Bertrand Busson – On est ici chez wiShape une agence spécialisée dans la 3D. Je m’appelle Bertrand Busson. Je viens du domaine dentaire. Je suis prothésiste dentaire et épithésiste, et je suis tombé dans la 3D comme Obélix dans la potion magique, il y a à peu près 25 ans ; la 3D ayant fortement impactée mon métier qui est artisanal.
Depuis 2003 l’agence s’intéresse à l’impression 3D alimentaire ; donc on a été approché par la firme anglaise Choc Edge qui a, la première, fait une imprimante 3D et a choisi la matière alimentaire le chocolat. Donc ça s’appelle la Choc Creator. Elle a un chauffage intégré qui reçoit la cartouche pour maintenir le chocolat à température. On l’a mise à 32°C. On a pris un chocolat d’enrobage, 55% de chocolat. Donc on va faire le logo de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs. Je vais remplir ma cartouche que voici, qui est en inox. Donc moi j’utilise cette technique plutôt que l’aspiration pour éviter, forcément, les bulles, et je peux faire avec cette contenance pas mal de décors qui vont être imprimés entre cinq et dix minutes jusqu’à vingt minutes pour les plus grands décors. Voilà. Et je mets un embout. Le petit trou. Là on le voit sortir. Voilà, ce sont des toute petites buses en inox qui sont aussi facilement nettoyables. Donc là on met la seringue dans l’emplacement. On ferme le capot. Et c’est parti pour cinq minutes d’impression 3D.
L’inconvénient c’est qu’elle n’a pas un débit de fabrication énorme puisque vous avez à peu près une à deux minutes de préparation. On va couper le chauffage pour que la pièce soit fraîche. Alors idéalement, forcément, si votre laboratoire fait 18°C ou voire moins, forcément la cristallisation va être accélérée. Après, cette pièce est décollée, mise au frais décollée et posée sur un gâteau. Là on voit bien qu’il y a deux couches de chocolat. Naturellement je peux monter normalement jusqu’à cette hauteur-là, entre quatre et cinq centimètres. Le maximum qu’on a réussi à faire avec un chocolatier de l’école de Condé à Lyon, on a fait 3,5 cm. Si vous travaillez avec des gants, forcément vous avez un stylet pour commander l’écran tactile que vous avez ici.
La machine est open source, c’est-à-dire que le logiciel est gratuit et vous pouvez transférer vous-même les fichiers 3D en fichier gcode, qui est un système qui va calculer le déplacement du piston pour que le chocolat sorte, le déplacement du plateau et le déplacement de la tête, par rapport au dessin que vous avez créé. Voici le résultat final. Donc là c’est encore forcément pas cristallisé à 100%, mais vous avez bien les deux couches et ça ressemble bien à mon logo. Donc c’est une création purement artistique qui est sortie du logo de la Confédération.
Depuis 2003 l’agence s’intéresse à l’impression 3D alimentaire ; donc on a été approché par la firme anglaise Choc Edge qui a, la première, fait une imprimante 3D et a choisi la matière alimentaire le chocolat. Donc ça s’appelle la Choc Creator. Elle a un chauffage intégré qui reçoit la cartouche pour maintenir le chocolat à température. On l’a mise à 32°C. On a pris un chocolat d’enrobage, 55% de chocolat. Donc on va faire le logo de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs. Je vais remplir ma cartouche que voici, qui est en inox. Donc moi j’utilise cette technique plutôt que l’aspiration pour éviter, forcément, les bulles, et je peux faire avec cette contenance pas mal de décors qui vont être imprimés entre cinq et dix minutes jusqu’à vingt minutes pour les plus grands décors. Voilà. Et je mets un embout. Le petit trou. Là on le voit sortir. Voilà, ce sont des toute petites buses en inox qui sont aussi facilement nettoyables. Donc là on met la seringue dans l’emplacement. On ferme le capot. Et c’est parti pour cinq minutes d’impression 3D.
L’inconvénient c’est qu’elle n’a pas un débit de fabrication énorme puisque vous avez à peu près une à deux minutes de préparation. On va couper le chauffage pour que la pièce soit fraîche. Alors idéalement, forcément, si votre laboratoire fait 18°C ou voire moins, forcément la cristallisation va être accélérée. Après, cette pièce est décollée, mise au frais décollée et posée sur un gâteau. Là on voit bien qu’il y a deux couches de chocolat. Naturellement je peux monter normalement jusqu’à cette hauteur-là, entre quatre et cinq centimètres. Le maximum qu’on a réussi à faire avec un chocolatier de l’école de Condé à Lyon, on a fait 3,5 cm. Si vous travaillez avec des gants, forcément vous avez un stylet pour commander l’écran tactile que vous avez ici.
La machine est open source, c’est-à-dire que le logiciel est gratuit et vous pouvez transférer vous-même les fichiers 3D en fichier gcode, qui est un système qui va calculer le déplacement du piston pour que le chocolat sorte, le déplacement du plateau et le déplacement de la tête, par rapport au dessin que vous avez créé. Voici le résultat final. Donc là c’est encore forcément pas cristallisé à 100%, mais vous avez bien les deux couches et ça ressemble bien à mon logo. Donc c’est une création purement artistique qui est sortie du logo de la Confédération.