Sébastien – Bonjour ici Sébastien du site internet Chococlic.com. Je suis sur le stand Kaoka en présence de Guy, directeur de Kaoka. Donc là, on va voir avec Guy son parcours. On va expliquer ton parcours sur le chocolat et bien entendu Kaoka, c’est quoi ? Qu’est-ce que vous voulez transmettre ? L’objectif de Kaoka ?
Guy Deberdt – Guy Deberdt, enchanté. J’ai baigné dans le chocolat depuis de nombreuses années puisque c’est une entreprise familiale qui a été créée par mon père en 1993, donc le milieu du chocolat je le connais depuis de nombreuses années. J’ai intégré l’entreprise en 2005. Je la dirige depuis deux ans maintenant, suite au décès de mon père. Mon parcours, ça a été une école d’industrie agro-alimentaire et une école de commerce marketing. J’ai étudié un petit peu toutes les facettes du métier, de l’industrie agro-alimentaire. J’ai intégré donc l’entreprise en 2005. Je me suis consacré surtout au développement commercial marketing de l’entreprise puisque quand on est arrivé c’était quand même quelque chose qui était très peu développé dans l’entreprise. On a toujours été très impliqué plutôt sur la partie amont, maîtrise des filières et maintenant la stratégie depuis de nombreuses années, depuis 2007 c’est vraiment de développer la partie commerciale et de prendre la marque en main.
Alors Kaoka c’est une entreprise familiale comme vous avez vu. Depuis maintenant vingt ans de savoir-faire dans le chocolat bio. On a été une des premières entreprises à se lancer en chocolat bio et ce mondialement. À l’époque, fin des années 80, mon père a certifié une des premières plantations au programme de cacao pro-coco. Donc on a vraiment un savoir-faire de cacao bio et une des choses importantes pour nous c’est la maîtrise de l’amont. C’est pour ça qu’on travaille aujourd’hui avec 4000 familles de producteurs direct en partenariat très étroits. Je passe 90 jours par an dans les plantations de cacao.
Sébastien – Ça c’est super ! Des voyages, des plantations, des gousses c’est génial ! Imaginez 90 jours par an.
Guy Deberdt – Guy Deberdt, enchanté. J’ai baigné dans le chocolat depuis de nombreuses années puisque c’est une entreprise familiale qui a été créée par mon père en 1993, donc le milieu du chocolat je le connais depuis de nombreuses années. J’ai intégré l’entreprise en 2005. Je la dirige depuis deux ans maintenant, suite au décès de mon père. Mon parcours, ça a été une école d’industrie agro-alimentaire et une école de commerce marketing. J’ai étudié un petit peu toutes les facettes du métier, de l’industrie agro-alimentaire. J’ai intégré donc l’entreprise en 2005. Je me suis consacré surtout au développement commercial marketing de l’entreprise puisque quand on est arrivé c’était quand même quelque chose qui était très peu développé dans l’entreprise. On a toujours été très impliqué plutôt sur la partie amont, maîtrise des filières et maintenant la stratégie depuis de nombreuses années, depuis 2007 c’est vraiment de développer la partie commerciale et de prendre la marque en main.
Alors Kaoka c’est une entreprise familiale comme vous avez vu. Depuis maintenant vingt ans de savoir-faire dans le chocolat bio. On a été une des premières entreprises à se lancer en chocolat bio et ce mondialement. À l’époque, fin des années 80, mon père a certifié une des premières plantations au programme de cacao pro-coco. Donc on a vraiment un savoir-faire de cacao bio et une des choses importantes pour nous c’est la maîtrise de l’amont. C’est pour ça qu’on travaille aujourd’hui avec 4000 familles de producteurs direct en partenariat très étroits. Je passe 90 jours par an dans les plantations de cacao.
Sébastien – Ça c’est super ! Des voyages, des plantations, des gousses c’est génial ! Imaginez 90 jours par an.
Guy Deberdt – Voilà. Donc ça c’est vraiment le savoir-faire de Kaoka. C’est son éducation et son partenariat très fort avec ces 4000 familles de producteurs de ces trois origines : l’Équateur en Amérique du sud, la République Dominicaine et Sao Tomé-et-Principe dans le Golf de Guinée. Donc la particularité de Kaoka c’est de maîtriser la filière de A à Z, c’est-à-dire de la plantation de cacao jusqu’à la fabrication des divers produits de la marque de chocolat. Aujourd’hui Kaoka est leader sur le marché français, sur sa marque Kaoka comme vous pouvez voir les tablettes de chocolat.
Kaoka est distribué aujourd’hui dans le réseau spécialisé de produits bio. Dans les petites boutiques spécialisées, on peut nommer entre autres Biocoop, Naturalia, Satoriz une chaîne spécialisée en produits bio. Nous sommes implantés depuis maintenant plus de vingt ans. On a suivi l’évolution de ce réseau. Ensuite, on est présent sur aussi toute la partie industrielle, on fournit de nombreux industriels français spécialisés en produits bio, qui utilisent entre autres des pépites de chocolat ou du chocolat à cuire par exemple pour des biscuits et on est présent dans de nombreux pays sur l’international entre autres le Japon où nous sommes très bien implantés sur les artisans pâtissiers, chefs.
Sébastien – D’accord, donc un gros faiseur sur la partie bio. Aujourd’hui c’est vrai que souvent les questions que les clients se posent : bio c’est un peu une fumisterie, c’est pas du vrai bio, on transforme, etc. Qu’est-ce que vous pouvez dire à ça.
Kaoka est distribué aujourd’hui dans le réseau spécialisé de produits bio. Dans les petites boutiques spécialisées, on peut nommer entre autres Biocoop, Naturalia, Satoriz une chaîne spécialisée en produits bio. Nous sommes implantés depuis maintenant plus de vingt ans. On a suivi l’évolution de ce réseau. Ensuite, on est présent sur aussi toute la partie industrielle, on fournit de nombreux industriels français spécialisés en produits bio, qui utilisent entre autres des pépites de chocolat ou du chocolat à cuire par exemple pour des biscuits et on est présent dans de nombreux pays sur l’international entre autres le Japon où nous sommes très bien implantés sur les artisans pâtissiers, chefs.
Sébastien – D’accord, donc un gros faiseur sur la partie bio. Aujourd’hui c’est vrai que souvent les questions que les clients se posent : bio c’est un peu une fumisterie, c’est pas du vrai bio, on transforme, etc. Qu’est-ce que vous pouvez dire à ça.
Guy Deberdt – Alors ce qu’il faut savoir, déjà d’une, le bio c’est un règlement européen qui est contrôlé par des organismes, des certificateurs spécialisés. On peut les citer : pour Kaoka le certificateur Ecocert qui nous certifie depuis de nombreuses années, depuis le début de Kaoka.Et tout au long des étapes, que ce soit de la production jusqu’au chocolat, tout est contrôlé, c’est-à-dire que ce même certificateur est vérifié une ou deux fois par an. Le respect des règles de nature biologique. Ce qu’on peut préciser au niveau de la culture du cacao, ce qu’il faut savoir c’est que le cacao en lui-même n’est pas un produit qu’on va traiter au quotidien. Il n’existe pas de pesticide spécifique ou une maladie propre au cacao.
Par contre ce qu’il se passe, ce sont des contaminations croisées parce que le producteur va mettre un insecticide par exemple, va se débarrasser des fourmis qui sont dans sa plantation lorsqu’il va récolter son cacao. Il va mettre des insecticides aussi contre divers insectes, des herbicides. Quand il va dans la plantation ils ne veulent pas s’embêter à débroussailler donc ils mettent des herbicides et tout ceci va se retrouver dans le cacao parce que l’arbre se nourrit de la terre et des pesticides. On a vu des résidus qui restent dans la terre. Ensuite au niveau stockage et exportation du cacao, là vous avez d’autres traitements qui sont aussi pour les insectes, surtout pour les mites, parce que le cacao est très sensible aux mites, les mites aiment le cacao. Donc en conventionnel les entrepôts sont fumigés pour tuer les insectes et puis empêcher les larves de se développer. Et ensuite quand vous exportez le cacao en container, le container et fumigé aussi pour éviter d’avoir des infestations pendant le transport. Donc tout ceci, dans du bio n’est pas possible. Que ce soit au moment de la culture du cacao, le producteur a formellement interdiction d’utiliser le moindre pesticide, qu’il soit herbicide, insecticide ou pesticide pour détruire des maladies par exemple même si sur le cacao il n’y a pas forcément de pesticides. Je parle en règle générale. Au niveau stockage et expédition du container, on a des moyens de lutte qui sont naturels. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais on a des moyens, des pièges à phéromones par exemple.
Par contre ce qu’il se passe, ce sont des contaminations croisées parce que le producteur va mettre un insecticide par exemple, va se débarrasser des fourmis qui sont dans sa plantation lorsqu’il va récolter son cacao. Il va mettre des insecticides aussi contre divers insectes, des herbicides. Quand il va dans la plantation ils ne veulent pas s’embêter à débroussailler donc ils mettent des herbicides et tout ceci va se retrouver dans le cacao parce que l’arbre se nourrit de la terre et des pesticides. On a vu des résidus qui restent dans la terre. Ensuite au niveau stockage et exportation du cacao, là vous avez d’autres traitements qui sont aussi pour les insectes, surtout pour les mites, parce que le cacao est très sensible aux mites, les mites aiment le cacao. Donc en conventionnel les entrepôts sont fumigés pour tuer les insectes et puis empêcher les larves de se développer. Et ensuite quand vous exportez le cacao en container, le container et fumigé aussi pour éviter d’avoir des infestations pendant le transport. Donc tout ceci, dans du bio n’est pas possible. Que ce soit au moment de la culture du cacao, le producteur a formellement interdiction d’utiliser le moindre pesticide, qu’il soit herbicide, insecticide ou pesticide pour détruire des maladies par exemple même si sur le cacao il n’y a pas forcément de pesticides. Je parle en règle générale. Au niveau stockage et expédition du container, on a des moyens de lutte qui sont naturels. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais on a des moyens, des pièges à phéromones par exemple.