Le cacao de Sao Tomé
©ecco ChocoClic.com
Introduit en Afrique à la fin du 19e siècle, le cacaoyer est la première espèce d’arbre à vocation économique sur ces terres. La variété cultivée dans l’île chocolat est l’amelonado, un dérivé très ancien du forastero de Basse Amazonie. Ces forasteros amelonados sont un groupe homogène, dont l’arbre est très vigoureux et productif. Sa cabosse est de couleur vert clair et lisse, avec des fèves violet foncé. Le cacao issu de cette variété est de qualité ordinaire à cause d’une forte teneur en tanins. C’est grâce à sa résistance que ce cacaoyer a un excellent rendement et une récolte assez précoce. Voilà pourquoi les récoltes se font de mai à février. Une récolte qui, ajoutée à toute celle de l’Afrique, couvre dans les 80% de la demande mondiale.
La place du cacao issu de l’île chocolat
Les chocolats obtenus à partir des fèves de Sao Tomé ont la particularité d’être bons et ne nécessitent aucun recours à d’autres arômes, comme la vanille par exemple. La phase de transformation est en effet, très suivie, depuis la variété de cacao, jusqu’au produit fini qu’est le chocolat. La culture de cacao à Sao Tomé fait vivre des milliers de personnes sur l’archipel, même si son économie est celle d’un petit pays considéré comme parmi les moins développés du monde. Ses ressources essentielles se fondent sur l’agriculture, dont la culture du cacao et des noix de coco entre autres. Mais depuis peu, elle se focalise sur l’exploitation des hydrocarbures et du tourisme.
Les fèves de cacao produit par l’île de Sao Tomé sont parmi celles sélectionnées par les chocolatiers pour leurs qualités gustatives. C’est pour cela que 70 % des exportations de l’île tournent autour du cacao.
Les fèves de cacao produit par l’île de Sao Tomé sont parmi celles sélectionnées par les chocolatiers pour leurs qualités gustatives. C’est pour cela que 70 % des exportations de l’île tournent autour du cacao.