Sébastien – Bonjour Christophe Adam.
Christophe Adam – Bonjour.
Sébastien – Aujourd’hui nous sommes dans votre superbe magasin Éclair de Génie.
Christophe Adam – Oui. Rue Pavée.
Sébastien – Voilà. Moi ce que je souhaiterais un petit peu c’est que vous présentiez où vous en êtes, pourquoi vous êtes arrivé jusqu’ici. Votre parcours. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Qui vous êtes grosso modo.
Christophe Adam – Vous avez pour longtemps ?
Sébastien – Oui, il n’y a pas de souci.
Christophe Adam – D’où je viens ? Je viens de Bretagne où j’ai commencé un apprentissage à seize ans parce que l’école n’était pas trop faite pour moi. Donc j’ai bifurqué vers la pâtisserie. Pas parce que j’étais amoureux de la pâtisserie mais parce qu’il fallait faire un choix de vie, et je suis tombé amoureux petit à petit. Vraiment ça a pris beaucoup de temps. J’ai commencé donc par l’apprentissage jusqu’à dix-huit ans, Pâtisserie Le Grand à Quimper où j’ai appris un peu toutes les bases de la pâtisserie et ensuite quand j’ai eu mon CAP je suis parti directement à Londres, chez les frères Roux, au restaurant et ensuite à la pâtisserie – c’était une pâtisserie centrale à l’époque, je ne sais pas si ça existe encore – qui en fait livrait des restaurants et d’autres boutiques dans Londres. Pendant un an et demi. Après je suis parti à l’armée. Et l’armée, c’était très sympa. Je n’ai pas fait de gâteau à l’armée, mais j’ai fait autre chose. J’ai beaucoup voyagé donc ça c’était génial. Et ensuite dès que je suis rentré de l’armée, j’ai commencé au Crillon où il y avait une équipe de choc qui était constituée de Gilles Marchal, Laurent Jeannin et Christophe Felder. J’y ai travaillé pendant deux ans et demi. Et puis ensuite je suis parti en Suisse pendant une petite année à Lausanne, dans le Brecht Palace comme chef – ça ne s’est pas très bien passé, donc je suis revenu à Paris et c’était à l’époque où Pierre Hermé partait de chez Fauchon et en fait Sébastien Godard refaisait son équipe et j’ai été pris dans cette équipe, tout en bas de l’échelle. Je suis repassé commis, ou peut-être juste au-dessus, et j’ai repris tous les échelons quand même assez vite et je suis resté quinze ans chez Fauchon et notamment dix ans chef pâtissier. J’ai ouvert des boutiques un peu dans le monde entier avec Fauchon. Donc là j’ai vraiment eu mon rôle d’apprentissage, de chef, de futur patron. J’ai appris beaucoup de choses. On a eu jusqu’à quatorze boutiques, cent dix pâtissiers, donc il y a eu beaucoup, beaucoup de choses et j’ai surtout pu affirmer mon style en créant beaucoup de gâteaux. J’ai vraiment pu créer des gâteaux qui me correspondaient
Sébastien – Qui vous correspondaient, c’est ça oui.
Christophe Adam – Pendant très longtemps. Et puis, dont les éclairs – l’histoire a commencé chez Fauchon en deux mille deux. Donc on en reviendra peut-être après sur les éclairs mais donc voilà il y a déjà vingt ans là, quand j’arrête Fauchon il y a vingt ans de pâtisserie.
Sébastien – Oui.
Christophe Adam – Je pourrais en faire beaucoup plus.
Sébastien – On peut toujours en faire plus.
Christophe Adam – Il y en a pour un moment sinon mais c’est vrai que Fauchon est quelque chose de très important pour moi.
Christophe Adam – Bonjour.
Sébastien – Aujourd’hui nous sommes dans votre superbe magasin Éclair de Génie.
Christophe Adam – Oui. Rue Pavée.
Sébastien – Voilà. Moi ce que je souhaiterais un petit peu c’est que vous présentiez où vous en êtes, pourquoi vous êtes arrivé jusqu’ici. Votre parcours. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Qui vous êtes grosso modo.
Christophe Adam – Vous avez pour longtemps ?
Sébastien – Oui, il n’y a pas de souci.
Christophe Adam – D’où je viens ? Je viens de Bretagne où j’ai commencé un apprentissage à seize ans parce que l’école n’était pas trop faite pour moi. Donc j’ai bifurqué vers la pâtisserie. Pas parce que j’étais amoureux de la pâtisserie mais parce qu’il fallait faire un choix de vie, et je suis tombé amoureux petit à petit. Vraiment ça a pris beaucoup de temps. J’ai commencé donc par l’apprentissage jusqu’à dix-huit ans, Pâtisserie Le Grand à Quimper où j’ai appris un peu toutes les bases de la pâtisserie et ensuite quand j’ai eu mon CAP je suis parti directement à Londres, chez les frères Roux, au restaurant et ensuite à la pâtisserie – c’était une pâtisserie centrale à l’époque, je ne sais pas si ça existe encore – qui en fait livrait des restaurants et d’autres boutiques dans Londres. Pendant un an et demi. Après je suis parti à l’armée. Et l’armée, c’était très sympa. Je n’ai pas fait de gâteau à l’armée, mais j’ai fait autre chose. J’ai beaucoup voyagé donc ça c’était génial. Et ensuite dès que je suis rentré de l’armée, j’ai commencé au Crillon où il y avait une équipe de choc qui était constituée de Gilles Marchal, Laurent Jeannin et Christophe Felder. J’y ai travaillé pendant deux ans et demi. Et puis ensuite je suis parti en Suisse pendant une petite année à Lausanne, dans le Brecht Palace comme chef – ça ne s’est pas très bien passé, donc je suis revenu à Paris et c’était à l’époque où Pierre Hermé partait de chez Fauchon et en fait Sébastien Godard refaisait son équipe et j’ai été pris dans cette équipe, tout en bas de l’échelle. Je suis repassé commis, ou peut-être juste au-dessus, et j’ai repris tous les échelons quand même assez vite et je suis resté quinze ans chez Fauchon et notamment dix ans chef pâtissier. J’ai ouvert des boutiques un peu dans le monde entier avec Fauchon. Donc là j’ai vraiment eu mon rôle d’apprentissage, de chef, de futur patron. J’ai appris beaucoup de choses. On a eu jusqu’à quatorze boutiques, cent dix pâtissiers, donc il y a eu beaucoup, beaucoup de choses et j’ai surtout pu affirmer mon style en créant beaucoup de gâteaux. J’ai vraiment pu créer des gâteaux qui me correspondaient
Sébastien – Qui vous correspondaient, c’est ça oui.
Christophe Adam – Pendant très longtemps. Et puis, dont les éclairs – l’histoire a commencé chez Fauchon en deux mille deux. Donc on en reviendra peut-être après sur les éclairs mais donc voilà il y a déjà vingt ans là, quand j’arrête Fauchon il y a vingt ans de pâtisserie.
Sébastien – Oui.
Christophe Adam – Je pourrais en faire beaucoup plus.
Sébastien – On peut toujours en faire plus.
Christophe Adam – Il y en a pour un moment sinon mais c’est vrai que Fauchon est quelque chose de très important pour moi.