vous sortez de nouveaux emballages, de nouvelles tablettes tous les combien ? Parce que là, décidément, il y en a beaucoup là !
Paul-Henri – En fait l’idée, c’est qu’à peu près tous les six mois, un peu comme des collections de mode, on régénère à peu près l’entièreté de la collection. Et du coup chaque tablette est imprimée entre 1 et 10 000 exemplaires. Donc on fait des exemplaires uniques et puis pour les versions les plus grandes à 10 000, une fois que c’est terminé, c’est terminé. On appelle un autre illustrateur. On fait une autre recette et on repart.
Sébastien – D’accord. Vous changez aussi la recette en fonction de l’emballage alors ?
Paul-Henri – Nous ce qu’on voulait c’était quand même au final, déconnecter la recette de l’emballage, puisqu’on estime que tout le monde sait ce qu’est le chocolat. Donc on n’a pas forcément besoin d’être descriptif. Après effectivement on essaie parfois que la recette au niveau couleur, au niveau du sentiment général, ait un petit lien avec le visuel, mais c’est quelque chose d’assez abstrait.
Sébastien – Alors qu’est-ce que toi tu dis aux personnes qui viennent te voir et qui découvrent ta gamme ? Par quoi tu commences ?
Paul-Henri – Alors déjà je leur demande si elles souhaitent un petit carré de chocolat et ça permet de bien entamer la conversation. Non, plus sérieusement, on leur dit que nous ce qu’on veut c’est tout simplement concilier le bon, le beau avec le made in France. C’est vraiment tout simple. On essaie de faire de très bons chocolats en collaborant avec de supers artistes et en faisant un maximum de choses en France avec des ingrédients et des produits français.
Sébastien – Alors est-ce que tu peux m’en dire plus sur le chocolat ? Quelle est la typologie que vous choisissez ? Quelle est la grande ligne droite ?
Paul-Henri – Nous ce qu’on voulait faire en fait c’était faire une gamme accessible mais accessible dans le bon sens du terme. Pour nous le chocolat c’est avant tout un plaisir. C’est vraiment de la gourmandise – bon pour moi. Et on voulait faire des choses simples mais les faire bien. Du coup on est partis sur un assemblage de fèves qui viennent principalement d’Équateur et du Ghana, ce qui permet d’avoir un chocolat très équilibré et de ne pas dépendre des récoltes des années. On voulait vraiment avoir un goût « Le chocolat des Français » et ensuite c’est vraiment pour nous de la gourmandise. On rajoute des noisettes caramélisées, des pépites de caramel, du sel de Camargue, du sel de Guérande. Pour nous c’est vraiment du plaisir le chocolat. On n’est pas du tout dans une démarche, on va dire, sérieuse ou élitiste. On vient là de manière très humble, avec le sourire, et je pense que ça se voit au final quand on regarde les produits.
Sébastien – Pourquoi Le chocolat des Français ?
Paul-Henri – En fait, on cherchait un nom de marque ; on s’est dit : « Bon ok, on a trouvé notre chocolatier en France, on travaille avec plein de produits français. Tous nos copains illustrateurs habitent généralement à Paris. » Au final ça a été fait par plein de petits français et on s’est dit pourquoi ne pas rendre hommage à tous ces petits gens. En plus, on ne parle que du chocolat belge et du chocolat suisse, personne ne semblait mettre un peu en avant le chocolat français, on s’est dit : « Et bien allons-y, puisque personne ne veut en parler, on va en parler. » Et voilà.
Sébastien – Super.
Paul-Henri – Tout simplement.
Sébastien – Et quels sont les futurs projets que vous avez sous les cartons ?
Paul-Henri – On a pas mal de projets dans les stocks. On est vraiment en train d’explorer l’univers du chocolat. On s’amuse de plus en plus sur les recettes. Là on a commencé à faire des petits bonbons, des petites pralines. On a la chance de remporter un appel d’offres pour une très grande compagnie aérienne, pour les classes business. Vraiment l’idée c’est d’explorer les matières, les goûts, les textures, les pralinés, les ganaches. Vraiment creuser, creuser et voilà il y a un milliard de choses à faire dans le chocolat. Donc on est vraiment au tout début. On est à la surface du monde du chocolat. Et ce qu’on veut c’est faire un maximum de choses : s’amuser, découvrir, collaborer avec plein d’artistes comme pour le grand Chocokong de cinq mètres de haut. Voilà, faire plein de choses tout simplement.
Sébastien – Et toi, ce serait quoi ton plus grand rêve chocolat ?
Paul-Henri – Mon plus grand rêve chocolat, ce serait je pense, de faire un projet de recettes et d’objets de design avec Jean-Paul Gautier. Ce serait un rêve incroyable je pense. Donc Jean-Paul, si tu m’entends, on t’adore.
Sébastien – Je pense que tu as une belle occasion de faire un truc sympa avec l’équipe Le chocolat des Français.
Paul-Henri – Exactement. Merci beaucoup.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais dire pour finir notre échange, aux internautes ?
Paul-Henri – Ce que je pourrais dire aux internautes, c’est : « Venez jusqu’à mardi soir nous voir au Salon du Chocolat. On a plein de recettes à vous faire déguster, plein de choses à vous montrer. On est toujours ravis de rencontrer des gens, de faire goûter nos chocolats. Voilà tout simplement.
Sébastien – Super. Merci à toi Paul-Henri.
Paul-Henri – Merci beaucoup.
Sébastien – Moi je vous retrouve sur une prochaine vidéo super chocolatée. À très bientôt. Bye !
Bonjour, ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis en France, Le chocolat des Français avec Paul-Henri le co-fondateur. Paul-Henri bonjour à toi.
Paul-Henri – Bonjour à toi.
Sébastien – Ce que moi j’aimerais que tu racontes c’est vraiment l’histoire Le Chocolat des Français ; pourquoi ?
Paul-Henri – C’est hyper simple. À la base on est trois associés. Il y a Mathieu Escande, Vincent Muraire et moi-même. On était tous les trois passionnés d’arts, de design mais aussi de chocolat. Une vraie passion d’amateurs puisqu’on n’a pas de formation de chocolatier. On avait ce fantasme, tout simple, de concilier ces deux univers, le chocolat d’un côté et le design de l’autre. Donc on a rencontré de nombreux chocolatiers. On a trouvé notre perle rare et après on a appelé tous nos copains : artistes, auteurs de bandes dessinnées, illustrateurs pour illustrer toutes ces tablettes que vous pouvez voir ici. Et voilà, ça a démarré comme ça. C’était il y a deux ans, sur un coup de tête. C’était un projet un peu fou, et on est ravis, deux ans après de voir qu’année après année on monte. Il y a un vrai intérêt de la part des gens. La curiosité s’est transformée vraiment en intérêt. On est ravis.
Sébastien – Oui, parce que là, par rapport à ça, qu’est-ce qui a fait que vous avez sauté le pas ?
Paul-Henri – Je pense que ce qui a fait qu’on a sauté le pas c’est qu’on n’a pas trop réfléchis. C’est vrai, on s’est dit : « On est jeune, on n’a pas grand-chose à perdre. Allons-y ». On n’avait pas encore d’enfants à l’époque. On s’est dit : « On a qu’une vie. » C’était un projet qui nous tenait à cœur depuis assez longtemps et ça aurait été dommage que ça reste juste dans un tiroir, juste un petit fantasme jamais réalisé.
Sébastien – Ok. Avec tout ça, vous sortez de nouveaux emballages, de nouvelles tablettes tous les combien ? Parce que là, décidément, il y en a beaucoup là !
Paul-Henri – En fait l’idée, c’est qu’à peu près tous les six mois, un peu comme des collections de mode, on régénère à peu près l’entièreté de la collection. Et du coup chaque tablette est imprimée entre 1 et 10 000 exemplaires. Donc on fait des exemplaires uniques et puis pour les versions les plus grandes à 10 000, une fois que c’est terminé, c’est terminé. On appelle un autre illustrateur. On fait une autre recette et on repart.
Sébastien – D’accord. Vous changez aussi la recette en fonction de l’emballage alors ?
Paul-Henri – Nous ce qu’on voulait c’était quand même au final, déconnecter la recette de l’emballage, puisqu’on estime que tout le monde sait ce qu’est le chocolat. Donc on n’a pas forcément besoin d’être descriptif. Après effectivement on essaie parfois que la recette au niveau couleur, au niveau du sentiment général, ait un petit lien avec le visuel, mais c’est quelque chose d’assez abstrait.
Sébastien – Alors qu’est-ce que toi tu dis aux personnes qui viennent te voir et qui découvrent ta gamme ? Par quoi tu commences ?
Paul-Henri – Alors déjà je leur demande si elles souhaitent un petit carré de chocolat et ça permet de bien entamer la conversation. Non, plus sérieusement, on leur dit que nous ce qu’on veut c’est tout simplement concilier le bon, le beau avec le made in France. C’est vraiment tout simple. On essaie de faire de très bons chocolats en collaborant avec de supers artistes et en faisant un maximum de choses en France avec des ingrédients et des produits français.
Sébastien – Alors est-ce que tu peux m’en dire plus sur le chocolat ? Quelle est la typologie que vous choisissez ? Quelle est la grande ligne droite ?
Paul-Henri – Nous ce qu’on voulait faire en fait c’était faire une gamme accessible mais accessible dans le bon sens du terme. Pour nous le chocolat c’est avant tout un plaisir. C’est vraiment de la gourmandise – bon pour moi. Et on voulait faire des choses simples mais les faire bien. Du coup on est partis sur un assemblage de fèves qui viennent principalement d’Équateur et du Ghana, ce qui permet d’avoir un chocolat très équilibré et de ne pas dépendre des récoltes des années. On voulait vraiment avoir un goût « Le chocolat des Français » et ensuite c’est vraiment pour nous de la gourmandise. On rajoute des noisettes caramélisées, des pépites de caramel, du sel de Camargue, du sel de Guérande. Pour nous c’est vraiment du plaisir le chocolat. On n’est pas du tout dans une démarche, on va dire, sérieuse ou élitiste. On vient là de manière très humble, avec le sourire, et je pense que ça se voit au final quand on regarde les produits.
Sébastien – Pourquoi Le chocolat des Français ?
Paul-Henri – En fait, on cherchait un nom de marque ; on s’est dit : « Bon ok, on a trouvé notre chocolatier en France, on travaille avec plein de produits français. Tous nos copains illustrateurs habitent généralement à Paris. » Au final ça a été fait par plein de petits français et on s’est dit pourquoi ne pas rendre hommage à tous ces petits gens. En plus, on ne parle que du chocolat belge et du chocolat suisse, personne ne semblait mettre un peu en avant le chocolat français, on s’est dit : « Et bien allons-y, puisque personne ne veut en parler, on va en parler. » Et voilà.
Sébastien – Super.
Paul-Henri – Tout simplement.
Sébastien – Et quels sont les futurs projets que vous avez sous les cartons ?
Paul-Henri – On a pas mal de projets dans les stocks. On est vraiment en train d’explorer l’univers du chocolat. On s’amuse de plus en plus sur les recettes. Là on a commencé à faire des petits bonbons, des petites pralines. On a la chance de remporter un appel d’offres pour une très grande compagnie aérienne, pour les classes business. Vraiment l’idée c’est d’explorer les matières, les goûts, les textures, les pralinés, les ganaches. Vraiment creuser, creuser et voilà il y a un milliard de choses à faire dans le chocolat. Donc on est vraiment au tout début. On est à la surface du monde du chocolat. Et ce qu’on veut c’est faire un maximum de choses : s’amuser, découvrir, collaborer avec plein d’artistes comme pour le grand Chocokong de cinq mètres de haut. Voilà, faire plein de choses tout simplement.
Sébastien – Et toi, ce serait quoi ton plus grand rêve chocolat ?
Paul-Henri – Mon plus grand rêve chocolat, ce serait je pense, de faire un projet de recettes et d’objets de design avec Jean-Paul Gautier. Ce serait un rêve incroyable je pense. Donc Jean-Paul, si tu m’entends, on t’adore.
Sébastien – Je pense que tu as une belle occasion de faire un truc sympa avec l’équipe Le chocolat des Français.
Paul-Henri – Exactement. Merci beaucoup.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais dire pour finir notre échange, aux internautes ?
Paul-Henri – Ce que je pourrais dire aux internautes, c’est : « Venez jusqu’à mardi soir nous voir au Salon du Chocolat. On a plein de recettes à vous faire déguster, plein de choses à vous montrer. On est toujours ravis de rencontrer des gens, de faire goûter nos chocolats. Voilà tout simplement.
Sébastien – Super. Merci à toi Paul-Henri.
Paul-Henri – Merci beaucoup.
Sébastien – Moi je vous retrouve sur une prochaine vidéo super chocolatée. À très bientôt. Bye !
Sébastien et Paul-Henri©ChocoClic.com