Le développement durable dans les plantations



« 2020 » est un objectif pour tous les industriels du cacao et du chocolat. Les plus grands, tels que Mars, Ferrero ou Hershey se sont engagés à développer une économie durable, en améliorant leurs relations avec les producteurs et les conditions de vie dans les plantations.



Le développement durable dans les plantations
De nombreux programmes relatifs au développement durable tels que « Cocoa Action » ont été mis en place afin d’opérer ces changements d’ici l’année 2020. Cette initiative a pour vocation d’instaurer des programmes de développement durable chez les 11 plus grands industriels du cacao. Cependant, les efforts se doivent d’être continus et ne devront pas s’arrêter après la date fatidique, comme certains le craignent.

Il a résulté de la dernière conférence de la World Cocoa Foundation de Copenhague que les principaux acteurs de ces industries devaient surtout développer des moyens d’évaluation de leurs actions. Il est important de pouvoir quantifier l’impact réel qu’ont les mesures de formation au droit du travail ou à l’hygiène sur le terrain : les fermiers respectent-ils les bonnes pratiques agricoles (GAP) ? Quelles plantations utilisent encore une main d’œuvre composée d’enfants, parfois réduits à l’état d’esclaves ? Dans quelle mesure le commerce est-il « équitable » et profite-t-il au fermier ?


La politique de développement durable de Barry Callebaut comprend une analyse des données concernant la taille, les pratiques d’élagage et de fertilisation de ses 5 plantations. Son projet global, sur 10 ans, bénéficie d’un budget de 41 millions de dollars.

Seulement 13% des productions de Barry Callebaut sont pour l’instant certifiées « Commerce équitable », mais la recherche de certifications joue assurément sur le terrain. Si cette politique est avant tout menée dans un but éthique, elle est aussi un outil marketing puissant et fait passer un message positif auprès du public.

ChocoClic


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