Grand travail pour quelques minutes de satisfaction.
Lors du concours régional « meilleur apprenti chocolatier de France » qui a eu lieu au lycée Saint-Joseph de Concarneau, les candidats n’ont que cinq heures devant eux pour effectuer des œuvres au cahier des charges bien précis : un bonbon praliné, un bonbon moulé (une coque en chocolat fourrée d’une ganache ou d’une pâte de fruit), une tablette chocolat-caramel, et une pièce artistique. Regard déterminé, stress, émotions et gestes précis ont été les maîtres de mots, car à la différence de la cuisine où l’on ajuste sa recette avec du poivre et du sel, le travail qui les attend est primordial. À la fin du concours, la Concarnoise Nolwenn Ollier remporte la médaille d’argent du concours régional du Meilleur apprenti de France (MAF). Malgré ce bel prix, la belle expérience qu’elle a vécu, elle a été déçue. Pour elle, le chocolat ne permet pas la moindre erreur.
Le chocolat ou l’éloge de la patience.
Nolwenn Ollier fait partie des jeunes sur lesquels l’avenir du métier des chocolatiers se repose. Lors de ce concours elle a pu démontrer que le chocolat doit être précisément travaillé dès le départ pour garder son brillant et son croquant. elle a su respecter les différentes températures au moment de chauffer le chocolat. Sur son visage, la concentration est extrême. Rebelote quelques minutes plus tard lorsqu’il s’agit de préparer son praliné à partir d’amandes. Et ce n’est pas fini, puisqu’il y a encore des tas de préparation à réaliser, des coques à démouler. Son chemin est encore long, mais comme Georges Larnicol a dit on ne tombe pas amoureux de la pâtisserie-chocolaterie, on le devient.