Le cacao colombien, la conquête chocolatée- partie 2





Les premiers pas vers la reconversion :

Fèves et Cabosses©
Pionnière dans la réinsertion du cacao, le village de Remolino del Caguàn a été le premier à tenter de résister à la culture de la coca. En 1994, des planteurs se rassemblent en comité et élaborent leur première tablette. Avec le soutien des Nations Unies, elles sont ensuite diffusées plus largement par les magasins Carrefour et permettent à la production cacaoyère de reprendre doucement.

Un exemple parmi d’autres qui malheureusement peine à se stabiliser à cause de la fluctuation des prix du cacao et les insecticides déversés par l’état sur les plantations de coca qui affectent également celles de cacao. En mai 2015, le gouvernement a donc décidé d’arrêter ces pulvérisations aériennes et de consolider ses mesures pour aider les petites initiatives locales à se développer.

Vers un cacao meilleur :

Chocolat©
Notamment grâce aux aides de l’état, des ONG et de l’ONU, les paysans Colombiens arrivent de plus en plus à lutter contre la tentation de retourner à la culture de la coca. Cela va également de pair avec la paix qui se profile entre le gouvernement et la guérilla des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), et qui assure un calme relatif aux cultivateurs.

De plus en plus de région se convertissent au cacao et augmentent progressivement leurs conditions et niveau de vie. Un peu plus de la moitié du cacao semé en Colombie provient aujourd’hui des programmes d’aides au développement, qui aident également à la construction d’infrastructures pour faciliter la culture des fèves. Appuyée dans sa démarche par l’augmentation de la demande mondiale en cacao (+8% par an), la Colombie a tout intérêt à garder le cap et à ne pas faiblir pour préserver son cacao de qualité et devenir un des leaders de la production de fèves.

ChocoClic


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