Le projet de l’UE, cacao durable pour sauver les gorilles.
Au lieu d’intervenir directes sur la faune, l’Union européenne dédie une contribution permettant de soutenir financièrement les communautés qui vivent dans les zones environnantes et qui représentent le principal danger pour la survie des gorilles.
Selon plusieurs études la répartition fragmentaire de ce grand singe est due à la pression agricole sur l’habitat. Les sources de revenus les plus importantes de la région sont la mangue et surtout le cacao, qui est cultivé en colonisant de nouvelles parties de la forêt lorsque les terres existantes deviennent moins fertiles. Cette pratique augmente la déforestation en réduisant les marges d’habitat de ces gorilles.
Le financement de l’Union européenne est donc utilisé pour organiser des formations à la culture durable du cacao, fruit de la fabrication du chocolat. Pour éviter que de nouvelles zones forestières ne soient transformées en champs, les techniciens remplaceront les arbres plus anciens et moins productifs par des semis à maturation accélérée. Sans oublier qu’il sera possible d’acheter de nouveaux véhicules pour les patrouilles anti-braconnage, de construire et de rénover des postes de garde forestiers existants.
Selon plusieurs études la répartition fragmentaire de ce grand singe est due à la pression agricole sur l’habitat. Les sources de revenus les plus importantes de la région sont la mangue et surtout le cacao, qui est cultivé en colonisant de nouvelles parties de la forêt lorsque les terres existantes deviennent moins fertiles. Cette pratique augmente la déforestation en réduisant les marges d’habitat de ces gorilles.
Le financement de l’Union européenne est donc utilisé pour organiser des formations à la culture durable du cacao, fruit de la fabrication du chocolat. Pour éviter que de nouvelles zones forestières ne soient transformées en champs, les techniciens remplaceront les arbres plus anciens et moins productifs par des semis à maturation accélérée. Sans oublier qu’il sera possible d’acheter de nouveaux véhicules pour les patrouilles anti-braconnage, de construire et de rénover des postes de garde forestiers existants.
À savoir sur les gorilles…
Ce mammifère rare appartient à une sous-espèce qui a évolué sous une forme distincte pendant le Pléistocène. Il ne veut pas savoir avoir des contacts avec l’homme. En fait, dès qu’il sent son odeur, il se déplace pour éviter d’être vu. On ne sait pas si c’est par peur ou par timidité ancestrales, mais le gorille de Cross River est aujourd’hui parmi les primates africains les plus menacés avec une population de moins de deux cents spécimens. Il s’est réfugié dans certains des derniers points chauds de la biodiversité dans les forêts de la frontière entre le Nigeria et le Cameroun pour échapper à la perte d’habitat due aux activités humaines et à la chasse aveugle.
Les gorilles de Cross River fréquentent les forêts tropicales entre 200 et presque deux mille mètres au-dessus du niveau de la mer, mais se déplacent souvent selon les saisons comme aucun primate africain. Ils ont un territoire qui peut couvrir une trentaine de kilomètres carrés et une alimentation qui varie des fruits, en période d’abondance, aux herbes et à l’écorce.
Les gorilles de Cross River fréquentent les forêts tropicales entre 200 et presque deux mille mètres au-dessus du niveau de la mer, mais se déplacent souvent selon les saisons comme aucun primate africain. Ils ont un territoire qui peut couvrir une trentaine de kilomètres carrés et une alimentation qui varie des fruits, en période d’abondance, aux herbes et à l’écorce.