Sébastien – Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Aujourd’hui je suis en présence de René Lamielle. Bonjour René.
René Lamielle – Bonjour Sébastien.
Sébastien – Donc aujourd’hui je suis avec René parce qu’il a quand même un passé assez important de chocolatier. Il a une histoire vraiment importante et j’avais vraiment envie de l’interviewer pour vous aujourd’hui. René, est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? Comment tu es venu à faire, j’imagine, ton apprentissage et tout ça ? Raconte-nous un petit peu.
René Lamielle – C’est tout simple. J’ai fait mon apprentissage au départ à Belfort. Ensuite j’ai eu l’occasion de faire un concours et de rentrer dans l’enseignement. J’étais donc professeur à Rouen en pâtisserie et chocolaterie.
Sébastien – D’accord.
René Lamielle – Et puis j’ai voulu changer. J’ai donc quitté l’enseignement. Nous nous sommes installés à Épinal. Pourquoi Épinal ? Parce que mes parents étaient de Belfort et mes beaux-parents de Saint-Mihiel et Épinal se trouvait au centre. Voilà. Et pourquoi ce métier de chocolatier ? Parce que d’origine suisse, de maman suisse, j’avais ça dans le sang.
Sébastien – Et justement, qu’est-ce qui t’a fait venir, vraiment pencher, à la chocolaterie et pâtisserie ?
René Lamielle – Alors pourquoi ? Voilà, parce que j’ai eu l’occasion de faire des études de chocolat en Suisse. J’étais à Bâle dans la plus grande école, vraiment où il y avait de tout. Des japonais, des américains, de tous pays. J’ai fait pas mal d’études là-bas. Et puis de là, j’ai dit, bon allez je quitte l’enseignement et puis je m’installe avec ma femme qui était vraiment bonne pour le commerce. Voilà, c’est la raison pour laquelle. Et d’ailleurs cette année nous allons fêter nos 50 ans de magasin.
Sébastien – D’accord. Et toi, qu’est-ce qui te fait vibrer avec toutes ces années ? Parce que ça fait quand même un bail que tu es chocolatier.
René Lamielle – Oui alors moi le chocolat, c’est vrai, je pense que j’ai dû tomber dans une bassine de chocolat. Parce que je suis vraiment imprégné de chocolat et en connaissant – on aura l’occasion d’en parler – les vertus du chocolat qui sont absolument extraordinaires. Je pense même que la sécurité sociale devrait le rembourser. Ça on le verra plus tard. Mais donc on crée, on est toujours à la recherche de nouveautés. C’est ça qui est important. Comme j’ai une équipe absolument sensationnelle avec mon fils qui est gérant. Moi je suis dans l’affaire, ma belle-fille, ma femme et notre premier ouvrier Frédéric Voulot qui sont avec mon fils, deux artistes absolument exceptionnels, qui font des pièces que l’on peut d’ailleurs voir sur Facebook. Vraiment des pièces qui sont à voir.
Sébastien – D’accord. Et pour toi, qu’est-ce que le chocolat représente dans ta vie ?
René Lamielle – Alors le chocolat, c’est bizarre mais quand j’avais 5, 6, 7 ans, chez moi je faisais des chocolats. Et maman s’arrachait les cheveux parce qu’il y avait du chocolat partout. Donc c’est même incroyable qu’à 5/6 ans on puisse être amoureux d’un métier.
Sébastien – D’accord. Et c’est vraiment ça qui a fait que …
René Lamielle – Alors l’explication également c’est qu’à Rouen où j’étais enseignant, il y avait un professeur de dessin qui s’appelait Claude Gellée – mais c’est pas Claude Gellée le vrai – qui m’a dit René tu as une femme qui est superbe, qui est bien pour le commerce, tu devrais quitter l’enseignement. C’est la raison pour laquelle on s’est retrouvé à Épinal.
Sébastien – Épinal. Et toi aujourd’hui justement, avec tout ça, ton parcours, c’est quoi les réalisations où tu es le plus fier de toi ?
René Lamielle – Alors moi c’est vrai qu’on a la chance, c’est que par exemple en septante-huit – enfin je parle mal, c’est soixante-dix-huit. Ce sont mes origines suisses – en soixante-dix-huit, nous avons présenté au salon de l’Intersuc à Paris, des Spinadors. Les Spinadors ce sont deux coquilles de nougatine, un praliné chocolaté à l’intérieur et 80 chocolatiers, j’ai dit René tu n’as aucune chance. Je suis reparti à Épinal, 3 jours après on me téléphone, Monsieur Lamielle vous êtes champion de France, meilleur bonbon de France. Je n’en croyais pas mes yeux. Mais la chance nous a souri puisque 22 ans après, en 2000, on présente les contes de fée. Ce sont des chocolats avec des images d’Épinal dessus et toujours un seul premier prix. Champion de France à nouveau pour la deuxième fois, c’est quelque chose d’inimaginable. Ça, ça m’est resté ancré.
Sébastien – Oui, ça c’est vraiment une chose où tu es fier de ça.
René Lamielle – Fabuleux. Alors qu’on a eu encore l’occasion d’être deux fois champion de France en 2003 avec Les 7 péchés capitaux et en 2009 avec la Trilogie mais ça m’a moins marqué que l’année 2000, où voilà c’était quelque chose de fabuleux.
Sébastien – C’est vrai que maintenant il y a beaucoup de spécialités. Ça c’est vraiment exceptionnel.
René Lamielle – Oui. C’est-à-dire que ce métier est très vaste. Par exemple j’ai parlé tout à l’heure des pièces artistiques. On peut faire n’importe quelle pièce. On peut reproduire n’importe quoi. Un personnage. On le reproduit comme les émaux de Longwy, c’est incrusté dedans. On arrive même à faire du nougat comme à Montélimar, les Calissons comme à Aix, des bergamotes comme à Nancy, des madeleines, alors là les madeleines comme à Commercy. Ma femme étant de Saint-Mihiel pas loin de Commercy, j’ai un ami qui m’a donné une recette, il me dit René tu ne la donnes pas. On fait 5000 madeleines par mois, c’est quelque chose d’extraordinaire. Pour moi c’est du jamais vu. C’est pour ça que ce métier, moi je ne regrette pas d’avoir quitté l’enseignement.
Sébastien – Et justement, parce que ce métier-là, il évolue sans cesse et ces dernières années il a beaucoup évolué. Qu’est-ce que tu penses de cette évolution, du métier de chocolatier ?
René Lamielle – Alors moi je pense que le métier a changé. Auparavant il y a 20 ou 30 ans c’était le lait qui prenait. Maintenant les personnes se rendent compte que le chocolat noir – on aura l’occasion d’en reparler des vertus – c’est exactement fabuleux donc on vend beaucoup plus de chocolat noir. C’est le noir qui prime. On peut dire, allez, les deux-tiers de noir. Facilement. Alors que le lait pour moi, bon on ne peut pas critiquer ceux qui mangent du lait – pour avoir les mêmes vertus ils sont obligés d’en manger un peu plus – mais le noir alors là, Napoléon III a dit en 1853, qu’il ne fallait pas taxer le chocolat vu ses nombreuses vertus. C’est pour ça que j’ai dit tout à l’heure, la sécu devrait le rembourser.
Sébastien – Oui pourquoi pas. Ça pourrait être pas mal ça. Et justement par rapport à cette évolution, par rapport au beans-to-bar, entre autres, ceux qui commencent à fabriquer directement de la fève, qui fabriquent leurs tablettes, qu’est-ce que toi tu penses de cette évolution ?
René Lamielle – Alors moi je suis pour. Par exemple nous sommes en Lorraine, je pense le premier chocolatier à sélectionner nos fèves. Nous avons fait une recette qui s’appelle la Palette Noire, en hommage à Pierre Soulages, le fameux peintre abstrait, dont je crois qu’une toile s’est vendue il y a 7/8 ans, un million deux cent mille euros. Ma femme l’a reproduite parce qu’elle peint aussi. On a fait un petit dépliant et on a ce tableau de Pierre Soulages et on a appelé ce chocolat la Palette Noire. Alors, qu’est-ce que nous avons mis comme fèves ? Beaucoup de Venezuela qui est du criollo, nous avons mis de la République Dominicaine et également un peu de Côte d’Ivoire qui est le premier pays producteur de cacao. Et bien sûr pour avoir en Côte d’Ivoire un bon cacao, il faut trouver – parce que des terroirs il n’y en a pas beaucoup.. Mais on arrive à en trouver quand même. Mais alors bien sûr quand j’ai parlé du Venezuela, c’est le summum.
Sébastien – D’accord. Et alors toi, ce que tu me disais, tu n’es pas couverturier. Tu passes par quel couverturier alors ?
René Lamielle – Alors je reçois – sauf pour la Palette Noire où nous avons sélectionné nos fèves ; là je suis allé à Paris, sélectionner nos fèves, on a fait notre propre couverture – mais autrement on reçoit le chocolat en blocs, en grosses quantités puisqu’on fait pas mal de tonnes, beaucoup de tonnes alors que nous n’avons qu’un petit magasin de 25 mètres carré. Mais il y a deux mois j’ai eu l’occasion de travailler avec Laurent Mariotte, celui qui travaille sur TF1 et j’ai travaillé avec lui sur France Inter. Une personne de Paris me dit Monsieur Lamielle, envoyez-moi un tarif parce que je vous ai entendu parler de chocolat. Mais je lui ai dit, vous avez des chocolatiers à Paris. Non non non, je voudrais avoir… Je lui ai envoyé un tarif et depuis il me commande des chocolats.
Sébastien – Ok super. En tout cas, merci René.
René Lamielle – Et bien Sébastien c’est moi, parce que vraiment ça me fait grandement plaisir d’être à tes côtés et d’avoir à côté – que tu le veuilles ou non – un grand pro, parce que tu es quelqu’un de super.
Sébastien – Je te remercie René et puis moi je vous dis en tout cas, à une prochaine pour une interview soit de René, ou d’une autre personne. À bientôt et puis bonne soirée à vous. Au revoir.
René Lamielle – Bonjour Sébastien.
Sébastien – Donc aujourd’hui je suis avec René parce qu’il a quand même un passé assez important de chocolatier. Il a une histoire vraiment importante et j’avais vraiment envie de l’interviewer pour vous aujourd’hui. René, est-ce que tu peux nous expliquer ton histoire ? Comment tu es venu à faire, j’imagine, ton apprentissage et tout ça ? Raconte-nous un petit peu.
René Lamielle – C’est tout simple. J’ai fait mon apprentissage au départ à Belfort. Ensuite j’ai eu l’occasion de faire un concours et de rentrer dans l’enseignement. J’étais donc professeur à Rouen en pâtisserie et chocolaterie.
Sébastien – D’accord.
René Lamielle – Et puis j’ai voulu changer. J’ai donc quitté l’enseignement. Nous nous sommes installés à Épinal. Pourquoi Épinal ? Parce que mes parents étaient de Belfort et mes beaux-parents de Saint-Mihiel et Épinal se trouvait au centre. Voilà. Et pourquoi ce métier de chocolatier ? Parce que d’origine suisse, de maman suisse, j’avais ça dans le sang.
Sébastien – Et justement, qu’est-ce qui t’a fait venir, vraiment pencher, à la chocolaterie et pâtisserie ?
René Lamielle – Alors pourquoi ? Voilà, parce que j’ai eu l’occasion de faire des études de chocolat en Suisse. J’étais à Bâle dans la plus grande école, vraiment où il y avait de tout. Des japonais, des américains, de tous pays. J’ai fait pas mal d’études là-bas. Et puis de là, j’ai dit, bon allez je quitte l’enseignement et puis je m’installe avec ma femme qui était vraiment bonne pour le commerce. Voilà, c’est la raison pour laquelle. Et d’ailleurs cette année nous allons fêter nos 50 ans de magasin.
Sébastien – D’accord. Et toi, qu’est-ce qui te fait vibrer avec toutes ces années ? Parce que ça fait quand même un bail que tu es chocolatier.
René Lamielle – Oui alors moi le chocolat, c’est vrai, je pense que j’ai dû tomber dans une bassine de chocolat. Parce que je suis vraiment imprégné de chocolat et en connaissant – on aura l’occasion d’en parler – les vertus du chocolat qui sont absolument extraordinaires. Je pense même que la sécurité sociale devrait le rembourser. Ça on le verra plus tard. Mais donc on crée, on est toujours à la recherche de nouveautés. C’est ça qui est important. Comme j’ai une équipe absolument sensationnelle avec mon fils qui est gérant. Moi je suis dans l’affaire, ma belle-fille, ma femme et notre premier ouvrier Frédéric Voulot qui sont avec mon fils, deux artistes absolument exceptionnels, qui font des pièces que l’on peut d’ailleurs voir sur Facebook. Vraiment des pièces qui sont à voir.
Sébastien – D’accord. Et pour toi, qu’est-ce que le chocolat représente dans ta vie ?
René Lamielle – Alors le chocolat, c’est bizarre mais quand j’avais 5, 6, 7 ans, chez moi je faisais des chocolats. Et maman s’arrachait les cheveux parce qu’il y avait du chocolat partout. Donc c’est même incroyable qu’à 5/6 ans on puisse être amoureux d’un métier.
Sébastien – D’accord. Et c’est vraiment ça qui a fait que …
René Lamielle – Alors l’explication également c’est qu’à Rouen où j’étais enseignant, il y avait un professeur de dessin qui s’appelait Claude Gellée – mais c’est pas Claude Gellée le vrai – qui m’a dit René tu as une femme qui est superbe, qui est bien pour le commerce, tu devrais quitter l’enseignement. C’est la raison pour laquelle on s’est retrouvé à Épinal.
Sébastien – Épinal. Et toi aujourd’hui justement, avec tout ça, ton parcours, c’est quoi les réalisations où tu es le plus fier de toi ?
René Lamielle – Alors moi c’est vrai qu’on a la chance, c’est que par exemple en septante-huit – enfin je parle mal, c’est soixante-dix-huit. Ce sont mes origines suisses – en soixante-dix-huit, nous avons présenté au salon de l’Intersuc à Paris, des Spinadors. Les Spinadors ce sont deux coquilles de nougatine, un praliné chocolaté à l’intérieur et 80 chocolatiers, j’ai dit René tu n’as aucune chance. Je suis reparti à Épinal, 3 jours après on me téléphone, Monsieur Lamielle vous êtes champion de France, meilleur bonbon de France. Je n’en croyais pas mes yeux. Mais la chance nous a souri puisque 22 ans après, en 2000, on présente les contes de fée. Ce sont des chocolats avec des images d’Épinal dessus et toujours un seul premier prix. Champion de France à nouveau pour la deuxième fois, c’est quelque chose d’inimaginable. Ça, ça m’est resté ancré.
Sébastien – Oui, ça c’est vraiment une chose où tu es fier de ça.
René Lamielle – Fabuleux. Alors qu’on a eu encore l’occasion d’être deux fois champion de France en 2003 avec Les 7 péchés capitaux et en 2009 avec la Trilogie mais ça m’a moins marqué que l’année 2000, où voilà c’était quelque chose de fabuleux.
Sébastien – C’est vrai que maintenant il y a beaucoup de spécialités. Ça c’est vraiment exceptionnel.
René Lamielle – Oui. C’est-à-dire que ce métier est très vaste. Par exemple j’ai parlé tout à l’heure des pièces artistiques. On peut faire n’importe quelle pièce. On peut reproduire n’importe quoi. Un personnage. On le reproduit comme les émaux de Longwy, c’est incrusté dedans. On arrive même à faire du nougat comme à Montélimar, les Calissons comme à Aix, des bergamotes comme à Nancy, des madeleines, alors là les madeleines comme à Commercy. Ma femme étant de Saint-Mihiel pas loin de Commercy, j’ai un ami qui m’a donné une recette, il me dit René tu ne la donnes pas. On fait 5000 madeleines par mois, c’est quelque chose d’extraordinaire. Pour moi c’est du jamais vu. C’est pour ça que ce métier, moi je ne regrette pas d’avoir quitté l’enseignement.
Sébastien – Et justement, parce que ce métier-là, il évolue sans cesse et ces dernières années il a beaucoup évolué. Qu’est-ce que tu penses de cette évolution, du métier de chocolatier ?
René Lamielle – Alors moi je pense que le métier a changé. Auparavant il y a 20 ou 30 ans c’était le lait qui prenait. Maintenant les personnes se rendent compte que le chocolat noir – on aura l’occasion d’en reparler des vertus – c’est exactement fabuleux donc on vend beaucoup plus de chocolat noir. C’est le noir qui prime. On peut dire, allez, les deux-tiers de noir. Facilement. Alors que le lait pour moi, bon on ne peut pas critiquer ceux qui mangent du lait – pour avoir les mêmes vertus ils sont obligés d’en manger un peu plus – mais le noir alors là, Napoléon III a dit en 1853, qu’il ne fallait pas taxer le chocolat vu ses nombreuses vertus. C’est pour ça que j’ai dit tout à l’heure, la sécu devrait le rembourser.
Sébastien – Oui pourquoi pas. Ça pourrait être pas mal ça. Et justement par rapport à cette évolution, par rapport au beans-to-bar, entre autres, ceux qui commencent à fabriquer directement de la fève, qui fabriquent leurs tablettes, qu’est-ce que toi tu penses de cette évolution ?
René Lamielle – Alors moi je suis pour. Par exemple nous sommes en Lorraine, je pense le premier chocolatier à sélectionner nos fèves. Nous avons fait une recette qui s’appelle la Palette Noire, en hommage à Pierre Soulages, le fameux peintre abstrait, dont je crois qu’une toile s’est vendue il y a 7/8 ans, un million deux cent mille euros. Ma femme l’a reproduite parce qu’elle peint aussi. On a fait un petit dépliant et on a ce tableau de Pierre Soulages et on a appelé ce chocolat la Palette Noire. Alors, qu’est-ce que nous avons mis comme fèves ? Beaucoup de Venezuela qui est du criollo, nous avons mis de la République Dominicaine et également un peu de Côte d’Ivoire qui est le premier pays producteur de cacao. Et bien sûr pour avoir en Côte d’Ivoire un bon cacao, il faut trouver – parce que des terroirs il n’y en a pas beaucoup.. Mais on arrive à en trouver quand même. Mais alors bien sûr quand j’ai parlé du Venezuela, c’est le summum.
Sébastien – D’accord. Et alors toi, ce que tu me disais, tu n’es pas couverturier. Tu passes par quel couverturier alors ?
René Lamielle – Alors je reçois – sauf pour la Palette Noire où nous avons sélectionné nos fèves ; là je suis allé à Paris, sélectionner nos fèves, on a fait notre propre couverture – mais autrement on reçoit le chocolat en blocs, en grosses quantités puisqu’on fait pas mal de tonnes, beaucoup de tonnes alors que nous n’avons qu’un petit magasin de 25 mètres carré. Mais il y a deux mois j’ai eu l’occasion de travailler avec Laurent Mariotte, celui qui travaille sur TF1 et j’ai travaillé avec lui sur France Inter. Une personne de Paris me dit Monsieur Lamielle, envoyez-moi un tarif parce que je vous ai entendu parler de chocolat. Mais je lui ai dit, vous avez des chocolatiers à Paris. Non non non, je voudrais avoir… Je lui ai envoyé un tarif et depuis il me commande des chocolats.
Sébastien – Ok super. En tout cas, merci René.
René Lamielle – Et bien Sébastien c’est moi, parce que vraiment ça me fait grandement plaisir d’être à tes côtés et d’avoir à côté – que tu le veuilles ou non – un grand pro, parce que tu es quelqu’un de super.
Sébastien – Je te remercie René et puis moi je vous dis en tout cas, à une prochaine pour une interview soit de René, ou d’une autre personne. À bientôt et puis bonne soirée à vous. Au revoir.