Une cause toujours à défendre :
Cabosses sur un cacoyer ChocoClic.com©
En 2016 et 2017, les ventes de cacao du commerce équitable ont augmenté de 57% mais cela n’implique pourtant pas la sortie de la précarité des agriculteurs concernés. En effet, en 2016, seulement 23% des agriculteurs soutenus par le système Fairtrade vivaient au-dessus du seuil de pauvreté et 46% au-dessus du seuil d’extrême pauvreté. Les foyers d’agriculteurs dépendent quasiment exclusivement de la vente du cacao et travaillent le plus souvent en famille sans se verser de salaire direct avec parfois de très petites parcelles cultivées et donc un rendement grandement réduit. De ce fait, et malgré les efforts entrepris par Fairtrade, les plantations de cacao n’assurent pas encore un niveau de vie suffisant et stable aux agriculteurs et à leurs employés.
Les solutions envisagées :
Le rendement des plantations est une des clés principales de l’amélioration du niveau de vie des agriculteurs en cacao. Ainsi, pour que tous les agriculteurs gagnent plus que le seuil d’extrême pauvreté, plusieurs solutions sont à envisager. Tout d’abord, les formations pour améliorer la culture des cacaoyers mais aussi l’accès pour un moindre coût aux engrais et pesticides peuvent permettre rapidement une augmentation des rendements. De plus, en 2016 le prix minimum de vente du cacao Fairtrade était en dessous des prix du marché, en augmentant ce prix minimum les bénéfices pourront être reversés aux agriculteurs et augmenter leurs revenus. Cependant le niveau de vie des agriculteurs dépend grandement de la superficie des plantations et de nombreux autres facteurs encore peu définis, il est donc nécessaire de continuer la recherche et les efforts pour atteindre une stabilité dans la culture de cacao.