L’histoire du cacao
©ecco fotolia ChocoClic.com
Le cacao est obtenu après torréfaction et broyage des fèves de cacao produites par le cacaotier. Dérivé de « nahuatl », le terme « cacao » provient probablement de la langue aztèque et maya. En effet, ces deux peuples de l’Amérique centrale et du Mexique ont été les précurseurs de la plantation et de la consommation du cacao. Les traces de cacao du 6e siècle découvertes dans les années 1990 prouvent l’origine exacte de cet aliment. Les conquéreurs et savants des années 1500 ont de leur côté décrit les valeurs du cacao dans les civilisations mayas. Effectivement, la propagation de la consommation du cacao dans l’Europe puis dans le monde entier relève de leur contribution.
Le Brésil et le cacao
La plantation du cacao est fortement liée à la survie d’une partie de la forêt brésilienne. À dire vrai, la culture de cette plante a permis à des centaines de cultivateurs et d’arbres tropicaux de survivre. La variété Forastero qui constitue 80% des cultures cacaotières brésiliennes a été améliorée constamment depuis 1920. Ceci a pour objectif de concurrencer les productions hautes de gamme des autres pays. Cependant, un champignon ravageur a suffi à détruire toute opportunité de la filière en 1950. Toutefois, jusqu’en 1980, le secteur arrivait encore à occuper le deuxième rang au niveau mondial derrière la Côte d’Ivoire. L’année 1985 représente son grand pic de productivité avec plus de 431.000 tonnes de cacao.
La production actuelle
Des dérèglements au niveau du système de production et une certaine maladie provoquaient le déclin de la suprématie brésilienne (-75% de production). En 1990, l’importation en cacao du pays dépassait largement l’exportation. Le renouvellement de la végétation et la plantation d’arbres plus sains et productifs ont été les seules solutions proposées par les paysans. De nos jours, la production brésilienne du cacao se limite à 6% du cacao mondial (5ème place en 2011) en raison de sa fragilité. Ainsi, les acteurs de la filière brésilienne entendent redresser l’économie et souhaitent réduire suffisamment l’importation au profit de l’exportation du cacao.