Le cacao en Côte d’Ivoire :
Fèves et Cabosses@ChocoClic.com©
De 2013 à 2014, les cas de plus de 700 producteurs de cacao ivoiriens ainsi que leurs parcelles ont été examinés afin de faire un bilan de leurs conditions de vie. On peut ainsi constater que malgré les projets de développement durable en augmentation, les producteurs vivent toujours dans la pauvreté et la précarité. En effet, touchant en moyenne 0,86 euros par jour ils sont rémunérés bien en dessous du seuil de pauvreté. Du fait du vieillissement des arbres qui ont dépassé leur pic de productivité, les rendements faiblissent et ne permettent pas d’assurer un salaire conséquent. A cela s’ajoutent les virus et les parasites qui affaiblissent encore plus les cacaoyers, l’utilisation insuffisante d’engrais notamment organiques et surtout l’absence de moyens et parfois même une méconnaissance technique.
Quel avenir ?
Les données et statistiques détaillées concernant les conditions d’existence des producteurs de cacao ivoiriens sont peu nombreuses. De ce fait il est très difficile de proposer une aide ou des actions allant vers une durabilité. De plus, si la grande précarité des producteurs ivoiriens est en partie due aux arbres, elle est aussi la conséquence d’un manque d’infrastructures de base comme des écoles, des puits d’eau potable ou des centres de santé. A la suite de cette étude, Barry Callebaut s’est donc donné pour objectif à travers sa nouvelle stratégie Forever Chocolate, de sortir de la précarité plus de 500 000 producteurs de cacao avant 2025. Pour ce faire il vise en priorité à augmenter les rendements des productions tout en travaillant en partenariat avec les gouvernements pour créer un cadre de vie plus stable.