Le secret du chocolat

Il existe une relation réciproque entre l’humeur et la nourriture : les aliments peuvent influencer l’humeur d’un individu et, inversement, des états émotionnels spécifiques peuvent conduire au choix d’un aliment particulier. En ce qui concerne le chocolat, il est considéré comme un antidépresseur, et donc utilisé comme une forme d’automédication lors d’une période de dépression ; aussi, il a un impact intéressant sur les neurotransmetteurs du cerveau. De plus, la présence du magnésium dans le chocolat améliore la capacité du corps à s’adapter au stress.

D’après des études, 45 % des 3000 personnes ayant subi une dépression clinique ont signalé l’envie de chocolat. En particulier, les femmes avec les explications suivantes : son rôle favorisant le plaisir, sa capacité à améliorer la dépression et à diminuer l’irritation et l’anxiété, son goût unique, son sentiment en bouche, sa texture, son odeur et enfin sa couleur. Ou pour ces femmes encore, leur envie de manger du chocolat est très élevée juste avant et pendant leur cycle menstruel puisque pendant cette période, les sentiments de tension ou de dépression surviennent ; ou encore, quand elles entrent dans la ménopause. La majorité des envieuses de chocolat ne peut pas remplacer le chocolat par d’autres aliments en temps de fort désir. C’est pourquoi il est très important de ne pas priver quelqu’un de chocolat si il le désire. Faire cela pourrait conduire à l’effet inverse : le sujet, n’ayant pas la possibilité de manger du chocolat à volonté, va le surconsommer dès qu’il sera disponible ce qui ne serait pas bon pour la santé. Bref, tout cela confirme le fait que le chocolat est une nourriture unique qui inspire des désirs exceptionnellement forts chez les gens.