Un organe conjoint pour coordonner les politiques cacaoyères
Les deux plus grands producteurs mondiaux de cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont créé un organe commun pour améliorer la coordination dans la recherche, la fixation des prix et la lutte contre le travail des enfants, a déclaré le gouvernement ivoirien.
Ensemble, les deux pays d’Afrique de l’Ouest représentent environ 60 % du cacao mondial et se sont déjà coordonnés sur une initiative conjointe de prix du "Living Income Differential" (LID) pour ajouter 400 $ la tonne pour aider les agriculteurs à lutter contre la pauvreté si le prix du marché tombe en dessous de 2 600 $ la tonne.
La LID devrait entrer en vigueur en octobre, mais la nouvelle organisation, Ivory Coast-Ghana Cocoa Initiative (ICCIG), marque une étape formelle vers des liens plus étroits et vise à promouvoir ses industries du cacao à l’international tout en renforçant sa position collective sur le marché mondial, a déclaré le gouvernement ivoirien dans un communiqué.
Ensemble, les deux pays d’Afrique de l’Ouest représentent environ 60 % du cacao mondial et se sont déjà coordonnés sur une initiative conjointe de prix du "Living Income Differential" (LID) pour ajouter 400 $ la tonne pour aider les agriculteurs à lutter contre la pauvreté si le prix du marché tombe en dessous de 2 600 $ la tonne.
La LID devrait entrer en vigueur en octobre, mais la nouvelle organisation, Ivory Coast-Ghana Cocoa Initiative (ICCIG), marque une étape formelle vers des liens plus étroits et vise à promouvoir ses industries du cacao à l’international tout en renforçant sa position collective sur le marché mondial, a déclaré le gouvernement ivoirien dans un communiqué.
L’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG)
Cette nouvelle organisation fera la promotion de leurs industries du cacao à l’international et défendra leur position collective sur le marché mondial, a déclaré le gouvernement ivoirien dans un communiqué.
L’organisation permettra aux deux pays d’officialiser un accord, entamé il y a trois ans, par lequel ils annoncent tous deux les prix à la ferme au début de la saison de croissance le 1er octobre. La mesure vise à réduire la contrebande à travers leur frontière commune.
L’année dernière, ils ont augmenté le prix garanti qu’ils paient aux producteurs de cacao à environ 1,50 USD le kilogramme pour la récolte principale 2019/20.
Ils ont également introduit un prix plancher minimum pour remédier au déséquilibre perçu entre les revenus des agriculteurs et l’argent gagné par les grands négociants en matières premières.
L’organisation permettra aux deux pays d’officialiser un accord, entamé il y a trois ans, par lequel ils annoncent tous deux les prix à la ferme au début de la saison de croissance le 1er octobre. La mesure vise à réduire la contrebande à travers leur frontière commune.
L’année dernière, ils ont augmenté le prix garanti qu’ils paient aux producteurs de cacao à environ 1,50 USD le kilogramme pour la récolte principale 2019/20.
Ils ont également introduit un prix plancher minimum pour remédier au déséquilibre perçu entre les revenus des agriculteurs et l’argent gagné par les grands négociants en matières premières.
Démonstration de puissance
Le 12 juin 2019, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont annoncé un prix plancher de 2600 dollars par tonne de fèves de cacao pour la campagne cacaoyère 2019/20.
Le prix plancher vise à atténuer la pauvreté généralisée des agriculteurs qui est devenue un fléau sur l’image du chocolat et une menace pour l’avenir du secteur en Afrique de l’Ouest. De nombreux jeunes abandonnent la culture du cacao, y voyant une vie de travail éreintant avec peu de récompenses.
Les deux pays ont également annoncé une suspension des ventes à terme de haricots pour la saison 2020/21. Cette décision historique a été considérée comme une « démonstration de puissance » par ces deux pays, qui produisent conjointement environ 60 % de toutes les fèves de cacao.
Le prix plancher vise à atténuer la pauvreté généralisée des agriculteurs qui est devenue un fléau sur l’image du chocolat et une menace pour l’avenir du secteur en Afrique de l’Ouest. De nombreux jeunes abandonnent la culture du cacao, y voyant une vie de travail éreintant avec peu de récompenses.
Les deux pays ont également annoncé une suspension des ventes à terme de haricots pour la saison 2020/21. Cette décision historique a été considérée comme une « démonstration de puissance » par ces deux pays, qui produisent conjointement environ 60 % de toutes les fèves de cacao.