Sébastien Rivière et Jean-Charles Rouchoux© ChocoClic
Sébastien – Bonjour, ici Sébastien Rivière du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis avec Jean-Charles Rouchoux. Bonjour Jean-Charles.
Jean-Charles Rouchoux – Bonjour. Merci de me recevoir.
Sébastien – C’est un plaisir en tout cas d’échanger avec toi. Moi ce que je voudrais savoir, les téléspectateurs voudraient vraiment savoir ton histoire, ce que tu as fait, pourquoi le chocolat et d’où est venue cette idée vraiment, cette passion.
Jean-Charles Rouchoux – En fait mon histoire est assez brève. À l’âge de trois ans, je suis rentré de l’école en disant à mes parents : « Lorsque je serai grand, je serai pâtissier en Afrique. »
Donc tout a commencé là au plus jeune âge. À 16, 17 ans j’ai fait un apprentissage bien sûr de pâtisserie-chocolaterie-glacerie-confiseur et ensuite je suis monté sur Paris, à l’âge de 18 ans, pour commencer à travailler. Donc là j’ai travaillé à la Petite Chocolatière, ensuite chez Guy Savoy, j’ai fait mon armée. J’ai travaillé chez Michel Chaudun et j’ai ouvert ma propre chocolaterie il y a 11 ans, le 4 novembre 2004. Donc un parcours assez simple, un parcours d’amour, de partage et de marchand de bonheur.
Sébastien – Marchand de bonheur, ça j’aime bien ! Ça c’est vraiment le plaisir du chocolat et tout ! Alors tu te caractérises comme le sur mesure et tout ça. Comment tu pourrais expliquer tout ça ? Pourquoi tu vas sur cette tendance ?
Jean-Charles Rouchoux – En fait chez nous, comme je te dis, on est marchand de bonheur parce que le client vient se faire plaisir. Donc il vient composer sa boîte. On ne lui impose pas ses chocolats. Il vient pour des commandes spécifiques, des commandes de société où là on crée les logos, on crée du sur mesure. On est marchand de bonheur donc on est là pour faire plaisir aux gens. On n’est pas là pour leur imposer. On est là pour les rendre heureux.
Sébastien – Ok. Donc toi ta vision du chocolat alors ?
Jean-Charles Rouchoux – C’est le partage tout en étant égoïste, parce qu’on est tous en souvenir d’enfance devant un carré de chocolat et ça il faut le garder. On est des grands enfants en fait. Donc ma vision du chocolat c’est le partage, l’amour, la transmission, parce que le chocolat grandit de jour en jour. Maintenant on passe sur des pures origines, des goûts plus intenses. Donc ça mûrit. Il y a toute la presse télé et ainsi de suite qui font que le chocolat avance et nous on avance en même temps.
Sébastien – Justement, qu’est-ce que toi tu penses de cette nouvelle vague, qu’il y a quand même depuis quelques années, du beans-to-bar ?
Jean-Charles Rouchoux – Alors cette nouvelle vague, elle est bien et elle est moins bien aussi parce que ce qui est bien c’est qu’on ouvre un petit peu la porte de nos laboratoires et la porte du chocolat aux gens. Donc on leur explique d’où ça vient, comment c’est fait, les différentes teneurs en cacao, les beurres de cacao qu’il y a dedans et ainsi de suite, donc ça c’est très bien. Et bien sûr aussi le goût spécifique de chaque pays. On ne mange pas du chocolat pour manger du chocolat. C’est comme un verre de vin. Donc le bordeaux n’aura jamais le même goût que le chinon ; et bien le chocolat c’est la même chose. La Côte d’Ivoire n’aura jamais le même goût que Madagascar et ainsi de suite. Donc là c’est notre métier en fait, c’est d’ouvrir un petit peu toutes ces portes aux consommateurs.
Sébastien – Ok. Donc pour toi ça peut être que positif, parce que ça permet aux consommateurs de trouver, de découvrir d’autres origines, vraiment d’aller en profondeur.
Jean-Charles Rouchoux – Tout à fait, c’est très positif, mais ce qu’il ne faut pas oublier c’est que c’est un vrai métier en fait. On travaille sur des molécules. Des molécules de matière grasse et de matière sèche. Ce sont des liaisons, donc le chocolat ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça s’apprend. On apprend à connaître la matière. Pour moi le chocolat c’est un fauve et nous on est le dompteur. Donc en fait on est dans la cage du lion et maintenant si on n’obéit pas aux règles du chocolat, on se fait manger tout cru.
Sébastien – Et toi, sans parler de manger tout cru, j’imagine que tu as un grand rêve chocolat. Quel serait ce grand rêve chocolat ?
Jean-Charles Rouchoux – Je n’ai pas qu’un rêve chocolat, j’en ai plein, parce que je suis un enfant comme tout le monde. Maintenant, tous les rêves ne se réaliseront pas, mais il y en a plein qui sont en cours dont je ne peux pas parler pour l’instant, parce qu’il faut garder, pas le secret mais la joie de pouvoir l’annoncer une fois que ce sera fait. Mais il y aura plein de choses et de toute façon quand un rêve ne se fait pas, il y en a un autre qui mûrit et on continue d’avancer.
Sébastien – Donc plein de nouvelles choses dans les mois, années qui viennent alors, si je comprends bien ?
Jean-Charles Rouchoux – Exactement. Plein de nouvelles choses.
Sébastien – Et ta spécialité du moment quelle est-elle ?
Jean-Charles Rouchoux – Notre spécialité du moment bien sûr c’est la petite truffe. Juste un mélange de chocolat, de crème et de beurre, poudrée cacao. Il n’y a pas de coquille donc c’est très fondant. Ensuite on a bien sûr toutes nos tablettes avec la tablette éphémère. Aujourd’hui sur le salon c’est framboise. C’est une tablette qui est faite uniquement le samedi matin et on change de fruit suivant les saisons. Donc fraise, framboise, tout le mois de décembre c’est marron glacé. Il y aura raisin, il y a figue, mangue, litchi. Voilà. C’est le bonheur du samedi où il faut se lever et la tablette doit être consommée avant le dimanche soir.
Sébastien – Ok. Donc ça c’est intéressant comme démarche. Et toi par rapport à l’avenir, quelqu’un qui viendrait chez toi, chez Rouchoux, qu’est-ce que toi tu dirais pour qu’il vienne chez toi ? En quelques mots.
Jean-Charles Rouchoux – Déjà, la qualité du produit. Ce qu’on essaie de faire. On choisit les meilleures matières premières. Ensuite le sourire, l’accueil et après le reste c’est gagné. Tout est dans le chocolat, parce qu’en fait lorsque je fabrique mon chocolat j’y mets tout mon amour. Donc tout mon amour est renfermé dans le chocolat. Voilà. Donc ça il faut le garder.
Sébastien – Gardez l’amour du chocolat chez Rouchoux, sur mesure, l’amour, des nouvelles tablettes, etc. Vraiment, ce sont des choses que je vous invite à déguster, à venir chez Rouchoux. Et puis je te remercie.
Jean-Charles Rouchoux – Merci à toi. Bon salon du chocolat à tous.
Sébastien – Merci. Moi je vous redis : « À une prochaine sur Chococlic.com pour une interview complètement chocolatée. » Allez bye, ciao.
Jean-Charles Rouchoux – Bonjour. Merci de me recevoir.
Sébastien – C’est un plaisir en tout cas d’échanger avec toi. Moi ce que je voudrais savoir, les téléspectateurs voudraient vraiment savoir ton histoire, ce que tu as fait, pourquoi le chocolat et d’où est venue cette idée vraiment, cette passion.
Jean-Charles Rouchoux – En fait mon histoire est assez brève. À l’âge de trois ans, je suis rentré de l’école en disant à mes parents : « Lorsque je serai grand, je serai pâtissier en Afrique. »
Donc tout a commencé là au plus jeune âge. À 16, 17 ans j’ai fait un apprentissage bien sûr de pâtisserie-chocolaterie-glacerie-confiseur et ensuite je suis monté sur Paris, à l’âge de 18 ans, pour commencer à travailler. Donc là j’ai travaillé à la Petite Chocolatière, ensuite chez Guy Savoy, j’ai fait mon armée. J’ai travaillé chez Michel Chaudun et j’ai ouvert ma propre chocolaterie il y a 11 ans, le 4 novembre 2004. Donc un parcours assez simple, un parcours d’amour, de partage et de marchand de bonheur.
Sébastien – Marchand de bonheur, ça j’aime bien ! Ça c’est vraiment le plaisir du chocolat et tout ! Alors tu te caractérises comme le sur mesure et tout ça. Comment tu pourrais expliquer tout ça ? Pourquoi tu vas sur cette tendance ?
Jean-Charles Rouchoux – En fait chez nous, comme je te dis, on est marchand de bonheur parce que le client vient se faire plaisir. Donc il vient composer sa boîte. On ne lui impose pas ses chocolats. Il vient pour des commandes spécifiques, des commandes de société où là on crée les logos, on crée du sur mesure. On est marchand de bonheur donc on est là pour faire plaisir aux gens. On n’est pas là pour leur imposer. On est là pour les rendre heureux.
Sébastien – Ok. Donc toi ta vision du chocolat alors ?
Jean-Charles Rouchoux – C’est le partage tout en étant égoïste, parce qu’on est tous en souvenir d’enfance devant un carré de chocolat et ça il faut le garder. On est des grands enfants en fait. Donc ma vision du chocolat c’est le partage, l’amour, la transmission, parce que le chocolat grandit de jour en jour. Maintenant on passe sur des pures origines, des goûts plus intenses. Donc ça mûrit. Il y a toute la presse télé et ainsi de suite qui font que le chocolat avance et nous on avance en même temps.
Sébastien – Justement, qu’est-ce que toi tu penses de cette nouvelle vague, qu’il y a quand même depuis quelques années, du beans-to-bar ?
Jean-Charles Rouchoux – Alors cette nouvelle vague, elle est bien et elle est moins bien aussi parce que ce qui est bien c’est qu’on ouvre un petit peu la porte de nos laboratoires et la porte du chocolat aux gens. Donc on leur explique d’où ça vient, comment c’est fait, les différentes teneurs en cacao, les beurres de cacao qu’il y a dedans et ainsi de suite, donc ça c’est très bien. Et bien sûr aussi le goût spécifique de chaque pays. On ne mange pas du chocolat pour manger du chocolat. C’est comme un verre de vin. Donc le bordeaux n’aura jamais le même goût que le chinon ; et bien le chocolat c’est la même chose. La Côte d’Ivoire n’aura jamais le même goût que Madagascar et ainsi de suite. Donc là c’est notre métier en fait, c’est d’ouvrir un petit peu toutes ces portes aux consommateurs.
Sébastien – Ok. Donc pour toi ça peut être que positif, parce que ça permet aux consommateurs de trouver, de découvrir d’autres origines, vraiment d’aller en profondeur.
Jean-Charles Rouchoux – Tout à fait, c’est très positif, mais ce qu’il ne faut pas oublier c’est que c’est un vrai métier en fait. On travaille sur des molécules. Des molécules de matière grasse et de matière sèche. Ce sont des liaisons, donc le chocolat ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça s’apprend. On apprend à connaître la matière. Pour moi le chocolat c’est un fauve et nous on est le dompteur. Donc en fait on est dans la cage du lion et maintenant si on n’obéit pas aux règles du chocolat, on se fait manger tout cru.
Sébastien – Et toi, sans parler de manger tout cru, j’imagine que tu as un grand rêve chocolat. Quel serait ce grand rêve chocolat ?
Jean-Charles Rouchoux – Je n’ai pas qu’un rêve chocolat, j’en ai plein, parce que je suis un enfant comme tout le monde. Maintenant, tous les rêves ne se réaliseront pas, mais il y en a plein qui sont en cours dont je ne peux pas parler pour l’instant, parce qu’il faut garder, pas le secret mais la joie de pouvoir l’annoncer une fois que ce sera fait. Mais il y aura plein de choses et de toute façon quand un rêve ne se fait pas, il y en a un autre qui mûrit et on continue d’avancer.
Sébastien – Donc plein de nouvelles choses dans les mois, années qui viennent alors, si je comprends bien ?
Jean-Charles Rouchoux – Exactement. Plein de nouvelles choses.
Sébastien – Et ta spécialité du moment quelle est-elle ?
Jean-Charles Rouchoux – Notre spécialité du moment bien sûr c’est la petite truffe. Juste un mélange de chocolat, de crème et de beurre, poudrée cacao. Il n’y a pas de coquille donc c’est très fondant. Ensuite on a bien sûr toutes nos tablettes avec la tablette éphémère. Aujourd’hui sur le salon c’est framboise. C’est une tablette qui est faite uniquement le samedi matin et on change de fruit suivant les saisons. Donc fraise, framboise, tout le mois de décembre c’est marron glacé. Il y aura raisin, il y a figue, mangue, litchi. Voilà. C’est le bonheur du samedi où il faut se lever et la tablette doit être consommée avant le dimanche soir.
Sébastien – Ok. Donc ça c’est intéressant comme démarche. Et toi par rapport à l’avenir, quelqu’un qui viendrait chez toi, chez Rouchoux, qu’est-ce que toi tu dirais pour qu’il vienne chez toi ? En quelques mots.
Jean-Charles Rouchoux – Déjà, la qualité du produit. Ce qu’on essaie de faire. On choisit les meilleures matières premières. Ensuite le sourire, l’accueil et après le reste c’est gagné. Tout est dans le chocolat, parce qu’en fait lorsque je fabrique mon chocolat j’y mets tout mon amour. Donc tout mon amour est renfermé dans le chocolat. Voilà. Donc ça il faut le garder.
Sébastien – Gardez l’amour du chocolat chez Rouchoux, sur mesure, l’amour, des nouvelles tablettes, etc. Vraiment, ce sont des choses que je vous invite à déguster, à venir chez Rouchoux. Et puis je te remercie.
Jean-Charles Rouchoux – Merci à toi. Bon salon du chocolat à tous.
Sébastien – Merci. Moi je vous redis : « À une prochaine sur Chococlic.com pour une interview complètement chocolatée. » Allez bye, ciao.