Sébastien – Par rapport à tout ça, tout cet environnement, le métier de chocolatier aussi évolue. Qu’est-ce que toi tu penses du beans-to-bar ?
Philippe Bernachon – C’est la grande grande mode aujourd’hui. Enfin bon, c’est sûr que mon grand-père quand il l’a fait il y a 40 ans, je pense qu’il ne pensait pas qu’il y allait avoir autant de beans-to-bar dans les années à venir. C‘est sympa parce que du coup il y a plein de confrères qui viennent nous demander des conseils, ou viennent nous voir pour discuter un peu de ça. Je trouve que c’est très intéressant, très enrichissant. Il y a des gens du monde entier qui viennent pour s’imprégner de la maison. C’est ce qui l’a fait aussi grandir, voyager. Je trouve ça sympa.
Sébastien – Et toi, tu vois ça plutôt en positif ?
Philippe Bernachon – Oui, oui.
Sébastien – Ça met de la dynamique.
Philippe Bernachon – Exactement. Ça fait parler du métier. Ceux qui ne savent pas ce que c’est le beans-to-bar et bien ils comprennent. Je trouve ça intéressant cet engouement là-dedans.
Sébastien – Oui, parce que toi tu es déjà dans le beans-to-bar depuis déjà des années. Ça c’est vrai que c’est un mot qui est devenu plutôt à la mode.
Philippe Bernachon – Oui exactement. C’est bien. Moi je trouve ça sympa.
Sébastien – Tu résumerais le chocolat en une phrase, qu’est-ce que tu dirais ?
Philippe Bernachon – Le chocolat en une phrase : Le chocolat c’est bon, tout simplement.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais détester par rapport à ce qu’il disent sur le chocolat ? Qu’est-ce qui te met un petit peu en rogne des fois ?
Philippe Bernachon – Ce qui me dérange un petit peu, ce sont tous ces mélanges qu’il peut y avoir avec du chocolat et n’importe quoi. Moi j’aime bien le chocolat. Le chocolat tout bête quoi. Après, tout ce que l’on va mettre autour des fois ça ne sert à rien. C’est pour masquer le mauvais goût du chocolat.
Sébastien – Qu’est-ce que toi tu penses des formations de chocolatier en ligne, pour apprendre le chocolat ?
Philippe Bernachon – Comme c’est un produit que tout le monde aime et qui est aussi très à la mode, il y a beaucoup de gens qui veulent venir et qui s’intéressent à ça. Je pense que plus il y a de monde qui s’intéresse à ça, je trouve ça intéressant. Bon, après il y a des gens qui pensent que c’est très facile, mais c’est loin d’être facile.
Sébastien – Pour toi qu’est-ce que c’est la subtilité d’apprendre ce métier-là ? Parce qu’en fait, grosso modo, toi tu es couverturier, chocolatier. Pour ceux qui nous suivent déjà depuis quelques temps, commencer à comprendre ce que c’est un cacao fèvier, un couverturier, un chocolatier. Toi tu fais un peu ces trois domaines-là directement. Pour toi, quelle est la partie que tu trouves aujord’hui la plus difficile ?
Philippe Bernachon – Toutes les parties vont être compliquées. Après c’est sûr que quand on prend des fèves et qu’il faut faire du chocolat avec et qu’on n’est pas équipé pour le faire, c’est un peu compliqué mais après, avec un peu de persévérance, un peu d’idée, je trouve ça sympa cet engouement qu’il y a autour du chocolat actuellement.
Sébastien – Toi, ton fer de lance pour la Maison Bernachon dans les années qui viennent ?
Philippe Bernachon – Maintenir la qualité d’excellence qu’a la maison depuis trois générations et que les clients nous suivent sur cette voie, parce que c’est vraiment quelque chose que mon grand-père et mon père ont fait pendant leurs vies et que je maintiens. Mon grand-père disait toujours : « Donnez-moi ce qu’il y a de meilleur. » et je trouve que c’est vraiment, entre guillemets, la philosophie de la Maison Bernachon.
Sébastien – Ça c’est bien. Là le meilleur du meilleur. Ça c’est important aujourd’hui. Oui tout à fait, de rester, de continuer à perdurer cette qualité. Ce sont vraiment de beaux produits et de bons produits que j’ai goûtés, que j’ai vus tout à l’heure.
Philippe Bernachon – Exactement.
Sébastien – Est-ce que tu aurais un dernier mot à ajouter ?
Philippe Bernachon – Pour les internautes ?
Sébastien – Oui.
Philippe Bernachon – Et bien, mangez du chocolat ! Mangez-en du bon et que ça dure pendant de nombreuses années.
Sébastien – Venez faire un tour à la Maison Bernachon. Découvrez cette saveur de chocolat unique. Je crois que tu me disais que tu avais deux, trois sortes de pourcentage de cacao ?
Philippe Bernachon – Oui. Il y a la couverture maison à 55% et puis après on va monter tout doucement pour les amateurs qui aiment des choses un peu plus costaudes.
Sébastien – C’est vrai qu’il y a une tendance à dire que le pourcentage de cacao n’a plus d’importance. Alors, ça commence à venir de plus en plus.
Philippe Bernachon – À une époque, c’était très à la mode de dire : « Plus il y en a plus c’est bon. »
Sébastien – Alors que maintenant aujourd’hui, on est plus certains maisons à le cacher – enfin pas le cacher mais il y a plus d’intérêts avec les différents terroirs qui existent. On peut très bien trouver un 60% très fort en bouche avec un 80 qui a un goût différent mais pas obligatoirement fort.
Philippe Bernachon – Oui bien sûr. Ce n’est pas forcément meilleur quand il y a beaucoup de cacao.
Sébastien – Tout à fait. Il y a différentes qualités. Toi pour l’instant, tu restes dans tes pourcentages ?
Philippe Bernachon – Oui, on ne change pas
Sébastien – Une équipe qui gagne !
Philippe Bernachon – Exactement.
Sébastien – Ça marche. En tout cas, je remercie beaucoup Philippe,
Philippe Bernachon – Merci à toi.
Sébastien – De cet accueil. Pour nous, on se retrouvera dans une prochaine vidéo chocolat et moi je vous dis à très bientôt. Encore merci Philippe.
Philippe Bernachon – Merci à toi.
Sébastien – Belle journée.
Philippe Bernachon – Merci.
Sébastien - À très bientôt.
Philippe Bernachon – Au revoir. Merci beaucoup.
Sébastien – Merci.
Philippe Bernachon – C’est la grande grande mode aujourd’hui. Enfin bon, c’est sûr que mon grand-père quand il l’a fait il y a 40 ans, je pense qu’il ne pensait pas qu’il y allait avoir autant de beans-to-bar dans les années à venir. C‘est sympa parce que du coup il y a plein de confrères qui viennent nous demander des conseils, ou viennent nous voir pour discuter un peu de ça. Je trouve que c’est très intéressant, très enrichissant. Il y a des gens du monde entier qui viennent pour s’imprégner de la maison. C’est ce qui l’a fait aussi grandir, voyager. Je trouve ça sympa.
Sébastien – Et toi, tu vois ça plutôt en positif ?
Philippe Bernachon – Oui, oui.
Sébastien – Ça met de la dynamique.
Philippe Bernachon – Exactement. Ça fait parler du métier. Ceux qui ne savent pas ce que c’est le beans-to-bar et bien ils comprennent. Je trouve ça intéressant cet engouement là-dedans.
Sébastien – Oui, parce que toi tu es déjà dans le beans-to-bar depuis déjà des années. Ça c’est vrai que c’est un mot qui est devenu plutôt à la mode.
Philippe Bernachon – Oui exactement. C’est bien. Moi je trouve ça sympa.
Sébastien – Tu résumerais le chocolat en une phrase, qu’est-ce que tu dirais ?
Philippe Bernachon – Le chocolat en une phrase : Le chocolat c’est bon, tout simplement.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais détester par rapport à ce qu’il disent sur le chocolat ? Qu’est-ce qui te met un petit peu en rogne des fois ?
Philippe Bernachon – Ce qui me dérange un petit peu, ce sont tous ces mélanges qu’il peut y avoir avec du chocolat et n’importe quoi. Moi j’aime bien le chocolat. Le chocolat tout bête quoi. Après, tout ce que l’on va mettre autour des fois ça ne sert à rien. C’est pour masquer le mauvais goût du chocolat.
Sébastien – Qu’est-ce que toi tu penses des formations de chocolatier en ligne, pour apprendre le chocolat ?
Philippe Bernachon – Comme c’est un produit que tout le monde aime et qui est aussi très à la mode, il y a beaucoup de gens qui veulent venir et qui s’intéressent à ça. Je pense que plus il y a de monde qui s’intéresse à ça, je trouve ça intéressant. Bon, après il y a des gens qui pensent que c’est très facile, mais c’est loin d’être facile.
Sébastien – Pour toi qu’est-ce que c’est la subtilité d’apprendre ce métier-là ? Parce qu’en fait, grosso modo, toi tu es couverturier, chocolatier. Pour ceux qui nous suivent déjà depuis quelques temps, commencer à comprendre ce que c’est un cacao fèvier, un couverturier, un chocolatier. Toi tu fais un peu ces trois domaines-là directement. Pour toi, quelle est la partie que tu trouves aujord’hui la plus difficile ?
Philippe Bernachon – Toutes les parties vont être compliquées. Après c’est sûr que quand on prend des fèves et qu’il faut faire du chocolat avec et qu’on n’est pas équipé pour le faire, c’est un peu compliqué mais après, avec un peu de persévérance, un peu d’idée, je trouve ça sympa cet engouement qu’il y a autour du chocolat actuellement.
Sébastien – Toi, ton fer de lance pour la Maison Bernachon dans les années qui viennent ?
Philippe Bernachon – Maintenir la qualité d’excellence qu’a la maison depuis trois générations et que les clients nous suivent sur cette voie, parce que c’est vraiment quelque chose que mon grand-père et mon père ont fait pendant leurs vies et que je maintiens. Mon grand-père disait toujours : « Donnez-moi ce qu’il y a de meilleur. » et je trouve que c’est vraiment, entre guillemets, la philosophie de la Maison Bernachon.
Sébastien – Ça c’est bien. Là le meilleur du meilleur. Ça c’est important aujourd’hui. Oui tout à fait, de rester, de continuer à perdurer cette qualité. Ce sont vraiment de beaux produits et de bons produits que j’ai goûtés, que j’ai vus tout à l’heure.
Philippe Bernachon – Exactement.
Sébastien – Est-ce que tu aurais un dernier mot à ajouter ?
Philippe Bernachon – Pour les internautes ?
Sébastien – Oui.
Philippe Bernachon – Et bien, mangez du chocolat ! Mangez-en du bon et que ça dure pendant de nombreuses années.
Sébastien – Venez faire un tour à la Maison Bernachon. Découvrez cette saveur de chocolat unique. Je crois que tu me disais que tu avais deux, trois sortes de pourcentage de cacao ?
Philippe Bernachon – Oui. Il y a la couverture maison à 55% et puis après on va monter tout doucement pour les amateurs qui aiment des choses un peu plus costaudes.
Sébastien – C’est vrai qu’il y a une tendance à dire que le pourcentage de cacao n’a plus d’importance. Alors, ça commence à venir de plus en plus.
Philippe Bernachon – À une époque, c’était très à la mode de dire : « Plus il y en a plus c’est bon. »
Sébastien – Alors que maintenant aujourd’hui, on est plus certains maisons à le cacher – enfin pas le cacher mais il y a plus d’intérêts avec les différents terroirs qui existent. On peut très bien trouver un 60% très fort en bouche avec un 80 qui a un goût différent mais pas obligatoirement fort.
Philippe Bernachon – Oui bien sûr. Ce n’est pas forcément meilleur quand il y a beaucoup de cacao.
Sébastien – Tout à fait. Il y a différentes qualités. Toi pour l’instant, tu restes dans tes pourcentages ?
Philippe Bernachon – Oui, on ne change pas
Sébastien – Une équipe qui gagne !
Philippe Bernachon – Exactement.
Sébastien – Ça marche. En tout cas, je remercie beaucoup Philippe,
Philippe Bernachon – Merci à toi.
Sébastien – De cet accueil. Pour nous, on se retrouvera dans une prochaine vidéo chocolat et moi je vous dis à très bientôt. Encore merci Philippe.
Philippe Bernachon – Merci à toi.
Sébastien – Belle journée.
Philippe Bernachon – Merci.
Sébastien - À très bientôt.
Philippe Bernachon – Au revoir. Merci beaucoup.
Sébastien – Merci.