Sébastien – Par rapport à la dernière fois, je me rappelle que tu nous disais que tu avais envie d’avoir ta plantation de cacao, alors moi je t’ai suivi un petit peu. Est-ce que tu peux m’en dire plus et me dire maintenant où tu en es ? Qu’est-ce que tu fais ?
Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Alors là je retrouve Stéphane Roux. Avant on était dans les plantations lors de notre dernière interview au Costa Rica. Bonjour Stéphane.
Stéphane Roux – Bonjour Sébastien.
Sébastien – Par rapport à la dernière fois, je me rappelle que tu nous disais que tu avais envie d’avoir ta plantation de cacao, alors moi je t’ai suivi un petit peu. Est-ce que tu peux m’en dire plus et me dire maintenant où tu en es ? Qu’est-ce que tu fais ?
Stéphane Roux – De l’envie on est passé à la réalisation. Donc ça c’est fait. Ça a mis à peu près deux ans. Donc on a commencé par un peu retourner au Costa Rica. Il fallait reposer des jallons. On a rencontré de nouveau la famille de Gustavo, que tu connais très bien aussi. Et puis les choses se sont construites petit à petit. On est rentré en contact avec la CCI Franco Costaricaine, que je salue au passage, avec qui on fait un boulot extraordinaire. On a rencontré un avocat aussi qui nous a été référencé par la CCI et qui nous a aidé à monter ce fabuleux projet. Aujourd’hui on en est à une société créée sur Saint De Rosset qui s’appelle Cacao Dicla et donc une plantation de 3 hectares et demi on va dire à peu près, avec 3500 pieds à peu près. On a sélectionné nous-mêmes nos plans qu’on a acheté au Catier directement au Costa Rica.
Sébastien – Est-ce que tu peux expliquer ce qu’est le Catier pour que les gens puissent comprendre ?
Stéphane Roux – Alors le Catier c’est l’équivalent du Cirad en France, basé à Montpellier, qui est un institut d’études du café, du cacao etc. Donc ce sont des scientifiques qui travaillent sur l’évolution de ces plants. Et en fait il y a la même chose au Costa Rica. Cela s’appelle le Catier . Et d’ailleurs ils échangent des scientifiques entre eux et c’est assez rigolo parce que quand on y était il y avait deux français qu’on avait vu au Cirad et c’était sympa.
Sébastien – Par rapport à ça, ça fait combien de temps maintenant que les premiers plants ont été plantés ? Est-ce que tu as déjà eu quelques récoltes ou pas ?
Stéphane Roux – Alors en fait tous nos plans ont été plantés entre le mois de mai – donc nous on a participé à la première plantation, à la première livraison on va dire, c’est assez rigolo. On a planté, de mémoire, 750 pieds, la première livraison, et là on a fini il y a à peu près un mois, parce qu’on a livré de manière étalée parce que se retrouver avec 3500 pieds à planter comme ça du jour au lendemain ça ne se fait pas comme ça. C’était du boulot. On a terminé il y a à peu près un mois. Ceux qu’on a planté au mois de mai, ils ont déjà pris presque 20 centimètres, donc c’est plutôt une bonne nouvelle. Avec des feuilles bien vertes et bien tendres c’est joli à voir, donc on est très content. Pour la petite histoire, la famille de Gustavo avait planté, il y a deux ans en arrière, 200 pieds sur le bas de leur finca et ces 200 pieds commencent à donner sérieusement au bout de deux ans on est très content et du coup au mois de mai on a ramené quelques kilos de fèves et on a fait déjà des premières études. On a transformé cinq kilos en tablettes. Donc ce sont vraiment des transformations d’essai de labo. Ça nous a permis déjà de faire pas mal de choses beaucoup plus sérieuses, parce que le rêve de planter c’est une chose mais après derrière il y a tout le sérieux et la crédibilité du projet qui est très importante. Donc on a fait faire des analyses de terre pour le cadium. Après, dans notre cacao qu’on a ramené, on a fait faire par le laboratoire départemental du 84 parce que nous sommes là-bas, donc on a fait faire toutes les études microorganiques etc. On s’aperçoit qu’on a quelque chose de très correct. On a un bel avenir je pense sur ce qu’on va pouvoir sortir.
Sébastien – Tu penses j’imagine, sortir ta couverture de chocolat, tes tablettes de chocolat. Dans combien de temps tu penses à peu près ?
Stéphane Roux – On a un bon espoir à trois ans. Il faut être patient, ça ne se fait pas comme ça. On va tout faire pour avoir une première petite tonne on va dire à trois ans, ce qui n’est pas impossible puisqu’au vu des éléments qu’on a aujourd’hui sur la plantation, on sait que ça va porter normalement ces fruits-là. Pour l’instant c’est encore assez aléatoire mais voilà, l’espoir est là.
Sébastien – Pour finir, quelle émotion tu as ressenti justement, ton rêve réalisé ? Voilà c’est vraiment en cours de chemin.
Stéphane Roux – C’est une émotion vraiment extraordinaire parce que moi je suis un vrai passionné. Enfin déjà il faut être un peu passionné, beaucoup même et un peu fou je pense. S’il n’y a pas de folie de toute façon on ne fait rien dans la vie. Donc oui l’émotion est énorme parce qu’il y a trois ans de ça quand on est parti au Costa Rica, jamais j’aurais imaginé trois ans après me dire : « Tiens, je suis à la tête d’une petite plantation. » Et c’est simplement fabuleux. On suit ça avec ferveur et à chaque fois qu’on part là-bas ou qu’on reçoit des messages avec des photos de l’évolution etc. – c’est vrai qu’on ne peut pas être tout le temps sur place, par chance on a une famille extraordinaire là-bas qui est très sérieuse et qui s’occupe vraiment bien du truc. Donc voilà l’émotion est toujours énorme. À chaque fois que je retourne, je m’empresse d’aller voir les quelques cabosses qu’il y a sur les 200 premiers pieds, parce qu’on est comme des fous comme on dit. Un vrai gamin dans sa cour de récréation.
Sébastien – Super. Je te remercie Stéphane pour cette échange-là et puis nous on se retrouve sur une prochaine vidéo. Moi je vous dis : « À très bientôt pour une prochaine vidéo sur Chococlic. » Bye ! Ciao !
Stéphane Roux – Merci à toi.
Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Alors là je retrouve Stéphane Roux. Avant on était dans les plantations lors de notre dernière interview au Costa Rica. Bonjour Stéphane.
Stéphane Roux – Bonjour Sébastien.
Sébastien – Par rapport à la dernière fois, je me rappelle que tu nous disais que tu avais envie d’avoir ta plantation de cacao, alors moi je t’ai suivi un petit peu. Est-ce que tu peux m’en dire plus et me dire maintenant où tu en es ? Qu’est-ce que tu fais ?
Stéphane Roux – De l’envie on est passé à la réalisation. Donc ça c’est fait. Ça a mis à peu près deux ans. Donc on a commencé par un peu retourner au Costa Rica. Il fallait reposer des jallons. On a rencontré de nouveau la famille de Gustavo, que tu connais très bien aussi. Et puis les choses se sont construites petit à petit. On est rentré en contact avec la CCI Franco Costaricaine, que je salue au passage, avec qui on fait un boulot extraordinaire. On a rencontré un avocat aussi qui nous a été référencé par la CCI et qui nous a aidé à monter ce fabuleux projet. Aujourd’hui on en est à une société créée sur Saint De Rosset qui s’appelle Cacao Dicla et donc une plantation de 3 hectares et demi on va dire à peu près, avec 3500 pieds à peu près. On a sélectionné nous-mêmes nos plans qu’on a acheté au Catier directement au Costa Rica.
Sébastien – Est-ce que tu peux expliquer ce qu’est le Catier pour que les gens puissent comprendre ?
Stéphane Roux – Alors le Catier c’est l’équivalent du Cirad en France, basé à Montpellier, qui est un institut d’études du café, du cacao etc. Donc ce sont des scientifiques qui travaillent sur l’évolution de ces plants. Et en fait il y a la même chose au Costa Rica. Cela s’appelle le Catier . Et d’ailleurs ils échangent des scientifiques entre eux et c’est assez rigolo parce que quand on y était il y avait deux français qu’on avait vu au Cirad et c’était sympa.
Sébastien – Par rapport à ça, ça fait combien de temps maintenant que les premiers plants ont été plantés ? Est-ce que tu as déjà eu quelques récoltes ou pas ?
Stéphane Roux – Alors en fait tous nos plans ont été plantés entre le mois de mai – donc nous on a participé à la première plantation, à la première livraison on va dire, c’est assez rigolo. On a planté, de mémoire, 750 pieds, la première livraison, et là on a fini il y a à peu près un mois, parce qu’on a livré de manière étalée parce que se retrouver avec 3500 pieds à planter comme ça du jour au lendemain ça ne se fait pas comme ça. C’était du boulot. On a terminé il y a à peu près un mois. Ceux qu’on a planté au mois de mai, ils ont déjà pris presque 20 centimètres, donc c’est plutôt une bonne nouvelle. Avec des feuilles bien vertes et bien tendres c’est joli à voir, donc on est très content. Pour la petite histoire, la famille de Gustavo avait planté, il y a deux ans en arrière, 200 pieds sur le bas de leur finca et ces 200 pieds commencent à donner sérieusement au bout de deux ans on est très content et du coup au mois de mai on a ramené quelques kilos de fèves et on a fait déjà des premières études. On a transformé cinq kilos en tablettes. Donc ce sont vraiment des transformations d’essai de labo. Ça nous a permis déjà de faire pas mal de choses beaucoup plus sérieuses, parce que le rêve de planter c’est une chose mais après derrière il y a tout le sérieux et la crédibilité du projet qui est très importante. Donc on a fait faire des analyses de terre pour le cadium. Après, dans notre cacao qu’on a ramené, on a fait faire par le laboratoire départemental du 84 parce que nous sommes là-bas, donc on a fait faire toutes les études microorganiques etc. On s’aperçoit qu’on a quelque chose de très correct. On a un bel avenir je pense sur ce qu’on va pouvoir sortir.
Sébastien – Tu penses j’imagine, sortir ta couverture de chocolat, tes tablettes de chocolat. Dans combien de temps tu penses à peu près ?
Stéphane Roux – On a un bon espoir à trois ans. Il faut être patient, ça ne se fait pas comme ça. On va tout faire pour avoir une première petite tonne on va dire à trois ans, ce qui n’est pas impossible puisqu’au vu des éléments qu’on a aujourd’hui sur la plantation, on sait que ça va porter normalement ces fruits-là. Pour l’instant c’est encore assez aléatoire mais voilà, l’espoir est là.
Sébastien – Pour finir, quelle émotion tu as ressenti justement, ton rêve réalisé ? Voilà c’est vraiment en cours de chemin.
Stéphane Roux – C’est une émotion vraiment extraordinaire parce que moi je suis un vrai passionné. Enfin déjà il faut être un peu passionné, beaucoup même et un peu fou je pense. S’il n’y a pas de folie de toute façon on ne fait rien dans la vie. Donc oui l’émotion est énorme parce qu’il y a trois ans de ça quand on est parti au Costa Rica, jamais j’aurais imaginé trois ans après me dire : « Tiens, je suis à la tête d’une petite plantation. » Et c’est simplement fabuleux. On suit ça avec ferveur et à chaque fois qu’on part là-bas ou qu’on reçoit des messages avec des photos de l’évolution etc. – c’est vrai qu’on ne peut pas être tout le temps sur place, par chance on a une famille extraordinaire là-bas qui est très sérieuse et qui s’occupe vraiment bien du truc. Donc voilà l’émotion est toujours énorme. À chaque fois que je retourne, je m’empresse d’aller voir les quelques cabosses qu’il y a sur les 200 premiers pieds, parce qu’on est comme des fous comme on dit. Un vrai gamin dans sa cour de récréation.
Sébastien – Super. Je te remercie Stéphane pour cette échange-là et puis nous on se retrouve sur une prochaine vidéo. Moi je vous dis : « À très bientôt pour une prochaine vidéo sur Chococlic. » Bye ! Ciao !
Stéphane Roux – Merci à toi.
Sébastien Rivière et Stéphane Roux©ChocoClic.com