L’étude :
Femme qui mange du chocolat©
Commencée en 1997, l’étude s’est penchée sur les cas de 39 227 femmes faisant partie du Swedish Mammography Cohort. Après avoir exclu les sujets avec des antécédents médicaux pouvant fausser les résultats, 33 372 femmes ayant entre 49 et 83 ans ont été étudiées. Afin d’observer la corrélation entre la consommation de chocolat et les occurrences de problèmes vasculaires cérébraux, il a tout d’abord fallu déterminer les différentes consommations de chocolat des personnes étudiées grâce à un questionnaire. Au fil des années on a recensé les cas d’AVC comme l’infarctus cérébral, les hémorragies méningées ou l’hémorragie intracérébrale. C’est en analysant les correspondances entre les deux éléments (chocolat et AVC) que les scientifiques ont pu établir des conclusions.
Le chocolat et la santé :
En observant les cas d’AVC recensés entre 1998 et 2008 par l’étude, on remarque que les femmes consommant plus de 45g de chocolat par semaine ont un taux d’accidents plus faible que celle qui en consomment moins de 8,9g. Cependant la courbe entre ces deux données n’est pas linéaire puisque les femmes consommant une moyenne de 14g ont un taux moins élevé d’AVC que celles avec une moyenne de 28,5g de chocolat par semaine. On peut donc supposer que le chocolat aurait un réel effet bénéfique contre les accidents vasculaires cérébraux seulement à partir d’une consommation assez élevée. C’est tout du moins ce qu’en ont conclu les meneurs de l’étude qui bien qu’émettant des réserves (puisque la consommation de chocolat a été déclarée de manière individuelle et peut donc présenter des inexactitudes) considèrent tout de même ces résultats comme une forte piste concernant les bienfaits du chocolat.