Sébastien – Qu’est-ce que toi tu fais aujourd’hui dans ta boutique, ou ce que tu proposes comme chocolat ?
Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis avec Hasnaâ des chocolats Hasnaâ. Bonjour Hasnaâ.
Hasnaâ – Bonjour !
Sébastien – Moi je viens te voir pour savoir un petit peu qui tu es et qu’est-ce que tu fais. Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?
Hasnaâ – Aujourd’hui je suis une chanceuse parce que je peux vivre de ma passion qui est le chocolat. J’ai réussi à faire une reconversion. Maintenant j’ai un petit laboratoire avec deux boutiques où on fabrique du chocolat maison artisanal.
Sébastien – Qu’est-ce que tu faisais avant alors ?
Hasnaâ – Effectivement rien à voir. Je travaillais dans d’autres milieux. J’ai un peu tout testé. J’ai travaillé dans la publicité, dans une école, ensuite dans une bijouterie. Voilà.
Sébastien – Qu’est-ce qui t’a fait le déclic pour dire : chocolat, on fonce.
Hasnaâ – C’était le manque d’épanouissement dans tous les métiers que j’ai dû essayer, que j’ai pu essayer. À la fin de chaque journée je revenais avec le résultat : je ne suis pas heureuse. Donc je ne pouvais pas rester plus longtemps comme ça, c’était pesant. Le vrai élément déclencheur ça a été la naissance de ma fille. Je ne voulais pas du tout lui donner cet exemple-là, de quelqu’un qui n’est pas heureux en rentrant du travail et là je me suis dit : « Bon, c’est un sacrifice à faire. Ça va me prendre beaucoup plus de temps parce que je commence tard dans le métier par rapport à d’autres personnes. » Donc une formation accélérée où j’ai dû les abandonner pendant six mois, mon époux et ma fille. Là tout a commencé.
Sébastien – Mais le déclic du chocolat ? Pourquoi le chocolat ?
Hasnaâ – Évidemment c’est vrai qu’on peut se poser cette question-là. Le déclic du chocolat c’est vrai que c’est une matière que j’ai toujours affectionnée depuis petite. D’ailleurs je me remémore toujours une chaussure en chocolat que ma mère m’a offerte à l’occasion de Pâques et je ne voulais pas la toucher parce que je trouvais ça tellement formidable qu’on puisse transformer une matière consommable en une œuvre d’art comme ça, donc ça m’a vraiment marqué. J’ai gardé ça dans un coin de ma tête parce que je n’osais jamais y penser sachant que je suis quelqu’un de très maladroit. Voilà je suis vraiment très maladroite comme personne et je me suis dit : « Bon, ce métier n’est peut-être pas fait pour moi parce que je risque de tout casser. Il faut beaucoup de dextérité et tout. » Mais à un moment donné l’amour a un peu surpassé cette crainte-là et je me suis dit : « À force de forger on devient forgeron. » À force de chocolater on devient chocolatier.
Sébastien – Ça marche. Et qu’est-ce que toi tu fais aujourd’hui dans ta boutique ? Qu’est-ce que tu proposes comme chocolat ?
Hasnaâ – Aujourd’hui je suis rarement en boutique, je suis toujours à l’atelier. Ce que je peux proposer c’est du chocolat qui va me ressembler un peu plus, qui sont inspirés de mes origines, de mon histoire, des gens qui m’entourent. Pour moi le plus important c’est de ne pas s’ennuyer parce que c’est la vraie raison qui m’a toujours poussé à quitter mes anciens travails, donc là je fais en sorte de ne jamais m’ennuyer. C’est pour ça qu’il y a toujours des recettes éphémères, des recettes saisonnières. Il y a différents produits. On peut retrouver plusieurs sortes de tablettes, plusieurs sortes de bonbons au chocolat, toujours dans des recettes inédites. Par exemple on va retrouver la recette que tout le monde connaît maintenant ; c’est praliné coriandre avec des graines de coriandre. Ça peut intriguer mais à la fin c’est super bon, délicieux. Après il y a plein de recettes qui ont du peps comme ça et c’est le côté création qui me plaît.
Sébastien – Qu’est-ce qu’on peut trouver d’autre comme recettes qui ont du peps ?
Hasnaâ – Par exemple une ganache au coquelicot qui va sentir le printemps, des ganaches aux herbes, des pralinés où je rajoute des points d’épices par exemple. Je fais des fruits confits maison aussi où pareil je vais rajouter des épices. Il y aura toujours un ingrédient – même pour les pâtes de fruit, je ne vais jamais mettre un fruit tout seul. Il y aura toujours quelque chose à côté où les gens vont se dire : »Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Sébastien – Qu’est-ce que tu utilises comme chocolat ? Plutôt noir, plutôt lait ?
Hasnaâ – J’ai effectivement une préférence pour le chocolat noir. Je vais choisir un chocolat au lait le moins sucré possible. Pour le chocolat noir on va sélectionner un chocolat premier cru de plantation. C’est très important pour nous parce qu’on veut justement avoir dans une boîte de chocolats plusieurs goûts différents. Donc ne jamais enrober avec le même chocolat. Le but c’est d’avoir quelque chose qui tranche.
Sébastien – Pour que les personnes puissent découvrir le monde d’Hasnaâ en fait.
Hasnaâ – À peu près ça. Oui exactement.
Sébastien – Qu’est-ce que tu ressens le plus comme émotion lorsque tu fais du chocolat ?
Hasnaâ – Alors en émotion quand je fais du chocolat disons que c’est le plaisir de partager, parce que sur le moment quand moi je le fabrique je suis heureuse de le faire et c’est tellement sincère que je pense que les gens le ressentent après. D’ailleurs c’est ce qu’ils me disent : « C’est d’une finesse. » Je ne cherche pas forcément la finesse, je cherche juste à faire plaisir mais en fin de compte, si ça ressort comme ça c’est parfait.
Sébastien – Quel serait pour toi le plus grand rêve chocolaté que tu aimerais faire ?
Hasnaâ – Le plus grand rêve chocolaté que j’aimerais faire ? C’est de pouvoir enfin, un jour, fabriquer de la fève. Des cacaos, de la fève ce serait vraiment génial et éventuellement pouvoir voir pousser des cacaoyers à Bordeaux dans une serre, voilà. Ça ce serait top.
Sébastien – Pourquoi pas, ça peut le faire.
Hasnaâ – Il faut rêver.
Sébastien – Oui, c’est pour ça que je pose la question. Alors avec tout ça, toutes les personnes qui viennent, comment toi tu abordes les personnes qui veulent déguster tes chocolats ?
Hasnaâ – Alors, les personnes qui veulent déguster du chocolat je ne veux rien leur imposer. Je propose. J’ai souvent des gens qui me disent : « Moi je n’aime pas le chocolat noir. » Après j’explique ce que j’ai. J’explique qu’il y a plusieurs sortes de chocolat noir et je leur laisse le choix, parce que dans la notion de plaisir il ne faut pas qu’il y ait de rapport de force ou quoi que ce soit. Je ne veux surtout pas imposer mon avis. C’est pour ça que j’essaie de rester le plus neutre possible parce qu’un client est déjà convaincu à la base donc je ne veux pas dénaturer la personne. Des fois je fais de belles réussites de dégustation où j’arrive effectivement à reconvertir des récalcitrants par rapport au chocolat noir. Voilà, ça c’est vraiment de belles réussites.
Sébastien – Une fierté de partager le chocolat.
Hasnaâ – Et puis de faire changer d’avis c’est surtout ça parce que je suis convaincue que c’est un bon produit. Je sais que ça ne va pas leur faire du mal et je sais qu’après ça va leur plaire. Encore une fois dans cette notion de partage et de plaisir.
Sébastien – Voilà, et puis il existe une multitude de chocolats, donc le temps que tout le monde puisse y goûter etc.
Hasnaâ – Tout à fait.
Sébastien – Qu’est-ce que tu as sous les cartons, là, qui vont sortir bientôt ?
Hasnaâ – Alors, ce qui va sortir bientôt : c’est la saison, c’est une recette où j’ai revisitée, une spécialité régionale qu’on appelle la Guinette. Donc c’est une cerise à l’alcool enrobée de chocolat. Moi je l’ai faite en bonbon au chocolat où je l’ai appelée Comme une Guinette, parce qu’en fait ce qui me décevait dans la Guinette c’est qu’on ne sentait pas trop le goût de la cerise et on sentait juste trop le goût de l’alcool. Donc dans un bonbon j’ai fait un confit de cerise, un confit de griotte et une ganache au kirsch ; donc on retrouve les deux goûts et je trouvais ça sympa.
Sébastien – Super ! Plein de nouveautés pour la suite.
Hasnaâ – Tout à fait.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais dire à quelqu’un – que ce soit un amateur ou qui a envie de devenir professionnel, qui a envie de manier le chocolat – qu’est-ce que tu leur dirais ?
Hasnaâ – Premièrement de ne pas avoir peur de se salir parce que psychologiquement on peut, quand on n’a pas l’habitude de travailler le chocolat – moi c’est ce qui m’est arrivé avec d’autres collègues qui ont commencé en même temps que moi qui n’avions pas l’habitude de travailler le chocolat, on n’avait peur de se salir ou de salir les autres. Il ne faut pas avoir peur de ça. Il ne faut pas avoir peur de recommencer. Il ne faut pas se décourager de recommencer, c’est surtout ça. C’est en recommençant après qu’on va remarquer l’amélioration au bout de plusieurs fois. Voilà, c’est aussi simple que ça.
Sébastien – Super ! Donc là ce sont de supers conseils. Merci à toi Hasnaâ.
Hasnaâ – De rien, merci à toi Sébastien.
Sébastien – Je te souhaite bonne continuation pour la suite.
Hasnaâ – Merci beaucoup.
Sébastien – Nous, on se retrouve dans une prochaine vidéo chocolatée et je vous dis : « À très bientôt. » Bye !
Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis avec Hasnaâ des chocolats Hasnaâ. Bonjour Hasnaâ.
Hasnaâ – Bonjour !
Sébastien – Moi je viens te voir pour savoir un petit peu qui tu es et qu’est-ce que tu fais. Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?
Hasnaâ – Aujourd’hui je suis une chanceuse parce que je peux vivre de ma passion qui est le chocolat. J’ai réussi à faire une reconversion. Maintenant j’ai un petit laboratoire avec deux boutiques où on fabrique du chocolat maison artisanal.
Sébastien – Qu’est-ce que tu faisais avant alors ?
Hasnaâ – Effectivement rien à voir. Je travaillais dans d’autres milieux. J’ai un peu tout testé. J’ai travaillé dans la publicité, dans une école, ensuite dans une bijouterie. Voilà.
Sébastien – Qu’est-ce qui t’a fait le déclic pour dire : chocolat, on fonce.
Hasnaâ – C’était le manque d’épanouissement dans tous les métiers que j’ai dû essayer, que j’ai pu essayer. À la fin de chaque journée je revenais avec le résultat : je ne suis pas heureuse. Donc je ne pouvais pas rester plus longtemps comme ça, c’était pesant. Le vrai élément déclencheur ça a été la naissance de ma fille. Je ne voulais pas du tout lui donner cet exemple-là, de quelqu’un qui n’est pas heureux en rentrant du travail et là je me suis dit : « Bon, c’est un sacrifice à faire. Ça va me prendre beaucoup plus de temps parce que je commence tard dans le métier par rapport à d’autres personnes. » Donc une formation accélérée où j’ai dû les abandonner pendant six mois, mon époux et ma fille. Là tout a commencé.
Sébastien – Mais le déclic du chocolat ? Pourquoi le chocolat ?
Hasnaâ – Évidemment c’est vrai qu’on peut se poser cette question-là. Le déclic du chocolat c’est vrai que c’est une matière que j’ai toujours affectionnée depuis petite. D’ailleurs je me remémore toujours une chaussure en chocolat que ma mère m’a offerte à l’occasion de Pâques et je ne voulais pas la toucher parce que je trouvais ça tellement formidable qu’on puisse transformer une matière consommable en une œuvre d’art comme ça, donc ça m’a vraiment marqué. J’ai gardé ça dans un coin de ma tête parce que je n’osais jamais y penser sachant que je suis quelqu’un de très maladroit. Voilà je suis vraiment très maladroite comme personne et je me suis dit : « Bon, ce métier n’est peut-être pas fait pour moi parce que je risque de tout casser. Il faut beaucoup de dextérité et tout. » Mais à un moment donné l’amour a un peu surpassé cette crainte-là et je me suis dit : « À force de forger on devient forgeron. » À force de chocolater on devient chocolatier.
Sébastien – Ça marche. Et qu’est-ce que toi tu fais aujourd’hui dans ta boutique ? Qu’est-ce que tu proposes comme chocolat ?
Hasnaâ – Aujourd’hui je suis rarement en boutique, je suis toujours à l’atelier. Ce que je peux proposer c’est du chocolat qui va me ressembler un peu plus, qui sont inspirés de mes origines, de mon histoire, des gens qui m’entourent. Pour moi le plus important c’est de ne pas s’ennuyer parce que c’est la vraie raison qui m’a toujours poussé à quitter mes anciens travails, donc là je fais en sorte de ne jamais m’ennuyer. C’est pour ça qu’il y a toujours des recettes éphémères, des recettes saisonnières. Il y a différents produits. On peut retrouver plusieurs sortes de tablettes, plusieurs sortes de bonbons au chocolat, toujours dans des recettes inédites. Par exemple on va retrouver la recette que tout le monde connaît maintenant ; c’est praliné coriandre avec des graines de coriandre. Ça peut intriguer mais à la fin c’est super bon, délicieux. Après il y a plein de recettes qui ont du peps comme ça et c’est le côté création qui me plaît.
Sébastien – Qu’est-ce qu’on peut trouver d’autre comme recettes qui ont du peps ?
Hasnaâ – Par exemple une ganache au coquelicot qui va sentir le printemps, des ganaches aux herbes, des pralinés où je rajoute des points d’épices par exemple. Je fais des fruits confits maison aussi où pareil je vais rajouter des épices. Il y aura toujours un ingrédient – même pour les pâtes de fruit, je ne vais jamais mettre un fruit tout seul. Il y aura toujours quelque chose à côté où les gens vont se dire : »Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Sébastien – Qu’est-ce que tu utilises comme chocolat ? Plutôt noir, plutôt lait ?
Hasnaâ – J’ai effectivement une préférence pour le chocolat noir. Je vais choisir un chocolat au lait le moins sucré possible. Pour le chocolat noir on va sélectionner un chocolat premier cru de plantation. C’est très important pour nous parce qu’on veut justement avoir dans une boîte de chocolats plusieurs goûts différents. Donc ne jamais enrober avec le même chocolat. Le but c’est d’avoir quelque chose qui tranche.
Sébastien – Pour que les personnes puissent découvrir le monde d’Hasnaâ en fait.
Hasnaâ – À peu près ça. Oui exactement.
Sébastien – Qu’est-ce que tu ressens le plus comme émotion lorsque tu fais du chocolat ?
Hasnaâ – Alors en émotion quand je fais du chocolat disons que c’est le plaisir de partager, parce que sur le moment quand moi je le fabrique je suis heureuse de le faire et c’est tellement sincère que je pense que les gens le ressentent après. D’ailleurs c’est ce qu’ils me disent : « C’est d’une finesse. » Je ne cherche pas forcément la finesse, je cherche juste à faire plaisir mais en fin de compte, si ça ressort comme ça c’est parfait.
Sébastien – Quel serait pour toi le plus grand rêve chocolaté que tu aimerais faire ?
Hasnaâ – Le plus grand rêve chocolaté que j’aimerais faire ? C’est de pouvoir enfin, un jour, fabriquer de la fève. Des cacaos, de la fève ce serait vraiment génial et éventuellement pouvoir voir pousser des cacaoyers à Bordeaux dans une serre, voilà. Ça ce serait top.
Sébastien – Pourquoi pas, ça peut le faire.
Hasnaâ – Il faut rêver.
Sébastien – Oui, c’est pour ça que je pose la question. Alors avec tout ça, toutes les personnes qui viennent, comment toi tu abordes les personnes qui veulent déguster tes chocolats ?
Hasnaâ – Alors, les personnes qui veulent déguster du chocolat je ne veux rien leur imposer. Je propose. J’ai souvent des gens qui me disent : « Moi je n’aime pas le chocolat noir. » Après j’explique ce que j’ai. J’explique qu’il y a plusieurs sortes de chocolat noir et je leur laisse le choix, parce que dans la notion de plaisir il ne faut pas qu’il y ait de rapport de force ou quoi que ce soit. Je ne veux surtout pas imposer mon avis. C’est pour ça que j’essaie de rester le plus neutre possible parce qu’un client est déjà convaincu à la base donc je ne veux pas dénaturer la personne. Des fois je fais de belles réussites de dégustation où j’arrive effectivement à reconvertir des récalcitrants par rapport au chocolat noir. Voilà, ça c’est vraiment de belles réussites.
Sébastien – Une fierté de partager le chocolat.
Hasnaâ – Et puis de faire changer d’avis c’est surtout ça parce que je suis convaincue que c’est un bon produit. Je sais que ça ne va pas leur faire du mal et je sais qu’après ça va leur plaire. Encore une fois dans cette notion de partage et de plaisir.
Sébastien – Voilà, et puis il existe une multitude de chocolats, donc le temps que tout le monde puisse y goûter etc.
Hasnaâ – Tout à fait.
Sébastien – Qu’est-ce que tu as sous les cartons, là, qui vont sortir bientôt ?
Hasnaâ – Alors, ce qui va sortir bientôt : c’est la saison, c’est une recette où j’ai revisitée, une spécialité régionale qu’on appelle la Guinette. Donc c’est une cerise à l’alcool enrobée de chocolat. Moi je l’ai faite en bonbon au chocolat où je l’ai appelée Comme une Guinette, parce qu’en fait ce qui me décevait dans la Guinette c’est qu’on ne sentait pas trop le goût de la cerise et on sentait juste trop le goût de l’alcool. Donc dans un bonbon j’ai fait un confit de cerise, un confit de griotte et une ganache au kirsch ; donc on retrouve les deux goûts et je trouvais ça sympa.
Sébastien – Super ! Plein de nouveautés pour la suite.
Hasnaâ – Tout à fait.
Sébastien – Qu’est-ce que tu pourrais dire à quelqu’un – que ce soit un amateur ou qui a envie de devenir professionnel, qui a envie de manier le chocolat – qu’est-ce que tu leur dirais ?
Hasnaâ – Premièrement de ne pas avoir peur de se salir parce que psychologiquement on peut, quand on n’a pas l’habitude de travailler le chocolat – moi c’est ce qui m’est arrivé avec d’autres collègues qui ont commencé en même temps que moi qui n’avions pas l’habitude de travailler le chocolat, on n’avait peur de se salir ou de salir les autres. Il ne faut pas avoir peur de ça. Il ne faut pas avoir peur de recommencer. Il ne faut pas se décourager de recommencer, c’est surtout ça. C’est en recommençant après qu’on va remarquer l’amélioration au bout de plusieurs fois. Voilà, c’est aussi simple que ça.
Sébastien – Super ! Donc là ce sont de supers conseils. Merci à toi Hasnaâ.
Hasnaâ – De rien, merci à toi Sébastien.
Sébastien – Je te souhaite bonne continuation pour la suite.
Hasnaâ – Merci beaucoup.
Sébastien – Nous, on se retrouve dans une prochaine vidéo chocolatée et je vous dis : « À très bientôt. » Bye !
Hasnâa Fereira et Sébastien Rivière©ChocoClic.com