Le rapport entre privation et désir :
Comment est-ce que la privation d’un aliment affecte notre envie de le consommer ? C’est la question que ce sont posée quatre chercheurs. Si l’on est tenté de répondre tout de suite que la privation augmente notre désir de nourriture, la réponse n’est pourtant pas si évidente et prend en considération plusieurs facteurs. En effet, il existe plusieurs types de privation comme les régimes minceur ou simplement l’exclusion d’un aliment ou d’une catégorie d’aliment en particulier de l’alimentation. De fait, les différentes carences et changements au niveau de l’organisme ne sont pas les mêmes. Une différence est aussi à noter quand l’aliment exclu est considéré comme source de plaisir (ex le chocolat). Après avoir analysé plusieurs aliments dans différents pays, les chercheurs ont donc choisi de s’intéresser au rapport entre privation de chocolat et le désir d’en manger.
Le désir de chocolat :
Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont examiné deux groupes distincts, le premier étant composés d’individus avec une consommation de chocolat habituelle qualifiée d’élevée et le deuxième d’individu en consommant moins. Après deux semaines sans manger de chocolat, les participants à l’étude ont été testés en laboratoire sur de nombreux critères physiques et psychologiques afin d’établir un niveau de désir de chocolat. On a ainsi remarqué que le groupe consommant une quantité moindre de chocolat avant l’étude ne désirait pas plus en manger tandis que le groupe à consommation élevée avait un désir moyen de chocolat plus élevé après la privation. Des deux groupes, aucun ne présentait de déficit en calories. Les chercheurs en ont donc déduit que l’augmentation du désir de chocolat serait affectée plus par l’effet de privation volontaire que par celui de manque physique. Néanmoins, l’étude n’a porté que sur des individus dans la même catégorie d’indice de masse corporel, le sujet reste donc à creuser dans le futur.