Un producteur majeur mais mal récompensé.
Le Cameroun produit du cacao depuis plus de cent ans. Le cacao du Cameroun qui est censé provenir d’une souche « Trinitario » est différent des autres cacaos de base des haricots. Il a une pause plus foncée, plus rougeâtre et une saveur plus piquante. Il a tendance à être préféré par les industries de transformation européennes pour sa teneur plus élevée en beurre de cacao. Il peut également être traité en une poudre rouge très prisée qui est utilisée comme colorant et aromatisant dans la laiterie et boulangerie malgré sa classification parmi les plus grands planteurs de cacao au monde, les fermiers du Cameroun restent mal récompensés.
Chacun d’eux ne possède que peu de terrain et est généralement du troisième âge ; certainement mûrie et dotée de grandes expériences, par contre la force physique nécessaire pour la culture n’y est plus et les matériels nécessaires motiver les jeunes à devenir cacaoculteur, tel est leur objectif. Ils se sont mis comme mission d’attribuer 1500 arbres par an pendant l’espace de trois ans à chacun des cacaoculteurs de façon à ce qu’ils obtiennent tous suffisamment de rendus, leur former à la fermentation pour qu’ils puissent produire un cacao de qualité.
Chacun d’eux ne possède que peu de terrain et est généralement du troisième âge ; certainement mûrie et dotée de grandes expériences, par contre la force physique nécessaire pour la culture n’y est plus et les matériels nécessaires motiver les jeunes à devenir cacaoculteur, tel est leur objectif. Ils se sont mis comme mission d’attribuer 1500 arbres par an pendant l’espace de trois ans à chacun des cacaoculteurs de façon à ce qu’ils obtiennent tous suffisamment de rendus, leur former à la fermentation pour qu’ils puissent produire un cacao de qualité.
Un engagement pour être digne d’un « certificat d’excellence »
Toutefois, les cultivateurs sont obligés de respecter quelques règles dans leur culture pour pouvoir bénéficier d’un certificat « cacao d’excellence » concernant leurs produits. De ce fait, ils doivent s’engager à ne pas employer des mineurs dans leurs travaux et, mais aussi à respecter les techniques qu’on leur a attribués pendant la formation, éloigner l’usage de pesticides.
C’est pourquoi la confédération des chocolatiers de France a lancé voilà déjà cinq ans une formation de 1800 jeunes qui obtiennent chacun à peu près 3 hectares. Leur rendement s’élevait autour de 300 kg par an sur environ hectare de culture. Actuellement, leurs chiffres se sont montés à 400 kg, voire 600 kg par Hectare en une année. Ils vendaient leurs produits a à peu près 600 francs CFA soit 0,90 euro par kilo avant alors qu’aujourd’hui, le prix est monté à 1,640 francs CFA soit 2,50 euros en moyenne.
C’est pourquoi la confédération des chocolatiers de France a lancé voilà déjà cinq ans une formation de 1800 jeunes qui obtiennent chacun à peu près 3 hectares. Leur rendement s’élevait autour de 300 kg par an sur environ hectare de culture. Actuellement, leurs chiffres se sont montés à 400 kg, voire 600 kg par Hectare en une année. Ils vendaient leurs produits a à peu près 600 francs CFA soit 0,90 euro par kilo avant alors qu’aujourd’hui, le prix est monté à 1,640 francs CFA soit 2,50 euros en moyenne.
Les chocolatiers en Europe par rapport à cette révolution
Le Club des chocolatiers engagés propose aux artisans des fèves de qualités. Ils souhaitent construire un modèle économique de traçabilité et surtout de qualité. Par ailleurs, une centaine de chocolatiers français se sont déjà engagés dans le but de consommer cet excellent cacao certifié, après l’adhésion, ils bénéficient du label « chocolatier engagé ». Cela est aussi un gage de qualité pour les consommateurs. De ce fait, ils ne pourront plus affirmer leur ignorance en ce qui concerne la provenance de leur chocolat.