Sébastien – Aujourd’hui vos passions ? Qu’est-ce qui vous représente le plus ? Bien entendu, il y a les éclairs, la pâtisserie, mais y a-t-il d’autres choses ?
Christophe Adam – Moi je suis d’abord un créateur. Je suis d’abord un pâtissier bien sûr mais j’ai eu la chance de pouvoir changer de vie de pâtissier depuis deux ans donc réfléchir à ce que je voulais faire, où je voulais aller en tant que chef. Quand on a la chance de pouvoir prendre du recul pour savoir où on va, je sais que, un, je voulais faire de la pâtisserie, mais comment, je ne savais pas. Deux, j’aime beaucoup la création. Trois, entreprendre c’est une vraie passion. Quand je parle de création ce n’est pas que créer un gâteau, c’est créer une pâtisserie, une marque. Comment dire ? Tout ce qui va autour. C’est ça ce que j’aime faire. Ce n’est pas juste être créateur de gâteaux. Ça, c’était peut-être la vie d’avant.
Sébastien – D’accord. Qu’est-ce que vous diriez alors peut-être aux nouveaux pâtissiers ou aux amateurs, justement par rapport à ça ?
Christophe Adam – Aux nouveaux pâtissiers, je voudrais dire que c’est un superbe métier mais il faut être patient, essayer de tomber chez des bons chefs ou des personnes qui vont vraiment vous donner beaucoup de choses et être patients. Parce que ça ne tombe pas du ciel. On ne devient pas chef comme ça. Donc il faut quand même passer les étapes et les échelons petit à petit donc ça c’est très important. Moi je suis resté longtemps dans les boîtes quand même où j’ai travaillé donc j’ai vraiment eu un apprentissage très, très long qui a fait que maintenant là où je suis assis aujourd’hui, ça a pris beaucoup de temps pour savoir ce que je voulais faire. Donc, je mélange un peu tout mais cette création, elle est venue du fait que j’ai fait vingt ans de pâtisserie, haute pâtisserie, cuisine, restauration, pâtisserie de boutique et qu’à un moment j’ai voulu faire carrément autre chose mais dans mon corps de métier qui était de faire des gâteaux et l’éclair est devenue une passion.
Sébastien – Oui. On se rappelle la Joconde.
Christophe Adam – Le premier éclair date de deux mille deux, il date de septembre deux mille deux. C’est un éclair à l’orange que je crée pour la boutique de Fauchon New York, et l’idée commence comme ça petit à petit de se dire et bien tiens on fait un éclair à l’orange qui est orange, parce que je m’affirmais dans les couleurs et j’avais besoin de savoir où je voulais aller et que j’étais quand même assez rock, il paraît, à l’époque. Et puis on en a créé un deux trois quatre. On a créé d’autres. Ce n’était pas emblématique pour Fauchon me mener à la marque d’éclair mais moi j’aimais m’amuser sur le look, sur le goût, sur plein, plein de choses. On en a créé comme ça plein, avec des emblématiques comme l’éclair aquatique qui était bleu blanc et vert, et qui a été un carton. L’éclair Joconde. Il y en a tellement que, voilà, il y en a eu vraiment beaucoup. Il y a eu l’éclair tout doré. Il y a eu le premier éclair chocolat truffe. Donc il y a eu toute cette histoire qui m’a permis vraiment de me dire un moment, à trente-neuf ans, bon maintenant qu’est-ce que tu vas faire. Donc il y a toute cette partie d’avant quarante ans et puis quarante ans il paraît que c’est le moment de choisir. C’est tombé pile poil. Je ne sais pas trop ce qu’il faut dire ou ne pas dire, mais c’est vrai qu’il faut être patient, exigeant. C’est un beau métier, mais qui est quand même assez dur.
Sébastien – Ça c’est sûr oui.
Christophe Adam – Ce n’est pas le plus simple.
Sébastien – Non ce n’est pas le plus simple. Mais c’est vraiment passionnant comme métier parce que la création on peut en faire tous les jours, régulièrement, etcetera. Justement, comme vous êtes entrepreneur, vous voulez aller de l’avant.
Christophe Adam – Un peu oui.
Sébastien – Bon vous avez créé l’Eclair de Génie, vous avez créé je crois une
Christophe Adam – Adam’s.
Sébastien – Adam’s voilà. Est-ce que vous avez d’autres projets dans les cartons ?
Christophe Adam – Toujours.
Sébastien – Toujours ?
Christophe Adam – Je ne dirai rien là aujourd’hui parce que ce n’est pas sûr, et puis les projets comme ça, ce sont toujours des choses qui prennent du temps mais en tant que créateur il y aura autre chose, ça c’est sûr. Comment ? Quand ? Je ne sais pas, mais il y aura autre chose. Je cite aussi bien Éclair de Génie pour d’autres projets, que peut-être d’autres pistes. Je ne sais pas. Il y a tellement de choses, j’ai tellement d’idées qu’on verra peut-être cette année et j’espère en 2015.
Sébastien – D’accord. Donc vraiment beaucoup de choses à foison ?
Christophe Adam – Oui c’est vrai. Éclair de Génie n’a qu’un an. On a beaucoup de créations qui vont du produit, avec toute une histoire qui va autour comme une grosse marque. On a beaucoup cité Fauchon mais on pourrait citer Ladurée, Pierre Hermé, Pierre Marcolini, des gens comme ça que je connais bien. Et je veux être à la hauteur de ces gens-là. À mon avis Éclair de Génie a un positionnement assez haut. Il y a un peu de travail. Ce n’est pas juste faire des éclairs. Il y a tout ce qui tourne autour. Le marketing, la communication, la création qui va autour et ça j’aime beaucoup aussi. Donc on a mis la barre haute. On essaye de faire en sorte qu’elle y soit tous les matins.
Christophe Adam – Moi je suis d’abord un créateur. Je suis d’abord un pâtissier bien sûr mais j’ai eu la chance de pouvoir changer de vie de pâtissier depuis deux ans donc réfléchir à ce que je voulais faire, où je voulais aller en tant que chef. Quand on a la chance de pouvoir prendre du recul pour savoir où on va, je sais que, un, je voulais faire de la pâtisserie, mais comment, je ne savais pas. Deux, j’aime beaucoup la création. Trois, entreprendre c’est une vraie passion. Quand je parle de création ce n’est pas que créer un gâteau, c’est créer une pâtisserie, une marque. Comment dire ? Tout ce qui va autour. C’est ça ce que j’aime faire. Ce n’est pas juste être créateur de gâteaux. Ça, c’était peut-être la vie d’avant.
Sébastien – D’accord. Qu’est-ce que vous diriez alors peut-être aux nouveaux pâtissiers ou aux amateurs, justement par rapport à ça ?
Christophe Adam – Aux nouveaux pâtissiers, je voudrais dire que c’est un superbe métier mais il faut être patient, essayer de tomber chez des bons chefs ou des personnes qui vont vraiment vous donner beaucoup de choses et être patients. Parce que ça ne tombe pas du ciel. On ne devient pas chef comme ça. Donc il faut quand même passer les étapes et les échelons petit à petit donc ça c’est très important. Moi je suis resté longtemps dans les boîtes quand même où j’ai travaillé donc j’ai vraiment eu un apprentissage très, très long qui a fait que maintenant là où je suis assis aujourd’hui, ça a pris beaucoup de temps pour savoir ce que je voulais faire. Donc, je mélange un peu tout mais cette création, elle est venue du fait que j’ai fait vingt ans de pâtisserie, haute pâtisserie, cuisine, restauration, pâtisserie de boutique et qu’à un moment j’ai voulu faire carrément autre chose mais dans mon corps de métier qui était de faire des gâteaux et l’éclair est devenue une passion.
Sébastien – Oui. On se rappelle la Joconde.
Christophe Adam – Le premier éclair date de deux mille deux, il date de septembre deux mille deux. C’est un éclair à l’orange que je crée pour la boutique de Fauchon New York, et l’idée commence comme ça petit à petit de se dire et bien tiens on fait un éclair à l’orange qui est orange, parce que je m’affirmais dans les couleurs et j’avais besoin de savoir où je voulais aller et que j’étais quand même assez rock, il paraît, à l’époque. Et puis on en a créé un deux trois quatre. On a créé d’autres. Ce n’était pas emblématique pour Fauchon me mener à la marque d’éclair mais moi j’aimais m’amuser sur le look, sur le goût, sur plein, plein de choses. On en a créé comme ça plein, avec des emblématiques comme l’éclair aquatique qui était bleu blanc et vert, et qui a été un carton. L’éclair Joconde. Il y en a tellement que, voilà, il y en a eu vraiment beaucoup. Il y a eu l’éclair tout doré. Il y a eu le premier éclair chocolat truffe. Donc il y a eu toute cette histoire qui m’a permis vraiment de me dire un moment, à trente-neuf ans, bon maintenant qu’est-ce que tu vas faire. Donc il y a toute cette partie d’avant quarante ans et puis quarante ans il paraît que c’est le moment de choisir. C’est tombé pile poil. Je ne sais pas trop ce qu’il faut dire ou ne pas dire, mais c’est vrai qu’il faut être patient, exigeant. C’est un beau métier, mais qui est quand même assez dur.
Sébastien – Ça c’est sûr oui.
Christophe Adam – Ce n’est pas le plus simple.
Sébastien – Non ce n’est pas le plus simple. Mais c’est vraiment passionnant comme métier parce que la création on peut en faire tous les jours, régulièrement, etcetera. Justement, comme vous êtes entrepreneur, vous voulez aller de l’avant.
Christophe Adam – Un peu oui.
Sébastien – Bon vous avez créé l’Eclair de Génie, vous avez créé je crois une
Christophe Adam – Adam’s.
Sébastien – Adam’s voilà. Est-ce que vous avez d’autres projets dans les cartons ?
Christophe Adam – Toujours.
Sébastien – Toujours ?
Christophe Adam – Je ne dirai rien là aujourd’hui parce que ce n’est pas sûr, et puis les projets comme ça, ce sont toujours des choses qui prennent du temps mais en tant que créateur il y aura autre chose, ça c’est sûr. Comment ? Quand ? Je ne sais pas, mais il y aura autre chose. Je cite aussi bien Éclair de Génie pour d’autres projets, que peut-être d’autres pistes. Je ne sais pas. Il y a tellement de choses, j’ai tellement d’idées qu’on verra peut-être cette année et j’espère en 2015.
Sébastien – D’accord. Donc vraiment beaucoup de choses à foison ?
Christophe Adam – Oui c’est vrai. Éclair de Génie n’a qu’un an. On a beaucoup de créations qui vont du produit, avec toute une histoire qui va autour comme une grosse marque. On a beaucoup cité Fauchon mais on pourrait citer Ladurée, Pierre Hermé, Pierre Marcolini, des gens comme ça que je connais bien. Et je veux être à la hauteur de ces gens-là. À mon avis Éclair de Génie a un positionnement assez haut. Il y a un peu de travail. Ce n’est pas juste faire des éclairs. Il y a tout ce qui tourne autour. Le marketing, la communication, la création qui va autour et ça j’aime beaucoup aussi. Donc on a mis la barre haute. On essaye de faire en sorte qu’elle y soit tous les matins.