© Jean Paul Hévin
Oubliées la poule philosophique et la cloche romaine : l'œuf aurait été pondu par le lapin de Pâques !
Considéré comme un monde complet, tenu pour être le plus parfait des emballages alimentaires naturels, l'œuf interroge depuis toujours Jean-Paul Hévin qui s'est malicieusement employé cette année à casser le moule de la tradition pour créer ses Compressions Pascales. Soit une composition cubique d'œufs entiers et demi-coquilles vides de tous calibres.
Sortant enfin de sa coquille, le phantasme artistique de l'œuf carré joue ici la poésie de l'inversion et offre au regard gourmand un objet surréaliste truffé de surprises.
Chocolat noir, chocolat au lait, chocolat blanc. Décors sérigraphiés, imprimés, " reliéfés ". Enrobés d'or ou sobrement mis à nu, les œufs de Pâques de Jean-Paul Hévin se jouent des courbes et ainsi comprimés, intriguent, amusent, et se posent en un véritable contrepied formel et esthétique au traditionnel œuf en chocolat.
Entre mythe et légende, le nouvel œuf de Pâques selon Jean-Paul Hévin est un pur délice contemporain à manger des yeux avant tout.
Quant aux petites cloches et aux petits œufs que l'on dénichera au fil des grignotages dans les creux et les pleins de ces Compressions Pascales, ils sont évidemment fourrés du fameux praliné de saison, lequel, entre noisette, amande et nougatine, révèle finement au palais tout le savoir-faire de Jean-Paul Hévin.
Considéré comme un monde complet, tenu pour être le plus parfait des emballages alimentaires naturels, l'œuf interroge depuis toujours Jean-Paul Hévin qui s'est malicieusement employé cette année à casser le moule de la tradition pour créer ses Compressions Pascales. Soit une composition cubique d'œufs entiers et demi-coquilles vides de tous calibres.
Sortant enfin de sa coquille, le phantasme artistique de l'œuf carré joue ici la poésie de l'inversion et offre au regard gourmand un objet surréaliste truffé de surprises.
Chocolat noir, chocolat au lait, chocolat blanc. Décors sérigraphiés, imprimés, " reliéfés ". Enrobés d'or ou sobrement mis à nu, les œufs de Pâques de Jean-Paul Hévin se jouent des courbes et ainsi comprimés, intriguent, amusent, et se posent en un véritable contrepied formel et esthétique au traditionnel œuf en chocolat.
Entre mythe et légende, le nouvel œuf de Pâques selon Jean-Paul Hévin est un pur délice contemporain à manger des yeux avant tout.
Quant aux petites cloches et aux petits œufs que l'on dénichera au fil des grignotages dans les creux et les pleins de ces Compressions Pascales, ils sont évidemment fourrés du fameux praliné de saison, lequel, entre noisette, amande et nougatine, révèle finement au palais tout le savoir-faire de Jean-Paul Hévin.
© Jean Paul Hévin
L'oeuf de Pâques : entre religion et paganisme
Initiée par les chrétiens Coptes d'Egypte au Xe siècle, reprise par les Alsaciens cinq siècles plus tard, la tradition de l'œuf orné offert à l'occasion de la fête de Pâques sera revue au XVIe siècle par la noblesse qui faisait peindre ses armoiries sur les coquilles, et atteindra son apogée avec les œufs précieux de Carl Fabergé exécutés pour le tsar Alexandre III.
En réalité, l'œuf de Pâques trouve son origine au IXe siècle, après que l'Église catholique eût imposé le Carême, ces 40 jours de ceinture durant lesquels les poules, insensibles au jeûne, continuaient la ponte. Résultat : surstock au poulailler, écoulé en offrande au sortir de la messe pascale, le premier dimanche après la pleine lune suivant l'équinoxe du printemps.
Les poissons d'avril
Poisson de papier accroché dans le dos alors que les vrais fraient tranquillement entre deux eaux, le poisson d'avril se laisse prendre dans les filets des confiseurs et des chocolatiers.
Chez Jean-Paul Hévin, la pêche du 1er avril 2004 ramène brochets, écrevisses, Saint-Jacques, gardons et tortues en chocolat noir ou chocolat au lait, généreusement garnis d'une friture maison composée de fruits de mer, sardines et dauphins. Autant de prétextes à tout goûter en juxtaposant à la gourmandise une croquante curiosité !
Initiée par les chrétiens Coptes d'Egypte au Xe siècle, reprise par les Alsaciens cinq siècles plus tard, la tradition de l'œuf orné offert à l'occasion de la fête de Pâques sera revue au XVIe siècle par la noblesse qui faisait peindre ses armoiries sur les coquilles, et atteindra son apogée avec les œufs précieux de Carl Fabergé exécutés pour le tsar Alexandre III.
En réalité, l'œuf de Pâques trouve son origine au IXe siècle, après que l'Église catholique eût imposé le Carême, ces 40 jours de ceinture durant lesquels les poules, insensibles au jeûne, continuaient la ponte. Résultat : surstock au poulailler, écoulé en offrande au sortir de la messe pascale, le premier dimanche après la pleine lune suivant l'équinoxe du printemps.
Les poissons d'avril
Poisson de papier accroché dans le dos alors que les vrais fraient tranquillement entre deux eaux, le poisson d'avril se laisse prendre dans les filets des confiseurs et des chocolatiers.
Chez Jean-Paul Hévin, la pêche du 1er avril 2004 ramène brochets, écrevisses, Saint-Jacques, gardons et tortues en chocolat noir ou chocolat au lait, généreusement garnis d'une friture maison composée de fruits de mer, sardines et dauphins. Autant de prétextes à tout goûter en juxtaposant à la gourmandise une croquante curiosité !