D’ici à 2025 : un cacao 100 % durable
40 % du chocolat ivoirien proviennent encore de zones protégées. Cette statistique démontre que le cacao fait encore partie des rares produits qui peuvent devenir totalement durables. C’est pour cette raison que les géants du cacao se sont mis au « vert.
Ils se sont alors engagés à mettre en œuvre un plan d’action pour ne plus utiliser que du cacao certifié et durable. Au Ghana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou encore à Madagascar, les projets de reboisement, d’agroforesterie et de lutte contre la pauvreté des petits planteurs se sont amplifiés. Ces plans d’action se conforment aux critères déterminés par les organismes de certifications indépendantes (Rainforest Alliance, UTZ) et les référentielles maisons comme la Fondation Cocoa Horizons (Barry Callebaut) et le programme Transparence Cacao du Cémoi. En contrepartie, les associations aux fèves certifiées sont gratifiées par des primes, des systèmes de retraite ou d’assurance ainsi que des formations agronomiques…
Ils se sont alors engagés à mettre en œuvre un plan d’action pour ne plus utiliser que du cacao certifié et durable. Au Ghana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou encore à Madagascar, les projets de reboisement, d’agroforesterie et de lutte contre la pauvreté des petits planteurs se sont amplifiés. Ces plans d’action se conforment aux critères déterminés par les organismes de certifications indépendantes (Rainforest Alliance, UTZ) et les référentielles maisons comme la Fondation Cocoa Horizons (Barry Callebaut) et le programme Transparence Cacao du Cémoi. En contrepartie, les associations aux fèves certifiées sont gratifiées par des primes, des systèmes de retraite ou d’assurance ainsi que des formations agronomiques…
Un cadre d’action visant à mettre fin à la déforestation
Les différents acteurs de l’industrie cacaoyère se sont également engagés à soutenir les droits des cultivateurs et ses moyens de subsistance. 122 000 plantations en Côte d’Ivoire et 31 800 au Ghana cartographiées par Cargill pour assurer la traçabilité des fèves. Formation de 280 000 agriculteurs arrangée par Barry Callebaut et un développement de 15 000 hectares de culture en agroforesterie soutenue par Ferrero. Quant à Olam, ce géant a remis de plus de 1,7 million de plants de cacaoyers au Ghana. Ces leaders mondiaux de l’or brun ont également diffusé les annonces pour témoigner des progrès enregistrés dans la bataille pour rendre la filière du chocolat plus durable.
Du chocolat “vert” à Noël 2020 ?
Chez Mars, plus de 50 % du cacao est déjà certifié, tandis que Ferrero espère arriver à 75 % dans un an. Quant à l’américain Mondelez, ce premier chocolatier mondial investit 400 millions de dollars sur dix ans dans six pays pour moderniser son approvisionnement, mais sans se fixer de date limite. Tous comptent sur le travail conçu par leurs fournisseurs, Cargill, Olam et Barry Callebaut. Face à l’ampleur de la tâche, le numéro un mondial du cacao s’est fixé l’année 2025 pour fournir ses clients avec 100 % de cacao durable. Il n’en est encore qu’à 36 %, mais renforce les partenariats locaux et investit “plusieurs millions d’euros chaque année.